Thérapie

Construction intéressante, scénario bien ficelé, une lecture-détente rapide et jouissive

Complétement captivée par ce thriller - psychologique. Impossible de le lâcher une fois commencé, génial !

Viktor Larenz est psychiatre à Berlin où il vit avec sa femme et sa fille Jozy, 12 ans. Mais cette dernière est atteinte d'une mystérieuse maladie qui ne fait qu'empirer. Viktor est donc en train d'attendre sa fille dans la salle d'attente d'un énième docteur mais celle-ci ne sort pas du cabinet et personne ne se rappelle avoir vu quoi que ce soit d'étrange. Quelques années plus tard, Viktor est lui-même interné en hôpital psychiatrique et décide enfin de parler au docteur Roth, qui s'occupe de lui. Il va alors lui raconter ce qui s'est passé quatre ans après la disparition de Jozy, quand il a voulu s'isoler dans sa maison de vacances sur une île de la Mer du Nord et qu'une mystérieuse inconnue est venue le consulter pour des symptômes de schizophrénie qui lui laisse penser qu'elle sait quelque chose sur ce qui est arrivé à Jozy …
Cela faisait un petit moment que ce titre trainait dans ma PAL mais la rencontre littéraire de la bibliothèque a enfin provoqué cette lecture car il faisait partie des titres sélectionnés. Et j'ai eu beaucoup de plaisir à le lire car l'ambiance et l'histoire sont vraiment prenantes : on se demande ce qui est vrai, ce qui s'est passé, si les personnages font partie d'une hallucination ou non, le tout en étant plongé le plus souvent dans une atmosphère lourde et oppressante sur une ile perdue de la Mer du Nord. Pourtant, quand j'ai commencé cette lecture, je trouvais qu'elle pouvait faire penser à d'autres romans du même genre mais j'ai été très vite prise dans l'ambiance et j'avais du mal à lâcher le livre. Les alternances d'époque ne sont pas un problème pour suivre mais c'est plutôt le côté étrange de l'histoire qui perturbe le lecteur et fait qu'il ne sait plus où il est et quoi croire. Quant à la fin, je m'en suis un peu doutée mais les différents rebondissements ont été les bienvenus pour maintenir un intérêt de lecture toujours constant ! Pas de doute, dès mon retour de vacances, je m'en vais emprunter les autres titres de cet auteur à la bibliothèque !

Merci à Sheen pour cet échange !

J'ai lu e livre d'une traite, il est superbement bien ficelé, on formule des hypothèses en même temps que le personnage, on évoque celle qui est la solution mais sans y croire, et puis paf !

D'autant que l'auteur est super bien documenté, tout paraît réaliste, les symptômes, les syndromes, le récit dans son ensemble...

Tellement bluffant que je suis pas sûre d'avoir vraiment tout compris...


Juste génial, à recommander, en particulier si vous aimez jouer aux apprentis détectives pendant vos lectures !

La majeure partie du bouquin se déroule sous la forme d'un huis clos entre le Dr Larenz et Anna, et, autant vous prévenir tout de suite la confrontation vous mettra les nerfs à vif ! Bienvenue au coeur d'une folie pas franchement ordinaire, au départ on se demande si « folie » (au sens large du terme) il y a, puis au fil des pages on se demande lequel des deux protagonistes est le plus atteint. Et peu à peu les pièces s'imbriquent les unes avec les autres, les choses prennent forme et on se dit que ce mec (Sebastian Fitzek, l'auteur) est un génie machiavélique ! Pour un premier roman on peut dire que l'auteur réussit un coup de maître, jusqu'à la dernière page il nous tiendra en haleine et de fait le bouquin se lit quasiment d'une traite tant on veut comprendre le pourquoi du comment de l'intrigue (même quand on commence à deviner en totalité ou en partie la vérité, l'auteur nous réserve encore quelques surprises de taille).
Lien : http://amnezik666.wordpress...

Mon avis : Je ne connaissais pas du tout cet auteur allemand mais aprés un petit tour sur le net j'ai trouvé quelques bonnes critiques et décidé de le découvrir ; je dois dire que j'ai été agréablement surprise . Je sais qu'en novembre 2009 il est paru un nouveau livre de Sebastian Fitsek "Ne les crois pas", je compte bien me le procurer et me tenir au courant de ces nouvelles parutions.

J'aime beaucoup les thrillers psychologiques et là je n'ai pas été déçue ; nous avons tous les ingrédients pour faire un bon livre. L'écrivain aborde la schizophrénie d'une maniére innovente et assez inhabituelle mais dommage, car au bout de quelques pages, j'avais déja deviné ce qu'il allait se passer à part le dénouement qui est sans aucun doute une surprise.

Toutes les critiques vues sur les blogs et autres parlaient d'originalité dans l'histoire et si je n'avais pas dans l'année lu "Le passager" de Patrick Senecal, le livre aurait été un vrai coup de coeur mais l'histoire y ressemble beaucoup surtout dans l'approche de la folie hallucinatoire.

J'ai apprécié la structure du livre : des chapitres courts qui donnent beaucoup de rythme à l'histoire et aussi des dialogues qui vous font tourner les pages sans vous arrêter. le passage dans l'île était trés étoufffant durant la tempête et je me suis dit que ce huis clos ne pouvait que mal se terminer.
Une trés bonne lecture que je conseille à tous les amateurs de thrillers angoissants.
Lien : http://lisalor.loulou.over-b..

bon thriller avec des rebondissements , du suspense qui vous tient en haleine du début à la fin
La fille du psychiatre Viktor Larenz qui souffrait d'une grave maladie a disparu.
4 ans plus tard , toujours pas de nouvelles mais pas de cadavre non plus ; c'est alors qu'une inconnue sonne à sa porte (Anna ) romancière qui souffre de troubles psychiatriques et qui lui raconte des histoires à dormir debout qui semblent avoir un lien avec la disparition de la fillette

Un huis clos de la mort qui tue, dantesque, oppressant, angoissant, le genre de truc qui ne vous lâche pas ! Pire, ça vous colle aux doigts.

