AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,87

sur 6797 notes
Gatsby le magnifique est un roman qui m'avait déçu il y a plusieurs années et j'ai voulu lui redonner une nouvelle chance. Pour tout dire il me semble que je l'avais laissé tomber en cours de route, en plein milieu. Déjà qu'il n'est pas épais... Bien m'en a pris d'en reprendre la lecture, mais à partir du début...
C'est sans doute le milieu dans lequel se déroule l'histoire qui m'avait alors agacé.
Le milieu et ses personnages, un milieu mondain, snob, celui d'une Amérique riche, blanche, cynique, raciste, entre les deux guerres...
Mais ce décor ne doit pas nous empêcher d'apprécier la facture de ce roman, son ton, l'histoire qui en est dépeinte, tout cela à sa juste valeur.
Le personnage principal, - Gatsby donc, tarde à entrer en scène et pourtant on le connaît déjà.
Il est fascinant car il ressemble à une légende, on ne sait trop d'où il vient, chacun y va de sa petite musique, il est comme sorti de nulle part.
Il naît peu à peu par les allusions que font de lui les autres protagonistes, qui l'ont connu ou en ont entendu parler, en très bien ou assorti d'une mauvaise réputation. C'est ainsi que le narrateur découvre le personnage avant même d'en faire sa connaissance et s'en fait peut-être déjà une opinion, longtemps à l'avance, attente qui sans doute participe à la fascination que ressent déjà pour lui le narrateur, Nick Carraway, jeune homme de trente ans, pour ne pas dire sa déification. Gatsby semble tout droit descendu de l'Olympe, comme pour venir toucher le monde des humains avec grâce.
Nous sommes dans l'Amérique de l'entre-deux guerres, au temps de la prohibition. Pourtant ici l'alcool coule à flots chez ces jeunes riches, seuls ou en couple. Les hommes sont décrits comme des dandies, les femmes sont dépeintes en sottes. C'est un snobisme d'apparence agréable et joyeuse qui peuplent leur vies.
Ils appartiennent tous à peu de chose près au même monde. Ils se ruent vers l'est à la recherche d'un bonheur insaisissable. Ce sont des enfants gâtés, une génération perdue entre deux guerres.
Ils se livrent à des fêtes somptueuses, comme une farandole effrénée qui n'en finirait jamais. C'est comme un air de jazz qui traverserait leurs nuits.
Ils se sentent légers, beaux, gracieux le temps d'un bal et retombent comme des albatros privés d'ailes, quand les lumières s'éteignent après la fête.
Sont-ils heureux ? Les personnages de ce roman ressemblent à des phalènes agacées par la lumière d'une flamme dans le soir crépitant.
Derrière les fêtes splendides et les paillettes, c'est la fragilité d'une humanité qui est dépeinte.
Gatsby le magnifique, c'est avant tout un roman d'amour, une histoire autour de la désillusion, un rendez-vous manqué, un rêve brisé comme du verre.
Il y a ici comme un parfum de crépuscule, où les pages donnent l'impression de filer vers la mort. C'est comme une voiture lancée à tombeau ouvert sur une route vertigineuse.
C'est une histoire amère. C'est un livre fait de regrets, comme marcher dos au soleil, avec le sentiment d'avoir perdu une partie précieuse de sa vie, la meilleure à jamais...
C'est une fable cruelle, emplie de désenchantement, qui dit la fausseté des gens, qui dit aussi le désarroi et la solitude de l'âme dans ses plis les plus intimes.
Ici tout semble factice, les décors, les bulles de champagnes, les sentiments qui unissent les couples, tout est faux sauf peut-être les déchirures de l'âme.
Sans doute il y a dans le personnage de Gatsby en apparence désinvolte, quelqu'un qui ressemble étrangement à Scott Fitzgerald. Un être fragile, un amoureux transi qui cache ses blessures dans la fête...
L'ultime phrase qui scelle le roman est d'une cruauté implacable : « C'est ainsi que nous avançons, barques luttant contre un courant qui nous rejette sans cesse vers le passé. »
Voilà, il me semble pouvoir vous dire que j'ai sans doute bien fait de reprendre la lecture de ce roman, longtemps après l'avoir abandonnée.
Commenter  J’apprécie          6214
J'avais déjà vu des adaptations au cinéma de ce livre. Redford puis Dicaprio en Gatsby ça en jetait!
Mais j'ai pourtant vraiment apprécié l'oeuvre littéraire.
Les films sont très fidèles, et il ne sert à rien de redire que c'est romantique, mélancolique, triste et désabusé.
Et pourtant les mots ne font pas le même effet. Gatsby nous paraît plus jeune, nous paraît encore un enfant plein d'illusions. Daisy est sans saveur, elle n'existe qu'à peine. J'ai été frappée par le style si fluide de l'auteur, si jazzy, mais aussi par la beauté de ce texte.
La société est dépeinte, les rêves déçus aussi, mais c'est fait de manière plus nuancée, et finalement d'un récit romantique et mélancolique, on retient plutôt l'expression de la vanité d'une vie.
Commenter  J’apprécie          623
Quelle écriture...
Moi qui aime ressentir, j'ai été servie !
J'ai admiré, j'ai pesté, j'ai été émue, énervée, en colère, mon coeur s'est accéléré, j'ai maudis, j'ai tremblé et puis j'ai pleuré.
Je n'avais encore rien lu de Francis Scott Fitzgerald et je n'avais pas vu les films adaptés de ce roman. Je m'attendais à quelque chose de suranné, un genre de photo sépia... eh bien pas du tout.
Je trouve même que Fitzgerald a quelque chose de très moderne dans la construction de son récit et sa poésie est terriblement touchante.
Si ce n'est déjà fait, foncez, lisez ce magnifique Gatsby !
Commenter  J’apprécie          5912
Gatsby le magnifique : encore un livre que j'ai lu 2 fois, et pour lequel il y aura sans doute une troisième !

