Passager 23

''Love...exciting and new..
Come aboard , we're expecting you !....''
'' La croisière s'amuse '' , vous vous rappelez ? Eh bien...oubliez !
''Le Sultan des mers '' , cet énorme paquebot de croisière
n'est pas vraiment le '' love boat '' de la série télévisée !
Matin Schwartz , policier tête brûlée risque-tout ,
agent infiltré dans la pègre , embarque sur ce navire ,
non pas pour siroter des cocktails sur une chaise longue
en admirant les couchers de soleil sur l'océan ,
mais pour enquêter sur la disparition mystérieuse de passagers
( dont sa femme et son fils ) et sur la réapparition encore plus énigmatique d'une fillette disparue huit semaines plus tôt
sur ce même paquebot .
Rapidement , il va être plongé dans une histoire folle ,
dans les entrailles du géant des mers .
Au coeur de l' intrigue : les suicides de passagers
et les enfants abusés sexuellement .
Des chapitres courts apportant tous , sans exception ,
leur lot de rebondissements , révélations et péripéties , rendent
la lecture addictive et donnent beaucoup de rythme à l'histoire.
Le lecteur est tenu en haleine du début à la fin .
J'avais fait connaissance de Sébastian Fitzek avec " Le somnambule " , roman qui ne m'avait pas emballé ; mais avec "Passager 23 " ,
même si le développement de l'histoire n'est pas toujours
crédible , j'ai passé un très bon moment !

J'aime la mer, sa beauté, son immensité, les trésors de biodiversité qu'elle recèle... mais je n'aime pas les croisières, ça ne m'amuse pas du tout... D'abord parce que je n'ai pas le pied marin : torturée par le mal de mer dès que je monte dans un bateau, je préfère profiter de la mer depuis la terre ferme. Et puis, en toute honnêteté, je partage l'avis de Martin, le héros de « Passager 23 » : une croisière, c'est « une foire au tourisme de masse » (p.42). Payer une petite fortune (au vu de mes revenus personnels) pour m'enfermer avec un tas de gens sur une espèce de ville flottante à l'impact environnemental désastreux, tant en terme de production de CO2 que d'influence négative sur la capacité de récupération des écosystèmes marins, très peu pour moi… (*)

« Bon… l'écolo… tu arrêtes ton discours bobo là ? C'est du livre de Sebastian Fitzek dont on parle ! » Ah oui… pardon… Bref, je n'aime pas les croisières et, du coup, après avoir lu le livre de Fitzek, je crois que je vais les aimer encore moins…

Pour imaginer l'intrigue de son roman, l'auteur part d'un constat tout à fait réaliste : suicide, accidents… chaque année, des passagers disparaissent des paquebots lors des croisières. (Rien que ça, ça ne donne pas non plus envie de faire une croisière !). Voilà de quoi alimenter un thriller angoissant truffé de suspense et de rebondissements. Sur le Sultan, « Passager 23 », c'est le code pour désigner ces disparus. Mais que se passe-t-il quand un passager 23 refait surface ? Et quand ce passager 23 est une petite fille qui a disparu en même temps que sa maman ? Martin Schwartz, un flic torturé par la disparition de sa femme et de son fils pendant une croisière sur ce même bateau, va devoir, un peu malgré lui, mener l'enquête…

A aucun moment, je ne me suis doutée de la tournure que prendraient les événements et du dénouement final. C'est finement mené et, même si on cherche à démêler les fils et à retisser le tout, à chaque fois un nouveau fil vient se nouer quelque part. le style de Fitzek est direct, précis et très réaliste. Il m'a donné le mal de mer plus d'une fois et pas seulement parce que je me suis imaginée les roulis sur le paquebot arrêté en pleine mer… J'ai réellement pu m'immerger dans le flot des événements, avalant les pages l'une après l'autre, émergeant finalement de ma lecture en me disant que Fitzek est définitivement un maître en matière de thriller.

A ne surtout pas lire si vous décidez d'embarquer sur un paquebot mais à conseiller vivement !

(*) Toutes mes excuses auprès des personnes de mon entourage qui apprécient les croisières… je vous aime quand même hein !

