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sur 6797 notes
« On ne fait pas revivre le passé ? s'écria Gatsby incrédule. Mais bien sûr que si ! »
Telle est la quête de Gatsby, l'obsession qui est son moteur depuis cinq ans, depuis ces quelques semaines de passion qu'il a connues en compagnie de Daisy. Celui-ci, d'origine modeste, a cru au coup de foudre avec celle-là, jeune fille riche et bien née. Et il a cru qu'elle y croyait aussi.
Mais nous sommes en 1917, et la guerre fait rage en Europe. Gatsby est envoyé au front. Déchirement, promesses d'amour fidèle, attente, correspondance enflammée,… Las ! le temps fait son oeuvre, et quand le héros rentre aux Etats-Unis, Daisy s'est mariée à Tom Buchanan, richissime aristocrate mieux adapté à son rang.
Gatsby comprend que pour atteindre Daisy, il doit s'élever à sa hauteur et faire fortune par tous les moyens pour l'éblouir, se rendre digne d'elle, et régler au passage quelques comptes avec son propre passé de quasi crève-la-faim. Mais si l'argent procure peut-être un semblant de statut social, il ne permet pas de s'acheter un passé et des ancêtres de noble extraction.
De fêtes somptueuses en virées extravagantes à Manhattan, avec alcool, drogue, bling-bling et futilités à tous les étages, l'auteur nous offre le portrait d'une jeunesse dorée désoeuvrée et décadente, faite de jeunes femmes écervelées et de jeunes hommes arrogants. Gatsby au milieu de cette faune est une sorte d'imposteur mystérieux qu'on ne tolère que parce que ses soirées sont le « place to be » du tout New York. A le voir si isolé, aveuglé par son amour et obsédé par Daisy, ou plutôt par l'idée qu'il se fait de celle-ci, figée dans sa mémoire, on pressent le drame.
Car non, cher Gatsby, apprenez que le passé est perdu et ne revient pas, sauf dans les mémoires. Et que, pour vivre un amour véritable, riches ou pauvres, il faut être deux à le vouloir.
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Dans les années 1920, à Long Island, île près de l'embouchure de l'Hudson. En pleine prohibition, ce qui n'empêche pas les personnages du livre de boire tout ce qu'ils veulent.

Nick Carraway a trouvé du travail à New York. Il en profite pour rendre visite à sa cousine Daisy et le mari de cette dernière Tom Buchanan. le couple, qui n'a aucun problème financier s'ennuie, boit beaucoup. Nick comprend vite que Tom est infidèle, il rencontre d'ailleurs sa maîtresse, Myrtle.

À Long Island, le voisin de Nick fait beaucoup parler de lui, infiniment riche — des bruits courent sur l'origine de sa fortune, bruits dont Jay Gatsby se moque éperdument. Il donne des fêtes somptueuses, auxquelles il n'assiste lui-même qu'en pointillé.

Mais pourquoi, Jay Gatsby se comporte-t-il ainsi ? Nick est le premier que Gatsby met dans la confidence, depuis des années, il ne rêve que d'une seule femme : Daisy.

Le dénouement du livre est poignant, certains personnages s'en sortiront mieux que d'autres.

Des jeunes gens peut-être pas si éloignés que ça de ceux de notre époque, mais j'avoue avoir trouvé l'écriture de Gatsby le Magnifique, un peu désuète.

