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3,86

sur 337 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ah, enfin ! Ça faisait un moment que je restais tiède devant mes polars et que j'attendais celui qui me ferait trembler et jubiler... puis le voleur de regards est arrivé : pour moi qui ne me régale jamais autant que face à un méchant astucieux et imaginatif, ça a été un vrai bonheur de lecture !

Dans un grand jeu de cache-cache mortel, l'intrigue met aux prises Alex Zorbach, ex-flic désormais journaliste criminel, ex-mari et aussi ex-homme équilibré, avec un tueur en série d'enfants qui déclenche un compte-à-rebours à chaque enlèvement et sème des indices comme dans un jeu de société... Ses meurtres, eux, ne ressemblent pas à un jeu de société, et Zorbach se démène pour l'arrêter au plus vite, aidé en cela uniquement par un stagiaire très dévoué et par une improbable voyante aveugle, mais gêné par la police officielle qui a la mauvaise idée de le soupçonner...

Tout est ici réussi à mes yeux : l'intrigue intelligente et originale, l'enquête menée avec brio, le suspense nourri par l'alternance des points de vue, les personnages parfois étonnants mais toujours justes, les descriptions angoissantes ou dégoûtantes, les rebondissements, le début, le milieu, la fin. En bref, je suis tout à fait enthousiaste, même si j'ai une nouvelle fois très mal dormi !

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Ce livre est tout simplement génial, Sébastien Fitzek est un auteur qui parvient à nous tenir en haleine avec des tonnes de rebondissements, il nous emmène dans toutes les directions et nous fait douter jusqu'à la dernière minute.
Ici pas de gore à outrance, mais de l'intelligence dans la manière de nous emmener là ou on pense trouver des pistes et des indices, et soudain, toutes nos théories s'écroulent.
Et enfin arrivent les dernières pages, la délivrance, la solution qui pas une minute ne nous a effleuré l'esprit.
Maintenant, tellement imprégnée de cette histoire et de la façon décrire de cet auteur, je ne peux que me diriger à grands pas vers "Le chasseur de regards".

Je vous conseille d'en faire autant.

Lien : http://livresque78.over-blog..
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Voici un roman qui ne vous laissera pas de marbre et qui vous amènera à vous interroger.
Tous les ingrédients sont présents : le fond, très riche, est admirablement mis en valeur par une forme percutante.

Le résumé en quatrième de couverture cache des aspects tant psychologiques qu'ésotériques. Par ailleurs, l'auteur s'est visiblement beaucoup documenté, notamment sur la vie des aveugles, le fonctionnement de la vue... La conclusion est, quant à elle, tout simplement machiavélique.

Le rythme est soutenu et le suspens est constant : les changements de point de vue y sont sans doute pour quelque chose.
Les événements se déroulent de façon fluide et naturelle et les limites entre réel et irréel sont floutées. Quelques touches d'humour, très ponctuelles, laissent deviner le potentiel de l'auteur dans ce domaine. On sent clairement une alchimie entre les personnages, et je me languis de les retrouver dans le prochain tome !

Globalement, l'adjectif qui me vient à l'esprit est... torturé ! Mais en même temps ce roman est tellement passionnant ! Sa grande force est de nous faire réfléchir aux motivations du tueurs, malgré l'atrocité de ses actes. L'auteur nous pousse à revenir sur l'opinion tranchée que nous ressentons d'emblée.

Sur ce, je vous laisse découvrir cette petite pépite. Pour ma part je vais ajouter cet auteur à ma pal !
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L'auteur de Thérapie confirme sa parfaite maîtrise du genre, dès les premières pages il nous scotche à son intrigue, au rythme d'un compte à rebours haletant, pour ne plus nous lâcher jusqu'au clap de fin (et quelle fin !), et entretemps il aura pris un malin plaisir à jouer avec nos nerfs, brouillant les pistes et multipliant les rebondissements et autres révélations qui ne manqueront pas de surprendre mêmes les plus aguerris. Si l'intrigue est moins "tordue" que celle de Thérapie je vous assure que la lecture est toute aussi addictive, j'en veux pour preuve que j'ai dévoré les 350 pages en moins de deux jours.