Plus que dévoré puisque entamé ce matin et terminé le soir même. Je ne voulais pas m'arrêter avant le mot "fin".

A se demander ce que certains auteurs fument avant d'écrire de pareilles histoires ! C'était dingue, mais d'enfer, des comme ça, j'en redemande.

C'est quoi l'histoire ?

Ancien psychiatre, le docteur berlinois Viktor Larenz n'est plus le même homme depuis la disparition de sa fille, il y a quatre ans.

Il va tellement mal qu'on le retrouve sanglé sur une table. Pas pour se faire torturer, nein ! Il est juste comme qui dirait un peu à l'asile... Un médecin l'interroge : le docteur Roth (Weiller ?).

Que s'est-il bien passé depuis le début où sa gamine disparait sans laisser de trace alors qu'elle attendait dans la salle d'attente d'un médecin, pendant que papa faisait une vidange aux toilettes du coin ??

Alors notre ex-psy commence le récit de ce qui s'est passé dans sa maison de campagne, sur l'île de Parkum, où il est allé s'isoler et où il se fait emmerder par une femme qui veut qu'il la prenne comme patiente. Refusant au début, il lui laissera ensuite raconter son histoire.

Et c'est là que tout commence... Anna Spiegel est une romancière qui prétend souffrir d'une forme rare de schizophrénie : les personnages de ses récits prennent vie sous ses yeux.

Son dernier roman avait pour héroïne une fillette qui souffre d'un mal étrange et qui s'évanouit sans laisser de traces...

Tout ce qu'elle racontera à l'ancien psychiatre, c'est comme si elle racontait l'histoire qui s'est passée après la disparition de Josy, la petite fille.

L'île est coupée du monde suite à une tempête et des choses étranges se produisent, me faisant douter de la santé mentale de tout le monde, de celle de l'ancien psy, d'Anna, de celle du maire de l'île...

J'vous ai dit qu'Anna est vachement dérangée ? de plus, les révélations du détective (qui avait recherché la fille de Viktor) sur sur cette arrangée du ciboulot n'arrangent pas les choses.

On sent bien qu'Anna n'a pas le gaz à tous les étages et que ses frites ne sont pas toutes dans le même cornet... D'ailleurs, elle fou la trouille.

Toute fière de moi, je croyais avoir entrevu le "truc", la solution à tout, mais en fait, je n'avais rien vu, ou juste aperçu la pointe de l'iceberg. Mais juste la pointe... le touti riquiqui.

Dans les dernières pages, ce furent des révélations en rafales, et je me les suis toutes prises en pleine poire.

Encore pire que ce que j'avais pensé. Et c'est là que toutes les pièces du puzzle se mettent en place et que la pièce tombe pour le jackpot !

Bravo à l'auteur que je remercie pour le formidable coup de pied au cul qu'il m'a fichu. C'était du costaud.

Tellement dingue ce livre que j'ai même douté de ma propre santé mentale...

Bon, je vous laisse, des peintres en bâtiment viennent d'entrer. Enfin, ils ressemblent à des peintres. Ils sont vêtus de blanc, avec une petite calotte blanche...


Livre lu dans le cadre du challenge "Thrillers et polars" de Liliba.
Lien : http://the-cannibal-lecteur...

Très bon roman, qui laisse le suspense jusqu'au dernier moment.
Quand on a un esprit logique,et une vision des évènements très cartésienne il est très difficile de suivre les méandres d'un personnage atteint de la maladie de Münchhausen et de schizophrénie. Néanmoins, la fin m'a davantage plut que les deux premier tiers, j'ai même failli arrêter de le lire.
Bon, je ne regrette pas car cette lecture était quand même agréable.

Le point fort de ce roman, c'est que le lecteur n'a aucune seconde de répit. L'auteur nous plonge tout de suite dans une atmosphère mystérieuse et étouffante qui s'épaissit au fur et à mesure de la lecture. L'ambiance est assez importante: cette petite île perdue, battue par le vent, coupée de tout, est propice aux événements étranges. C'est d'ailleurs pour cela que le lecteur acceptera facilement certaines incongruités qui, pourtant, sont très grosses. Par exemple, je n'ai pas bronché quand il est dit à plusieurs reprises que malgré la pluie, les vêtement et les chaussures d'Anna Spiegel sont immaculés lorsqu'elle arrive chez VViktor. Je me suis demandé comment l'auteur allait résoudre ce genre d'énigmes, mais je ne m'inquiétais pas, Sebastian Fitzek les pointant du doigt plusieurs fois, il voulait que le lecteur se les rappelle bien, et n'oublie pas de chercher leur résolution dans la solution.
En outre, les rebondissements s'enchaînent très rapidement.

Bien sûr, certains aspects de la structure sont quelque peu déloyaux. Par exemple, le prologue est un moment haletant qu'il sera difficile de replacer dans le temps. C'est intéressant, car cela complique un peu la tâche du lecteur, mais je trouve cette ficelle un peu facile.
J'ai bien conscience que ce reproche est du pinaillage. ;-)
D'autre part, il y a quand même des chapitres où il ne se passe rien, comme le chapitre 16, par exemple. Ces chapitres pourraient être inutiles, cependant, ils sont une petite pause pour le lecteur, et ils trouvent leur intérêt à la fin, car ils expliquent de petits détails.
[...]
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