Lien : https://dequoilire.com/gatsb..
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Un très bon roman dramatique en trois actes ; je remercie JayGatsby, notre babeliote, pour m'avoir mis la puce à l'oreille, et lire ce livre.
Premier acte : Jay Gatsby le magnifique observe, de son balcon, les fêtes somptueuses qu'il organise, aux environs de New York, pendant les années folles.
Nick habite une petite maison près de ce palais où cet homme solitaire et mystérieux, tiré à quatre épingles, donne d'immenses fêtes, et où le champagne coule à flots tous les week-ends.
Comment a-t-il fait fortune ? Est-ce un nouveau riche, un bootlegger profitant du trafic d'alcool ou bien est-ce le neveu de Guillaume II ?
Toujours est-il que la faune huppée de New York s'en donne à coeur joie : fox trot, garçonnes à robes Poiret et grands colliers, élégants snobs à grosses limousines…
Ce sont les péchés capitaux 1 & 2 : orgueil et avidité. ( 1 )
.
Acte Deux : Nick devient ami avec Jay, et s'aperçoit qu'il est malheureux : Daisy ( 2 ), la femme qu'il a aimé lors d'une permission militaire en 1917 est mariée avec un autre.
C'est quand même le péché capital 4 : lubricité : eh oui, vouloir prendre la femme d'un autre !
.
Acte trois : c'est le drame, … mais un drame subtil. Lisez-le, c'est ... Comment dire.... ? 😊
Péché capital numéro 3 : la colère.
.
Une belle écriture, un bon moment, une belle description de la société des nouveaux riches des années 20, snobs, hypocrites et ingrats au possible….
.
( 1 ) Les remarques sur les péchés capitaux sont uniquement de moi, je les ai numérotés à ma sauce par ordre d'importance, et ma philosophie personnelle est basée là-dessus.
( 2 ) Pour moi, Daisy est inséparable de Disney, avec ses super-cils et son gros noeud rose sur la tête ; la Daisy du beau film très fidèle, avec Robert Redford, n'est évidemment pas ainsi 😊
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Je viens de finir "Gatsby le magnifique", et je suis enchanté ! Il semble que Francis Scott Fitzgerald, que je découvre ici, soit un grand prosateur, qui réalise, avec "Gatsby le magnifique", une oeuvre importante, rédigée dans un style magique, pleine de mélancolie ; quel roman ! Et, quel style ! Quel styliste, il faut être, pour décrire l'essence d'une scène, d'un décor, d'un personnage. Et quel psychologue, ce Fitzgerald !... Chacun de ses personnages est parfaitement campé, parfaitement dans son rôle, complexe et traversé par cent passions.
Fitzgerald décrit aussi l'Amérique de son temps-même si ce n'est sans doute pas son principal objectif-, non sans talent, décrivant les Années Folles, les personnes, le monde, dans lequel, elles évoluent.
De façon plus discrète, Francis Scott Fitzgerald, nous livre aussi une magnifique méditation sur la condition humaine... Je suis encore remué d'émotions.
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Je referme ce livre à l'instant et je suis profondément triste.
J'ai envie de pleurer sur la vie de Jay Gatsby. Finalement, il n'aura été heureux qu'un seul mois dans toute sa vie. Et je me suis tellement attachée à ce personnage que je suis affligée par ce que je viens de lire.
Bref, ce livre m'a vraiment touchée et chacun peut s'en servir de base pour en tirer une petite philosophie de vie. Mais on peut aussi tout simplement en apprécier l'histoire et l'écriture.
Je suis contente d'enfin avoir lu ce classique et j'ai passé un excellent moment. Peut être que je vais tenter maintenant de regarder une de ses nombreuses versions cinématographiques.

Pioche d'octobre 2019 choisie par Skand.
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Nous sommes au lendemain de la Grande Guerre, le mal du siècle envahit les âmes, c'est l'époque de la Prohibition et des fortunes rapides ;
En 1922, Jay Gatz, désormais Gatsby, est excessivement riche. Personnage énigmatique installé à Long Island dans une « clinquante » propriété, énormément d'histoires courent sur son compte sans empêcher les gens fortunés, ou non, de venir profiter de ses cocktails et autres.
Gatsby le Magnifique pense que sa fortune, ses achats inconsidérés vont attirer Daisy vers lui comme un aimant, celle-ci étant mariée à Tom Buchanam, un millionnaire qui, contrairement à Gastby, n'a pas gagné sa fortune, mais en a hérité.
Gatbsy arrivera-t-il à reconquérir son amour de jeunesse ?
Nick Carraway, le cousin de Daisy, qui est un observateur lucide, nous raconte cette histoire.
A « dévorer » : amour et déclin du rêve américain.
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C'est probablement le livre de littérature américaine que j'ai le plus lu et relu, mais pas récemment. Alors quand le café du classique propose Gatsby le magnifique, de Francis Scott Fitzgerald en lecture commune et enjouée, je fonce, dans une traduction de Jean-François Merle.