Si le découpage antéchronologique du bouquin (il commence par l'épilogue et se termine par le prologue) peut paraitre étrange (surtout pour un thriller) son contenu respecte quant à lui la chronologie de l'intrigue (ouf), quelque part ça rend ce choix encore plus étrange mais bon on va mettre ça sur le compte d'une fantaisie d'auteur. Tandis que défile le compte à rebours, et accessoirement les chapitres, ceux "vus" par Alexandre Zorbach sont écrits à la première personne alors que les autres, même s'ils reflètent les états d'âme de leur principal protagoniste, sont à la troisième personne. Pour en finir avec la structure même du bouquin j'ai beaucoup aimé la mise en garde de l'auteur qui, dès les premières lignes (dans l'épilogue donc), nous conseille d'arrêter sur le champs la lecture.

Rien à redire non plus au niveau des personnages, tous sont parfaitement travaillés, surtout Alina qui conserve tout au long du récit une part de mystère (voire de dualité), quant à Alex il est l'archétype de brave type tourmenté par son passé, le duo de flic, Stoya (le bon flic blasé) et Scholle (le con aigri) fait certes un peu cliché mais ça ne nuit en rien à la cohérence de l'ensemble. Et puis bien entendu il y a le fameux Voleur de Regards, omniprésent de début à la fin du récit bien qu'il n'y apparaisse jamais physiquement.

La fin du bouquin laisse entendre qu'il pourrait y avoir une suite (ce que l'auteur confirme dans ses remerciements) mais à l'heure qu'il est je suis plutôt sceptique sachant que Sebastian Fitzek n'a rien écrit depuis 2010, quoi qu'il en soit rassurez vous la présente intrigue trouve ici sa conclusion (heureuse ou non ? ne comptez pas sur moi pour répondre à cette question), pour employer un langage propre aux séries TV (et toujours dans l'optique d'en révéler le moins possible) on va dire que le roman se termine sur un cliffhanger.
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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À Berlin, des femmes sont assassinées et leurs enfants sont enlevés. le voleur de regards laisse un ultimatum de 45h et 7 minutes aux forces de l'ordre pour les retrouver avant de les tuer à leur tour.
Le journaliste Alexander Zorbach, ancien policier, se retrouve impliqué dans le dernier enlèvement. Sa seule chance de prouver son innocence est de retrouver l'enfant avant la fin de l'ultimatum.
Ce roman est pour moi une superbe découverte, je ne connaissais pas cet auteur. Quelle lacune !! Mais je ne compte pas en rester là.
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Je crois que je peux officiellement annoncer que je suis fan de Sebastian Fitzek. Après Thérapie, voilà mon second coup de coeur signé de la plume de cet auteur allemand.

Dans le voleur de regards, un tueur en série sème la panique dans les rues de Berlin en se livrant au plus vieux jeu du monde avec ses victimes : cache-cache. La partie commence par le meurtre d'une mère, puis se poursuit avec l'enlèvement des enfants dont le père dispose de 45 heures et 7 minutes pour retrouver avant qu'il ne soit trop tard. Trois familles ont déjà été brisées et le tueur entame tranquillement sa quatrième partie de cache-cache morbide. Pour Alexander Zorbach, ancien flic reconverti en journaliste, cette quatrième partie s'annonce différente. Cette fois, il ne va pas se contenter de relater les faits, il va être plongé au coeur de ceux-ci. En effet, son portefeuille a été découvert sur le lieu du crime, faisant de lui le principal suspect. Il doit donc retrouver où l'enfant est retenu prisonnier afin de prouver son innocence. Pour ce faire, il n'a d'autre choix que de se fier aveuglément (sans mauvais jeu de mots) à Alina Gregoriev, une jeune aveugle qui prétend eu avoir des visions du crime.