Mais pourquoi celui-là ? Tout d'abord, pour le charme un peu vintage des années 1920 qui sert de toile de fond au roman. L'opulence et la déchéance, l'insouciance et le désenchantement.

Ce qui m'a aussi beaucoup marquée c'est la langue de Fitzgerald. Une langue très belle, très poétique. Certes, c'est ce qui rend le démarrage du roman assez long ; et avait impatienté la lycéenne que j'étais.
Malgré ce "détail", j'ai été au bout de ma lecture. Et là... l'apothéose ! La tragédie grecque revisitée avec des dandys et des garçonnes ("flappers") sur scène !

Gatsby le Magnifique, c'est un mirage, une illusion, celle du rêve américain. On peut se réinventer, mais pas fuir ce qu'on est, et là ... les personnages sont rattrapés par le Destin.
Ils ont vécu leur rêve, au goût doux amer, puis ils en ont payé le prix ...
Commenter  J’apprécie          570
Nick Carraway a quitté son Middle West natal pour travailler dans la finance à New-York. Par un heureux hasard, il trouve à se loger à Long Island, la banlieue chic de la ville. Sa petite maison est coincée entre deux grosses bâtisses, dont l'une est la somptueuse villa de l'énigmatique Jay Gatsby. L'endroit semble abriter une fête permanente où le tout New-York se presse pour profiter des largesses du maître de maison. Mais personne ne connait vraiment Gatsby et les rumeurs les plus folles courent à son sujet. Qui est-il? D'où vient-il? D'où vient sa fortune? On raconte même qu'il aurait tué un homme...Convié à l'une de ces célèbres réceptions, Nick va se lier à son mystérieux voisin et recueillir quelques confidences. Si James Gatz s'est élevé au-dessus de sa condition, a accumulé une fortune colossale, est devenu Gatsby, c'est pour être digne de Daisy, son amour de jeunesse. Daisy qui vit de l'autre côté du détroit avec son riche mari Tom Buchanan. Daisy qui ne semble pas heureuse auprès d'un époux qui la trompe avec une certaine Myrtle, une femme du peuple mariée à un garagiste. Daisy qui n'est autre que la cousine de Nick. Ce dernier va donc aider au rapprochement des anciens amoureux. Mais par un enchaînement de circonstances malheureuses, les retrouvailles vont tourner au drame.


