Thérapie

👀 Classique… ou pas ?
En trois mots : psychologique - disparition - île

« Là où, quatre ans après la tragédie, il comptait remettre de l'ordre dans sa vie. Là où il espérait trouver le recul nécessaire pour prendre un nouveau départ. Et où il devait au contraire perdre tout ce qu'il avait. »

➡ Thérapie c'est un thriller psychologique en apparence assez classique qui aborde pourtant un thème moins courant que je n'avais croisé qu'à une seule reprise.

➡ La tension reste présente tout au long du livre, pas de répit, l'angoisse est bien là. Il est complexe de démêler le vrai du faux, tout semble flou pour le lecteur… comme pour le personnage principal d'ailleurs.

➡ Certaines révélations sembleront pourtant évidentes… mais l'auteur a tout de même réussi à me surprendre sur la fin. Ce qui a conclu le roman sur une bonne note car j'étais très loin d'avoir tout deviné !

Josy est atteinte d'une maladie que personne n'arrive à diagnostiquer et disparait en se rendant chez son médecin. 4 ans après, son père, Viktor, psychiatre toujours à la recherche de sa fille, reçoit la visite d'une romancière qui voit apparaitre ses personnages. Et son dernier roman parle de la disparition d'une fillette ...
Pour un premier roman, on peut dire que cela promet, il y a clairement du potentiel. Ce livre joue avec nos nerfs dans une ambiance particulièrement stressante. Encore une découverte d'un auteur intéressant à suivre.

Jusqu'où un père est capable d'aller pour retrouver sa fille ?

Jozy, la fille du psychiatre renommé Viktor Larenz, est gravement malade. Elle présente de nombreux symptômes mais aucun médecin n'arrive à la soigner. Lors d'un énième rendez-vous chez un spécialiste, alors qu'elle patiente dans la salle d'attente pendant que Viktor va aux toilettes, elle disparaît. Son père va alors abandonner sa vie et essayer de la retrouver, quoi qu'il en coûte.

Je pense que j'ai lu ce livre au mauvais moment. Je le lisais sur ma liseuse quand elle m'a lâchée en plein milieu, du coup j'ai fini ma lecture sur mon portable, rien d'idéal.
Je comprends néanmoins qu'il soit addictif quand on est totalement plongé dedans (je ne l'aurais pas terminé sur mon portable sinon). L'auteur nous manipule complètement, il nous amène sur une piste, finalement nous perd pour mieux nous guider.

Comme dans tous les livres de Sebastian Fitzek, l'intrigue est diablement bien ficelée. On ne sait plus qui est le malade, qui est le médecin, qui est la victime ou qui est le bourreau. C'est oppressant, angoissant, on est manipulé et on en redemande.

Je viens de tourner la derniere page. Je me doutais tout au long du récit d'une bonne partie de la fin (mais pas totalement!)
Ce huis clos est parfois étouffant et j avoue que l auteur sait jouer sur le suspens car on tourne les pages malgré nous. Les chapitres sont courts et cela aide bien à se dire "allez encore un"!
Difficile d'en dire plus sans devoiler l'intrigue. En tout cas, on passe un bon moment de lecture.

Plus qu'une thérapie, un labyrinthe, où l'on se perd sans pouvoir se convaincre d'en trouver à un moment la sortie.
Le mystère des pathologies psychiatriques surpassé par l'esprit tordu des êtres supposés sains d'esprit...
Quel suspense !

Josy, douze ans, la fille du célèbre psychiatre berlinois Viktor Larenz, est atteinte d'une maladie qu'aucun médecin ne parvient à diagnostiquer. Un jour, après que son père l'a accompagnée chez l'un de ses confrères, elle disparaît. Quatre ans ont passé. Larenz est toujours sans nouvelles de sa fille quand une inconnue frappe à sa porte. Anna Spiegel, romancière, prétend souffrir d'une forme rare de schizophrénie : les personnages de ses récits prennent vie sous ses yeux. Or, le dernier roman d'Anna a pour héroïne une fillette qui souffre d'un mal étrange et qui s'évanouit sans laisser de traces... le psychiatre n'a dès lors plus qu'un seul but, obsessionnel : connaître la suite de son histoire.