Je ne peux pas m'empêcher de faire une petite comparaison avec Thérapie du même auteur, parce que le début du Voleur de regards m'y a énormément fait penser. Alexander Zorbach, après avoir découvert qu'il était le suspect numéro 1 dans l'affaire du Voleur de regards, se retire pour réfléchir dans une maison de campagne perdue au milieu de nulle part et connue de lui seul, et c'est là qu'il fait la connaissance d'une mystérieuse jeune femme dont il ne sait pas trop s'il doit lui faire confiance ou pas. Ca ressemble à s'y méprendre à Viktor Larenz, le héros de Thérapie, qui lui aussi se retire dans une propriété perdue au milieu de nulle part et connue de lui seul et y rencontre une mystérieuse jeune femme.
A part ça, les deux romans sont quand même très différents. le Voleur de regards n'est pas un huis clos et l'auteur ne nous balade pas entre autant de rebondissements qui vous embrouillent le cerveau. J'ai été moins surprise par le dénouement que je ne l'avais été avec Thérapie, mais ça ne veut pas dire que j'ai moins aimé ! Pas du tout !

Ce livre m'a accrochée dès le tout premier mot : « épilogue ». Ben oui, c'est quand même pas tous les jours qu'on lit un roman qui commence par l'épilogue ! En fait l'histoire se présente sous forme d'un compte à rebours, d'où le décompte inversé des chapitres. C'est un peu surprenant au début, mais ça ne vous donne que plus envie de poursuivre la lecture, ne serait-ce que pour éclaircir cette bizarrerie.

Le récit est principalement raconté à la première personne par Alexander Zorbach, mais l'auteur nous balade entre pas mal de personnages puisque certains chapitres sont racontés du point de vue d'autres personnages principaux du roman (mais à la troisième personne), ce qui permet de voir l'histoire sous différents angles, même si 80% des actions sont quand même racontées par Zorbach. Certains passages sont racontés du point de vue du jeune garçon victime du Voleur de regards, Tobias. On le suit en train d'essayer de comprendre ce qui lui arrive et de se libérer de sa prison, et à mesure que sa situation empire, on s'attache de plus en plus à lui et on a envie de pousser Alexander et la police dans le dos pour qu'ils se dépêchent un peu d'aller le chercher, le pauvre !

Continuons avec les personnages, justement. J'ai beaucoup aimé Alina Gregoriev, la jeune femme qui guide Alexander Zorbach dans ses recherches. Elle est aveugle et de ce fait n'a pas la vie facile, mais elle ne s'apitoie pas sur son sort et essaie au maximum d'avoir une vie « normale ». Elle a une forte personnalité et m'a tout de suite séduite pour cette raison.

Vers le milieu du roman, je pensais avoir trouvé la clé de l'intrigue. Plusieurs indices convergeaient dans le sens de mon hypothèse et je sentais poindre la déception parce que si j'avais vraiment eu raison, c'aurait été beaucoup trop facile. Heureusement, j'avais tort. Je n'ai trouvé la véritable identité du coupable que deux-trois pages avant qu'il ne soit effectivement révélé, et même si cette révélation ne m'a pas fait tomber des nues, elle m'a quand même surprise.
La fin m'a un peu frustrée. Je ne dirai pas que le roman se termine en cliffhanger parce qu'à priori, il n'y aura pas de suite, mais disons qu'il laisse une (grosse) question en suspens et que j'aurais bien aimé savoir si le personnage concerné va s'en sortir ou pas.

En conclusion, je suis plus que satisfaite de cette lecture. Sebastian Fitzek maitrise le suspense psychologique à la perfection et j'ai la ferme intention de lire tous ses autres romans dans les plus brefs délais.
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Il semble qu'un nouveau tueur en série sévisse et Berlin est prise de panique, car les meurtres sont particulièrement violents. En effet, le tueur s'attaque à des femmes en l'absence de leur mari, les tue, leur arrache l'oeil gauche et enlève leur enfant, laissant à la police un ultimatum pour le retrouver. Sauf que jusqu'à présent, les forces de l'ordre sont à chaque fois arrivées trop tard…

Le voleur de regards, ainsi que l'ont surnommé les médias, vient à nouveau de passer à l'acte et Alexander Zorbach, ancien policier aujourd'hui journaliste, capte le message de la police sur sa radio et se rend sur les lieux du crime. C'est cette fois-ci un petit garçon de 9 ans qui a disparu, sa mère ayant été sauvagement assassinée, et la police dispose de 45 heures, pas une minute de plus, pour le retrouver vivant…

Sauf que la présence de Zorbach sur les lieux pousse la police à soupçonner qu'il est le tueur qu'on recherche, ou tout du moins qu'il a un lien avec lui, et qu'il va devoir enquêter pour comprendre en quoi il est mêlé à cette affaire, car de nombreux indices convergent vers lui. Commence alors une course effrénée contre le temps pour retrouver le petit garçon vivant, et également pour que Zorbach puisse se disculper.