Ce thriller transatlantique fait le job... mais guère plus. Il y a de bonnes idées toutefois avec ce Martin, policier de l'extrême, à la fois meurtri par l'existence et héros ordinaire... Ces meurtres ou ces disparitions en série sur des navires de croisière qui sont autant de parenthèses hors du temps et de l'espace, des lieux véritablement hors de la société ordinaire et un no man's land judiciaire... On y retrouve la question fondamentale du "éthiquement" ou du "écologiquement correct" de telles croisières où Monsieur et Madame Tout-le-monde embarquent à bord de ces atroces villes flottantes... et celle des conditions de vie et de travail du personnel naviguant... Et surtout, y sont abordés les thèmes de la maltraitance des enfants et de la perversion des adultes, des bouleversements psychologiques extrêmement graves et durables que cela entraine...
Malheureusement, le tout est noyé dans une épaisse sauce indigeste (on embarque pas sur Le France, autres temps, autres moeurs...) et dans des circonvolutions rocambolesques si bien qu'au final, je n'y ai pas vraiment cru.

Mon premier roman de Sebastian Fitzek et je suis agréablement surprise. J'ai beaucoup aimé son style, sa manière d'orchestrer l'histoire et de nous tenir en haleine du début à la fin. Un déroulement surprenant, on ne se doute pas de la tournure des événements. Un très bon thriller.

Sebastian Fitzek nous emmène sur le Sultan, un immense bateau de croisière où se cache de terribles secrets. On va de surprise en surprise, on ne se lasse jamais. Un roman qui se lit très vite, personnellement je l'ai dévoré tant je voulais savoir la fin. Si l'on veut commencer à lire des polar/thriller, je le conseillerai c'est sur.

Franchement, j'ai adoré la lecture de ce thriller. C'était mon premier roman de cet auteur et il faut dire que je ne suis pas du tout déçue.
C'est vrai que ça refroidit peut-être si on envisage d'aller faire une croisière mais bon...
L'intrigue est super. Les personnages sont attachants. L'histoire est vraiment bien cousue.
Bref je me suis régalée.

Je ne peux que conseiller ce livre que j'ai trouvé très bon, dans sa construction comme dans son style. Sebastian Fitzek a su créer des personnages complexes, avec un background très fouillé. Il donne l'impression d'avoir pensé à tout. Il a en tout cas imaginé des situations qui ne m'auraient même pas effleuré l'esprit, que je pensais pourtant avoir tordu^^...
Lien : https://leslecturesdesophieb..

Concernant la couverture, elle est tout à fait dans le thème, entre le pont du paquebot avec ses transats, le bastingage et l'océan sombre de l'autre côté. J'aime aussi beaucoup la couleur de l'océan qui remplit un peu le titre. Vous l'aurez compris, c'est une couverture qui, pour moi, fonctionne très bien.

Concernant la plume, j'ai été une nouvelle fois très heureuse de retrouver celle de Sebastian Fitzek. Elle est toujours aussi fluide et agréable, addictive et mordante. L'auteur prouve une nouvelle fois qu'il sait créer des personnages à la fois simples et complexes, toujours très bien fouillés et travaillés psychologiquement. Un gros plus pour moi : vu que ce livre se passe sur un paquebot, ça évite les noms de quartiers allemands imprononçables. lol

Martin Schwartz est flic. Plus que ça, il a même fait des études en psychologie et est souvent parti en mission d'infiltration. Mais, depuis cinq ans, il les enchaine et prend de plus en plus de risques. Il faut dire que depuis la mort de sa femme et de son fils, il n'a plus goût à rien et fait peu de cas de se préserver. Il n'attend plus rien de la vie, alors pourquoi prendre soin de lui ?

Un jour, il reçoit un coup de fil d'une étrange vieille femme qui lui demande de la rejoindre à bord du paquebot le Sultan des mers. Elle aurait des informations sur la mort de sa famille, survenue sur ce même bateau.

Vous comprendrez que, malgré ses réticences, Martin s'y rendra tout de même. Ben oui, sinon il n'y aurait pas d'histoire ! lol Ce qu'il va découvrir ira, bien entendu, au-delà de l'histoire même de sa famille. Il va mettre le doigt dans quelque chose qu'il n'aurait jamais imaginé, même après toutes ses années au sein de la police.

Notre personnage principal est donc Martin. Comme dit plus haut, c'est un homme brisé qui se donne corps et âme pour son métier, la seule chose qu'il lui reste, même s'il maltraite le premier et que la seconde est en miettes. Pour autant, je n'irais pas jusqu'à dire qu'il est suicidaire, du moins pas directement, sinon il serait passé à l'acte depuis longtemps. Ce qui le tue le plus à petit feu, c'est le fait de ne pas comprendre le geste de sa femme qui a choisi d'entraîner leur fils dans la mort. C'est là, quelque part, ce qui le maintient en vie : découvrir la vérité.