Ils sont jeunes, superficiels, arrogants, ils dépensent sans compter la fortune familiale, ils s'étourdissent de musique, d'alcool, de vitesse et de sexe. Ils sont la jeunesse privilégiée de l'Amérique des années 20 qui trompe son ennui de fêtes alcoolisées en virées dans les palaces new-yorkais. S'ils fréquentent Gatsby, ce n'est pas sans une certaine condescendance envers ce nouveau riche à la fortune d'origine douteuse. Et pourtant, cette fortune, il l'a amassée pour le plus pur des motifs, pour un rêve d'amour. Comme souvent d'ailleurs, le rêve ne supportera pas d'être confronté à la réalité et Gatsby l'apprendra de façon tragique.
Le roman d'une époque, au ton doux-amer, qui, sous ses airs de grand classique, cache un petit bijou d'émotions tout à fait abordable.
Commenter  J’apprécie          560
Inutile de raconter l'histoire de Gatsby le Magnifique, tout le monde la connaît.
Ma lecture, particulière, la voici:

! -Les objets inanimés agissent comme des humains , qui, eux, ont perdu leur statut d'humains. (Ils sont riches, et leur puissance fortunée s'est comme transférée dans leurs objets. L'argent déshumanise les humains.) La pelouse se précipite contre la maison de Daisy, comme emportée par son élan et semble vouloir envahir la pièce. le vent joue avec les voilages, jusqu'au plafond « glacé de sucre blanc comme un gâteau de mariage. » Les plateaux de cocktails se faufilent et naviguent à travers la foule des invités, qui, eux, voltigent comme des phalènes à travers ses jardins enchantés. Les femmes sont comme de petites chiennes familières, ou, si elles sont belles, et elles le sont, des roses ou des orchidées.

2 - Les fleurs semblent ne jamais se faner dans ce monde de riches que décrit sans illusion Scott Fitzgerald. Perles, robes du soir et champagne. Il y aura bien, à la fin du livre, des orchidées mourantes. C'est que « dans le crépuscule qui nous apportait un peu de fraicheur, nous avons roulé vers la mort ».

3- la lumière : celle, rose suspendue au coeur de la maison de Tom et Daisy, et qui change sans cesse,( c'était un espoir fou pour Gatsby après 5 années passées sans elle,) s'oppose à la clarté irréelle , artificielle et incendiaire de sa propre maison.
La lumière verte du terrain de Daisy, entrevue de derrière les rideaux de Gatsby ,lui paraît vitale comme une pierre précieuse. Mais lorsqu'il en parle à Daisy, il dévoile tellement sa passion qu'il en entrevoit la fin. Jusqu'à cet aveu, la distance entre elle et lui était si grande, qu'en parlant de la lumière verte, c'est comme si il l'éteignait. Elle s'éteindra d'ailleurs brutalement et il n'apercevra que des feuillages devenus hostiles. La dernière phrase du livre évoque la petite lumière verte en laquelle Gatsby a mis ses rêves, « en cet avenir orgastique qui chaque année recule devant nous ».

4- La voix de Daisy : cette ravissante idiote, frivole et sans coeur, enchante les hommes par sa voix sombre, envoutante, dont elle baisse l'intonation pour que l'on se penche vers elle pour l'écouter.
Lorsqu'elle retrouve Gatsby alors qu'elle s'est mariée à un plus fortuné, sa voix devient « aussi neutre que possible ».
Lorsqu'elle trône dans sa propre maison, sa voix devient impudique, arrogante, pleine d'argent. Charmante idole lointaine, inatteignable, partagée entre les bijoux et le champagne.

5- Les rêves. Ce sont des ennemis qui nous emprisonnent, nous présentant une lumière qui nous aveugle plus qu'elle ne nous éclaire. Ce rêve est un fantasme, une chimère, et l'objet aimé n'est pas vu dans sa réalité, Daisy est inférieure à l'invention que Gatsby en a fait. Et d'ailleurs, dans la réalité elle montrera son irresponsabilité : elle et son mari « cassaient les objets, ils cassaient les humains, puis ils s'abritaient derrière leur argent, ou leur extrême insouciance…. Et laissaient à d'autres le soin de nettoyer et de balayer les débris ».
Le rêve meurt en continuant à se débattre, Gatsby le corrompu poursuit quand même son incorruptible rêve .