Voici un roman vraiment intrigant ! Dans sa construction tout d'abord, puisqu'il commence par l'épilogue et que ses chapitres sont numérotés à l'envers (ce que je n'avais même pas remarqué de prime abord…). On en comprend la raison à la fin, quand tout s'éclaire et que la manipulation machiavélique qui pèse sur le journaliste prend tout son poids.

D'autre part, si Zorbach est souvent le narrateur principal de cette histoire, certains chapitres nous mettent dans la peau du jeune garçon séquestré (encore en vie, pour l'instant) et qui tente de s'échapper d'un immonde piège, ainsi que parfois d'autres protagonistes de l'histoire. Autant d'indices qui indiquent la piste à suivre, mais que ni Zorbach ni le lecteur n'arrivent à lire et décrypter…

Impossible de deviner les motivations de ce serial killer particulièrement tordu, et on se bat aux côtés de Zorbach pour y comprendre quelque chose (n'allez cependant pas croire que l'intrigue est trop compliquée, elle est si bien ficelée qu'on s'y laisse prendre tout du long sans avoir un moment de répit !). Pas facile d'enquêter tout en tâchant de répondre aux coups de fil incendiaires de son ex-femme qui l'accuse de ne pas s'occuper correctement de son fils, et tout ça en se cachant de la police… Heureusement, il va faire la connaissance d'une jeune aveugle (ou plutôt, c'est elle qui viendra à lui) qui a eu des visions du tueur et veut l'aider à suivre sa piste.

Fitzek nous offre grâce à ce personnage une très belle description du handicap de la vue. La jeune femme n'a pas la langue dans sa poche et explique sans tabou comment elle arrive non à combattre son handicap, mais à vivre avec, s'aidant de trucs divers pour se faciliter la vie. Sans tomber dans les clichés faciles, ni dans une pitié qui serait vite insupportable, l'auteur arrive à donner une vraie personnalité à Alina, dont les dons de médiumnité sont aussi impressionnants qu'inquiétants.

Bref, j'ai dévoré ce roman sans reprendre mon souffle, et en bien moins que 45 heures ! et c'est l'un des romans de Sebastian Fitzek que j'ai préféré. J'ai adoré me faire manipuler, sans pour autant être perdue dans une intrigue trop complexe et me faire malmener par un stress en constante augmentation au fil des pages. La tension est palpable et permanente et j'étais bien loin de deviner quoi que ce soit sur l'identité du tueur, et sur le vrai déroulement des faits, et leur signification.

A lire !
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C'est la quatrième fois.La quatrième fois qu'une maman est découverte morte, la nuque brisée.Dans leur main, un chronomètre, chronomètre qui se déclenche en général à l'ouverture de la main et qui lentement mais inexorablement fait défiler le temps à l'envers.Les policiers ont alors 45 heures pour retrouver l'enfant de cette femme, les policiers ou le père car celui ci est mis à contribution. ...Jusqu'ici , ils n'y sont pas parvenus et l'enfant est retrouvé mort , l' oeil gauche énucléé.D'où le surnom morbide donné à cet assassin pas comme les autres par les journalistes.

Parmi ces journalistes il y a Alexander Zorbach, petite quarantaine, séparé de sa femme à cause de son travail , celui d'avant car il a été policier, spécialisé comme médiateur lors d'évenements comme des prises d'otages. La dernière affaire sur laquelle il est intervenu a mal tourné et il a rendu son insigne.Pas un jour sans qu'il ne pense à ce qui s'est passé sur ce pont.

Alors, cette histoire de Voleur de regards , il y fait attention et quand il apprend par la radio de la police conservée illégalement qu'un quatrième cadavre dû à cet individu a été découvert, il fonce sur les lieux. Cette fois, ce n'est pas un mais deux enfants qui ont disparu,des jumeaux, Tobias et Léa. Cette fois, la victime n'est pas tout à fait une inconnue...