Rien de nouveau ni de très original à en dire… Si ce n'est le plaisir de me retrouver plongé dans cette ambiance new-yorkaise des années folles que Fitzgerald décrit avec tant d'élégance et de talent.

Si ce n'est me réjouir du style et de la construction d'un auteur qui commence par nous plonger dans une ambiance de bluette légère avant de monter en tension jusqu'à un final très noir.

Si ce n'est cette approche sociale et territoriale de cette Amérique des parvenus qui habitent West Egg comme Gatsby, quand de l'autre côté de la baie à East Egg vivent les familles historiques à l'image de Daisy et Tom Buchanan, aux insupportables relents suprémacistes. Une baie et deux rives si proches, et à la fois si éloignées.

Si ce n'est noter avec toujours plus d'étonnement la place futile accordée aux femmes par Fitzgerald, en clichés - elles boivent, sont infidèles et ont forcément des accidents de voiture – et en aphorismes : « La malhonnêteté chez une femme n'est jamais réellement condamnable. »

Si ce n'est enfin l'intérêt de retrouver le narrateur, Nick Carraway, avec un autre regard après avoir lu Nick de Michael Farris Smith (traduit par Pierre Szczeciner), quasi préquel de Gatsby qui en dit long sur ce personnage-juge, à la fois désabusé et compatissant.

Une chose est sûre, je relirai Gatsby.
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Jay Gatsby, cet étonnant milliardaire, qui donne les plus belles réceptions jamais vues, qui est-il ?
C'est par le récit de Nick Carraway que nous essayons de percer le mystère de cet homme complètement subjugué par ce milliardaire, voisin de surcroît.
C'est par l'intermédiaire de sa cousine Daisy, que Nick fait sa connaissance. Daisy et Gatsby forment un couple tel un amour impossible.
C'est surtout l'ambiance du livre qui attire notre attention, le New York des années folles. On ne peut du coup s'empêcher de repenser aux très féeriques adaptations cinématographiques .
Gatsby, Gatsby, Gatsby!!!
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***

Une seule conclusion : je suis contente de l'avoir lu, dès lors que c'est un livre dont on parle tellement et dont je ne connaissais que le titre.

Pour le reste, j'ai eu du mal à y entrer. Il faut bien cent pages pour se faire à cette atmosphère dilettante et ennuyeuse de ces gens qui ont trop d'argent et laissent s'égrener le temps sans rien faire de concret. Et puis, et puis, cela démarre .... un peu. Faut pas exagérer tout de même.

Le style de l'auteur, américain, m'a fait penser à celui de Forster, anglais, qui ne m'a pas davantage enthousiasmée.

Un classique à avoir lu tout de même, ne fût-ce que pour mieux évaluer le passage du temps sur des oeuvres dites incontournables.

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Un classique, un univers unique .Les états unis à l'air du swing, des fêtes mondaines et des villas luxueuses. On ressent cette ambiance unique, presque fiévreuse lorsque l'on lit ce livre.
Un personnage hors du commun et mystérieux : Gatsby. Je n'ai jamais regardé le film mais on imagine dès le départ un personnage charismatique et à la fois très fragile. Une amitié qui prend forme et ensuite un accident qui fait basculer le cours paisible de la vie. Un accident tragique mais involontaire.
Une fin qui arrive un peu comme si le personnage principal s'y attendait et surtout la désirait.
Une fin brutale qui rappel la brièveté et la fragilité de la vie.
Un livre court et puissant.
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