Mais si Martin est n'est plus que l'ombre de lui-même, ses capacités intellectuelles, elles, ne sont pas diminuées pour autant. Son esprit d'analyse et de déduction fonctionne toujours à plein régime, tout comme son sens de la justice. le tout est juste un peu entaché par de violentes migraines, des effets secondaires de sa dernière mission. C'est un personnage que j'ai trouvé intéressant et bien travaillé. J'ai pris beaucoup de plaisir à mener l'enquête à ses côtés.

Mais notre policier n'est pas le seul personnage qui fera entendre sa voix, ce que j'apprécie grandement dans un livre. Nous trouverons aussi le commandant, l'armateur, un docteur, une adolescente... et principalement deux femmes, deux mères en vacances avec leur fille, dont la traversée va être plus qu'éprouvante... Ces deux points de vue cassent un peu l'enquête principale du roman et évitent à l'histoire de s'essouffler en donnant autre chose au lecteur. Cela fonctionne très bien. J'adore !

J'ai donc plus qu'aimé le déroulement de ce roman qui nous donne à la fois de l'action et de la réflexion, de l'émotion et du suspense. Quelques frissons aussi. Nous sommes amenés à réfléchir en même temps que les personnages pour tenter de comprendre ce qu'il se passe au sein de ce gigantesque paquebot.

L'un des thèmes abordés, que je ne dévoilerait pas pour en pas vous spoiler, est très peu utilisé. Il ne me semble l'avoir croisé qu'une seule fois, et encore ce n'était pas là le sujet principal. Il n'en reste pas moins qu'il existe réellement et qu'il fait froid dans le dos, autant que son inverse.

Ce qui nous fait aussi frissonner, c'est que les statistiques données dans ce roman sur les disparitions durant les croisières sont authentiques. En moyenne vingt-trois personnes par an.

En revanche, il y a quelques détails non expliqués qui me laissent un peu perplexe.
/!\ /!\ /!\ Spoilers sur le blog /!\ /!\ /!\

Concernant la fin je n'avais pas du tout vu venir les choses. Wow, quelle fin, quels rebondissements et quelles révélations ! Alors oui, cela peut sembler un peu tiré par les cheveux, mais personnellement presque plus rien ne m'étonne avec l'être humain... Il y a cependant une révélation qui m'a bien paru un peu trop grosse pour être crédible.

En résumé, ce livre est passé à un cheveux du coup de coeur. J'ai vraiment été à fond dedans et à partir de la moitié, il a été impossible pour moi de le lâcher avant de l'avoir terminé (ce qui m'a valu une toute petite nuit de moins de trois heures lol). Sebastian Fitzek sait nous créer des personnages de qualité et très travaillés psychologiquement, il nous le prouve encore ici. Mais l'histoire n'est pas en reste et mêle avec brio action, réflexion, émotion, frissons et suspense, avec des thèmes réels et forts. Un cocktail qui, m'a tout de suite séduite et m'a entraînée dans difficulté aucune à bord du Sultan des mers.
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Un très bon suspense avec ce roman dont l'histoire se déroule sur un paquebot d'où l'on ne peut s'échapper ! Des pièces secrètes, des enfants qui disparaissent… et qui réapparaissent… Vraiment très bien mais qui pourrait vous faire changer d'avis si vous envisagez de partir en croisière !!

Ca y'est, je suis réconciliée avec Sebastian Fitzek après ma déception du Colis.
Mais comme je le disais dans une précédente chronique, avec lui, pour moi, c'est toujours quitte ou double !

On embarque à bord du Sultan des Mers, un immense paquebot de croisière. Et on part d'un constat véridique : le nombre de portés disparus en mer pendant les croisières. Suicides ? Meurtres ? Difficile à dire... car les corps ne sont jamais retrouvés. Mais il y a quand même les revenants, les Passagers 23 comme on les appelle dans le milieu.

On suit la vie périlleuse et l'enquête de Martin, un flic qui n'a plus rien à perdre car il a déjà perdu l'essentiel de sa vie justement à bord de ce paquebot 5 ans auparavant : sa femme et son fils, qui se seraient jetés par dessus bord.

Les blessures du passé se réouvrent en même temps que l'enquête su la réapparition de la petite Anouk à bord du paquebot.

Un huis-clos comme on les aime : super bien construit, on navigue entre les suspects, noyés dans les fausses pistes et les conflits d'intérêt, et on suffoque quand on apprend la vérité, submergés par les émotions.

Du thriller psychologique comme Sebastian lui-même a le secret !
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