Les choses se compliquent pour lui car son ancien collègue lui demande comment il a pu savoir vu que les codes ont été changé , les policiers craignant que l'assassin puisse capter leurs conversations...Et, chose encore plus troublante, le portefeuille qu'Alexander avait perdu est retrouvé à quelques pas du lieu du crime...Les soupçons commencent à peser sur l'ex flic qui n'a plus que 45 heures (et 7 minutes mais il l'apprendra plus tard) pour parvenir à trouver le monstre et ainsi se disculper.

Il n'aura pas d'autres solutions que de fuir, en cela aidé par une jeune femme, Alina , une aveugle dotée d'un don de "vue" .Ça y est , je vous ai arraché un sourire! Non? Alina est une thérapeute , spécialisée en shiatsu qui , au cours d'une séance avec un homme prétend avoir eu , en le touchant,des visions de meurtres,et même, elle voyait et entendait comme si elle était ce patient: Pour elle, pas de doutes, elle était avec le Voleur de regards.

Un nouveau roman de Sebastien Fitsezk s'espère, s'attend, se convoite, se pré-commande (Ben oui...) se dévore fièvreusement. Ce petit génie Allemand du genre est connu depuis Thérapie, Ne les crois pas, le briseur d'âmes et Tu ne te souviendras pas ,

Celui là ne m'a pas déçue, vous l'avez sans doute déjà compris.Il est construit bizarrement, à l'envers.Vous commencez par l'Epilogue et les paroles d'Alexander Zorbach

"Car l'histoire de l'homme dont les yeux pleurent des larmes de sang, de l'homme qui presse contre lui un paquet informe , un paquet de chair humaine qui, quelques minutes plus tôt, respirait, aimait et vivait, cette histoire n'est ni un film, ni une légende, ni un livre.

Cette histoire est ma destinée

Ma vie

Car l'homme qui, au paroxysme de son calvaire, comprend qu'il commence seulement à mourir, c'est moi.

Puis nous passons au dernier chapitre intitulé la fin et nous comprenons alors qui est Alexander Zorbach et pourquoi il n'est plus policier.

Si ce jour là,sur le pont, j'avais tué un être innocent je devrais payer pour mon erreur.Je le savais. Seulement,je ne me doutais pas que ce jour viendrait si vite.

Nous entrons dans son univers familier avec sa famille, son fils Julian avec lequel il passe peu de temps, pris par son travail,jusqu'à ce jour où il va avec lui donner des jouets dont il ne se sert plus aux enfants malades à l'hôpital et que, à la recherche de son portefeuille peut être tombé dans la voiture il entende ce fameux code "CY4 ,Le voleur de regards venait d'entamer sa quatrième partie" qui lui fera oublier Julian et partir sur les lieux du crime.

Puis le décompte débute avec la parole donnée en alternance aux différents protagonistes de l'histoire à commencer par le petit garçon disparu Tobias, ce qu'il ressent, ce qu'il fait pour tenter de se sortir de cette situation. Même si je mets un bémol pour cette partie là, trouvant que Sebastien Fitzek donne une maturité et une débrouillardise bien trop grandes pour un enfant de 9 ans, je ne peux m'empêcher de dire que cet auteur a le génie pour jongler avec les mots.Dans des pages incroyables, il parvient à donner corps à l'obscurité, à expliquer ce que quelqu'un peut ressentir dans le noir le plus absolu , sans repères, l'angoisse la plus profonde des enfants puisqu'elle se rapproche du néant. Lisez , vous m'en direz des nouvelles.

Et puis doucement nous remontons le temps au fur et à mesure que les heures passent, que les fausses pistes s'accumulent, que les policiers s'acharnent sur le mauvais coupable puisque tout converge vers Alexander Zorbach , que ce dernier recoupe avec acharnement les pistes,de plus en plus désespéré, anéanti ,que le Voleur de regards écrit à Alina (mais oui, les aveugles font de l'ordinateur aussi) pour chercher à expliquer le pourquoi de ses actes,un jeu, selon lui, prenant sa source dans son enfance,thème de thriller psychologique récurrent. Inéluctablement,oui, le temps s'égrène, l'angoisse monte : réussiront ils à retrouver à temps les enfants? Que veut démontrer cet assassin en mettant les liens paternels à l'épreuve, pourquoi a t il engagé cette partie avec le journaliste, à quelle fin? Et puis nous arrivons au final, nous laissant pantelants, encore sous le coup d'émotions intenses et le dernier round , KO debout.