Ce livre m'a tenu en haleine si bien que je l'ai lu d'une traite.
Le contexte est déjà vu : la schizophrènie et l'internement en hôpital psy.
On sait à peu près où cela va nous mener : "à peu près " fait toute la différence car l'histoire n'est pas forcément previsible dans ses détails qui sont très élaborés.
Je n'en ressortirai pas marquée mais c'est un thriller bien ficelé avec quelques lacunes certes mais j'ai passé 3 heures très sympathiques.
Je l'ai largement préféré à Puzzle de Thilliez par exemple.

Viktor Larenz était un psychiatre renommé dans Berlin, jusqu'à ce que sa petite Josy disparaisse de la salle d'attente d'un confrère, pendant son passage aux toilettes. Elle souffrait d'une maladie impossible à diagnostiquer et il essaimait les RV chez des spécialistes.

A part que la secrétaire et ce fameux confrère lui certifient que Josy n'avait pas RV ce jour là et qu'ils ne l'ont pas vue. Ensuite…. C'est le trou noir.

Quatre ans plus tard, on le retrouve sanglé sur un lit d'hôpital avec une histoire à raconter au docteur Roth. Il lui relate les derniers jours avant la ... verité.

Il était parti s'isoler sur l'île de Parkum avec son chien pour préparer une interview. Surgit alors de nulle part une femme, Anna, qui se dit romancière et atteinte de schizophrénie. Elle est recommandée par un confrère de Viktor. Son problème est que les personnages de ses romans prennent vie. Dans son dernier ouvrage, charlotte est atteinte du même mal que sa petite Josy qui a disparu. Viktor est persuadée que Charlotte est en fait Josy …. Et il veut connaître l'histoire.

S'ensuit alors un huis clos psychologique étouffant et angoissant entre Anna et lui sur une île coupée du monde par une tempête…

Un face à face coupé par des appels téléphoniques, des révélations interrompues à des moments stratégiques, un dialogue où la folie d'Anna semble faire écho à celle de Viktor, des rebondissements parfois incompréhensibles, et une tension permanente…

Bref, une succession de chapitres courts alternant entre passé et présent qui rendent dingues, … comme si leur folie était contagieuse. Une plume incisive et mordante qui tient le lecteur. On se demande vraiment où on va… Et même si on pense avoir deviné une partie de l'énigme, je crois qu'on est loin du compte.

Après le mot « fin », une impression de déjà vu qui m'a turlupiné un moment. Mais j'ai trouvé ! Et maintenant, je fais des exercices respiratoires … pour retrouver ma réalité.

Un bon thriller qui nous emmène en Allemagne pour changer.
J'ai beaucoup aimé la première moitié puis la fin. Je ne sais pas pourquoi à un certain moment j'ai moins accroché. Je trouvais l'histoire un peu longue même s'il y avait des rebondissements. le récit est pourtant bien mené. Il y avait peut-être trop de questionnements de la part du protagoniste.
Pour la fin, j'avais plus ou moins découvert les ficelles sauf pour le dernier twist… et je dois admettre que je me pose encore des questions sur le dénouement final. Car oui, même la fin est très rythmée.
Il s'agit du premier roman de cet auteur et comme j'ai apprécié sa plume, je poursuivrai ma découverte avec plaisir. Je crois d'ailleurs avoir « Le Cadeau » dans ma Pile à Lire.

Sébastien Fitzek, « Thérapie » 309 pages
C'est le 3ème roman de Fitzek que je lis cette année et il s'agit du premier de cet auteur allemand. Et c'est encore un coup de coeur ! Romancier incontournable pour qui aime les thrillers psychologiques !
Alors que le psychiatre Viktor Larenz accompagne Josy, sa fille de 12 ans, chez un spécialiste, elle disparait. Ses parents sont d'autant plus inquiets que la fillette souffre d'une étrange maladie qui l'affaiblit chaque jour davantage.
Lorsque 4 ans plus tard, le psychiatre part sur une ile afin d'échapper à ses angoisses, il reçoit la visite inopinée d'une patiente qui se dit atteinte de schizophrénie. Mais, elle se dit aussi douée d'une étrange malédiction : cette romancière voit apparaître ses personnages peu de temps après les avoir créés. Et parmi eux, une fillette de l'âge de Josy, elle aussi atteinte de la même pathologie. Victor en est certain : cette femme est la clef du mystère de la disparition de sa fille.