Paradoxe, et c'est là tout le génie de Scott Fitzgerald, la colossale vigueur de l'aptitude à rêver de Gatsby va éblouir le locuteur Nick. : le passionner et l'aveugler. Il est grand celui qui invente et croit en ses rêves. « ni le feu ni la glace ne sauraient atteindre en intensité ce qu'enferme un homme dans les illusions de son coeur. ». La dernière page est un hymne à ceux qui savent réinventer le monde.

Enfin, et surtout, une écriture somptueuse, lyrique, parfois cynique lorsqu'il parle de l'hystérie dont certaines femmes « entourent une faveur qu'en son parfait égocentrisme il (Gatsby) estimait lui être due. », ou les ragots véhiculés sur lui par ceux qui jouent les experts sous prétexte d'accepter son hospitalité.

Et puis les thèmes chers à Scott Fitzgerald qui est bien « l'un de ces garçons qui atteignent, à vingt et un ans, un tel niveau de réussite que tout ce qu'ils font par la suite a un arrière goût d'échec. ».
Essayer de devenir immensément riche ne fait qu'attiser des soupçons sur la provenance de cette fortune. Seul Tom, lourdaud, alcoolique, raciste a hérité, donc il séduit non seulement Daisy mais aussi les autres avec qui il la trompe.

Le passé ne se rattrape guère. La fortune, non plus.
Commenter  J’apprécie          5315
Années 20. Des années folles! Mais seulement pour quelques-uns. Notamment sur des rivages non loin de New-York, sur Long Island. On se trouve ici avec les nantis de l'Est pour qui les autres, des provinciaux, sont peanuts!

Fitzgerald - à seulement 25 ans! - développe en très peu de pages (200) tout ce que "l'Amérique" compte de contrastes avec une histoire de séduction comme on en lit peu. C'est donc un roman concis mais intense.

La narration est assurée par Nick Carraway, le seul qui doit travailler pour gagner sa pitance dans le roman. Un modeste - comme le pompiste et les serveurs- qui est fasciné par le faste de Gatsby, son voisin. Un personnage secondaire, sans poids dans le récit, mais un observateur qui garde cependant un oeil critique sur ses "amis".

Il nous fait entrer dans le luxe mais le portrait de Gatsby n'apparaît jamais très détaillé. C'est l'un des enjeux du roman de traquer les indices ici et là qui vont le décrire.

On découvre simplement que rien n'est trop beau pour Gatsby. Pourquoi? Pour qui? Pour séduire Daisy, une femme mariée à un rustre, Tom Buchanan.
Gatsby revet donc "le chapeau d'or" et fait parler de lui, comme un acrobate ou un magicien mais qui veut garder le secret des ses tours, dans le cadre de soirées somptueuses à Long Island, au bord du détroit, non loin de là où habite justement la femme qu'il désire.

On peut lire le roman sous plusieurs angles tant il est riche. J'ai particulièrement apprécié le savoir faire du pourtant si jeune Fitzgerald, qui fait saliver son lecteur jusqu'au tiers du roman pour faire apparaître son personnage emblématique et j'ai aussi savouré la critique sociale.

Il en ressort ce que l'on vérifie encore de nos jours, surtout en amour: "qui se ressemble, s'assemble".

Mais peut-être que les mots de Nick Carraway, l'oeil du lecteur, rapportant le faits puis délivrant vers la fin son jugement sur l'insouciance et le cynisme de ces "Tom et Daisy" qui cassaient les objets et les humains puis s'abritaient derrière leur argent et laissaient à d'autres le soin de nettoyer, sauront vous donner l'envie de découvrir l'envers du décor de ce magnifique "Gatsby".