Sébastien Fitzek, outre un suspense, une progression dans l'intrigue implacablement maitrisée, fait de son roman une analyse la plus précise possible du monde de l'obscurité, de la cécité psychologique( comme dans beaucoup de romans policiers) mais aussi physique par le biais du personnage d'Alina, jeune femme aveugle depuis l'âge de 3 ans, ce qui est différent d'une aveugle née ainsi. Nous entrons dans un monde parfaitement inconnu de nous , voyants ,avec des réflexions sur nos façons d'être, nos a priori , nos maladresses vis à vis de ce handicap. Une belle leçon d'humanité en plus d'une intrigue policière menée de main de maître.Chapeau Monsieur Fitzek!

Je vous conseille de lire aussi les remerciements écrits à la fin...C'est bourré de renseignements sur un ton humoristique qui allège quelque peu nos angoisses. Et maintenant , je ne peux que dire: A quand le prochain?
Lien : http://passionsenpelemeledep..
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Une vague de crimes d'une cruauté sans précédent s'abat sur Berlin. Un tueur en série s'infiltre dans les foyers en l'absence du père de famille, tue la mère, enlève l'enfant et accorde un ultimatum à la police pour le retrouver.
Passé cet ultimatum, l'enfant est assassiné. En référence à l'oeil gauche qu'il prélève sur ses victimes, les médias lui ont attribué un surnom : le Voleur de regards
Alexander Zorbach, un ancien policier devenu journaliste, se rend sur une nouvelle scène de crime. Une mère de famille a été assassinée et son fils de 9 ans a disparu.
Alexander se retrouve pris dans l'engrenage du jeu machiavélique auquel se livre le Voleur de regards, qui veut lui faire porter le chapeau.
Zorbach a 45 heures pour retrouver l'enfant et prouver son innocence. le compte à rebours est lancé…
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Pour Alexander, le compte à rebours a commencé. A l'image de la série télé 24h, le personnage principal se retrouve pris en engrenage pour sauver des enfants d'une mort certaine et par la même occasion prouver son innocence dans l'affaire dont il est question. Alexander est un ancien policier qui s'est reconverti dans le journalisme suite à une tragédie : il a du tuer une mère pour sauver un nourrisson. Cet événement le hante et il ne peut s'empêcher de se sentir coupable malgré le fait qu'il ait sauvé la vie de ce petit garçon. Pourtant, cela ne l'empêche pas d'enquêter pour son journal sur des meurtres et de rester au fait sur les enquêtes policières. Quand celui-ci entend sur les ondes de la police que la corps d'une femme a été retrouvé, il se précipite sur les lieux du crime pressentant dans cet acte un nouveau meurtre du « Voleur de regards » sur lequel il ne cesse d'écrire. Mais si tout cela n'était juste qu'un piège pour le rendre suspect ? Sa fuite et sa volonté de vérité le mettra sur le chemin d'une jeune aveugle médium qui va tenter de l'aider.
Dès les premiers pages, l'auteur nous met dans l'ambiance de l'intrigue avec un avertissement sur ce qui nous attend au fil des pages, et des chapitres qui s'écoule en sens inverse : on commence par le final puis les chapitres découlent jusqu'au dénouement. Une présentation originale qui donne le rythme au récit. L'allure de l'intrigue est soutenu. le compte à rebours haletant de 48h pour notre héros nous tourmente et nous pousse à dévorer les pages pour connaître l'issu. Sébastian Fitzek nous propose ici un thriller palpitant avec de nombreux rebondissements et le final m'a laissé sur place : elle nous laisse présager une suite intéressante car cet ouvrage n'est qu'un préambule aux événements qui vont poursuivre le héros. Un joli thriller psychologique à découvrir.
Lien : http://sariahlit.blogspot.fr..
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