Commenter  J’apprécie          502
Il fallait bien que je comble mes lacunes en lisant au moins un livre de Scott Fitzgerald. Je suis ravie car cela est maintenant chose faite et j'ai choisi tout particulièrement celui-ci car lors d'une de mes précédentes lectures (le deuxièle tome de "Night School"), une professeure d'anglais incitait vivement ses élèves à le lire ; j'ai donc suivi ses conseils et j'en suis absolument ravie.

Le narrateur, Nick Carraway, est un homme d'une trentaine d'années, résidant à West Egg près de New-York durant la période de l'entre-deux-guerres. Nick a bien évidemment des amis, Daisy -sa cousine- et son mari Tom mais ce qui l'intrigue le plus, comme un tout un chacun l'aurait certainement été d'ailleurs, c'est son mystérieux voisin, qui se fait appeler Gatsby. Qui est-il et pourquoi semble-il l'attraction principale à visiter dans ce coin de la ville. Certes, il a une villa magnifique (cela, le narrateur s'en rendra compte après avoir été invité dans "la demeure du maître" mais comment est-il devenu aussi riche et pourquoi tant de personnes recherchent-elles sa compagnie ?
Ce que la narrateur ignore encore, c'est que sa cousine et le grand Gatsby sont de vieux amis...

Un livre envoûtant mémé si je reconnais que certains passages m'on assez décontenancés, tels les propos racistes qu'émet, entre autres, Tom (entendons-nous bien, ce roman a été publié en 1925 donc il faut se replacer dans le contexte). En fin d'ouvrage, se trouve une correspondance entre l-auteur et son éditeur de l'époque et j'ai été troublée que l'auteur qualifie son propre roman d'un "livre pour hommes". Certes, certaines situations peuvent nous sembler étranges (le fait que Tom ait une maîtresse et que sa femme soit au courant...) mais il n'y a guère eu d'évolution en presque un siècle et cela, bien que je sois une femme, ne m'a par déconcerté outre mesure.
Un roman à l'écriture raffinée et extrêmement intriguant car le lecteur rentre lui aussi dans le jeu. Mais qui est vraiment Gatsby ? A découvrir !
Commenter  J’apprécie          480
Pourquoi Gatsby le Magnifique, m' occupe-t-il un coin de la tête?
Gatsby le Magnifique, a été une de mes lecture-phare, en numérique, de l'an dernier.
En refermant l'e-book, j'avais une manière de gros et sourd chagrin dans le coeur tant j'avais vécu intimement cette fête sans joie de Jay Gatsby... Tant j'avais partagé cette détresse du personnage principal et son désarroi au milieu de la lumière

Francis Scott Fitzgerald nous donne à observer, par les yeux de Nick Carraway, cette triste foire aux mensonges et aux apparence des années folles... ce narrateur qui sera seul aux côtés de Gatsby, lorsque les lampions du bal seront éteints...

Gatsby apparaît et disparaît comme un air de musique aussi léger q'obsédant, ou comme un bref rayon de lumière, ou une fragrance estompée d'un subtil parfum.

Peut-être regarderais-je l'adaptation cinématographique. Peut-être...
Mais, allez savoir pourquoi, je ne suis nullement pressé de voir Gatsby à l'écran...
Commenter  J’apprécie          465
Pendant des années j'ai hésité, je n'étais pas prête à lire ce roman qui a été un best seller j'avais peur d'être déçue, de découvrir un livre racoleur, bien trop commercial. Et j'avais tort. Je viens de franchir le pas et suis très satisfaite de ma découverte même si j'ai un peu peiné avec les deux premiers chapitres. Dès le troisième, avec l'entrée en scène de Gastby, le charme a opéré. J'ai découvert là une très belle histoire, racontant aussi un amour passionné et très romantique. Un livre bien écrit, captivant.
Commenter  J’apprécie          458




Lecteurs (22131) Voir plus



Quiz Voir plus

Gatsby le Magnifique

Comment s'appelle le personnage principal qui est également le narrateur du roman ?

Gatsby le Magnifique
Nick Carraway
Tom Buchanan
Francis Scott Fitzgerald

10 questions
606 lecteurs ont répondu
Thème : Gatsby le magnifique de Francis Scott FitzgeraldCréer un quiz sur ce livre

{* *}