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3,87

sur 6799 notes
Un homme essaie de s'élever au-dessus de sa condition pour l'amour d'une femme : ce beau et triste roman d'amour m'a fait penser à Martin Eden de Jack London.
L'histoire se passe dans l'Amérique de l'Est (mais l'Ouest est présent aussi en filigrane) au temps des années folles et l'auteur nous enchante de magnifiques descriptions de fêtes somptueuses et de paysages enchanteurs.
Mais j'ai trouvé cependant ce récit un peu daté.
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C'est sur les conseils d'un collègue de travail que je me lance a la découverte de la littérature américaine. En effet, après une longue discussion avec lui, je suis rentrée a la maison avec une très longue liste d'ouvrage a lire. J'ai choisi pour débuter de lire "Gatsby le magnifique" et je dois dire que ça commence fort car j'ai vraiment adoré.

Après un début difficile (les quarante premières pages ne sont pas très accrocheuses), j'ai été passionnée par ce roman. Nick, le narrateur nous compte sa rencontre avec Gatsby son tres charismatique voisin.

L'écriture de Fitzgerald est vraiment superbe, très poétique.

L'époque est magique et tellement irréelle, cette génération qui revient de la guerre et qui s'ennuie, qui s'enivre, qui fait la fête sur fond de jazz est fascinante. Tout est superficiel, tout est paillette.

Les personnages principaux sont attachants :
- Gatsby est tellement mystérieux, on n'apprend qu'a la fin qui il est vraiment.
- Nick, qui est narrateur mais dont je me suis sentie proche car il est spectateur et comme nous lecteur il découvre ce monde.
- enfin Daisy, je l'a trouvé sotte au début et puis petit a petit j'ai appris a l'aimer. C'est un personnage tourmenté, perdue, amoureuse, et complexe.

Maintenant il me tarde de découvrir les deux versions cinématographiques et de découvrir sous quel trait je prefere Gatsby : Robert Redford ou Leonardo Dicaprio.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Un classique de la littérature américaine, une belle écriture, mais une histoire un peu surannée. Une vision des années folles américaines où la prohibition permettait de bâtir des fortunes.

Gatsby est très généreux et donne des fêtes somptueuses où tout le gratin new-yorkais est invité. Mais on ne sait trop d'où il vient, il cache des secrets et une histoire d'amour absolument romantique.

Un classique tout à fait abordable, un bon roman, dans lequel on se laisse emporter par une écriture magnifique, même si on ne sympathise pas vraiment avec la misère des riches.
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Gatsby le magnifique édité dans cette superbe collection collector ne pouvait que me faire de l'oeil et il faut bien l'avouer, les éditions Hauteville ont encore fait fort avec ce merveilleux objet tant par la qualité du papier que des illustrations qui ont , bien évidemment, décuplé mon plaisir de lecture.
Et quelle lecture !

Si Gatsby gardait pour moi les traits d'un Gabin, Redford, di Caprio, magnétiques et ensorcelants ainsi que le génie d'un Baz Luhrmann, rien n'enterre pour autant le séduisant phrasé de F. S Fitzgerald qui aimante le lecteur et l'invite dans la version intimiste initiale d'une affiche littéraire des plus fastueuses.
À la croisée des destins s'ouvre une fenêtre nous laissant observer la percée d' une ascension, celle de Gatsby, troublée par une déchirure accablante manifeste provenant d'un amour immobile stagnant près d'une abîme fissurée.
Et si l'essentiel était ailleurs, hors des acquis et du patrimoine, d'une valeur insondable, si cette richesse s'appelait Daisy Buchanan...
D'une passion envahissante et accablante se dresse le portrait des années folles qui se teinte d'une couleur dorée et noire reflétant à merveille le paradoxe des morgues altières et pourtant si orphelines; les dominants dominés par tout ce qui leur échappe s' efforcant de bâtir les splendeurs artificielles, les édifices fastueux avant la grande dépression...

Il souffle un vent de magnificence, celui d'un rêve américain à son apogée calfeutrant les âmes esseulées, de l'opulence impatiente flirtant avec la corruption annoncant le crépuscule des convenances établies et de l'hédonisme se mettant à table, trinquant avec avidité et convoitise à l'ivresse.
Entre brèves de buffets et jazz endiablé, la délicatesse des lignes de Fitzgerald amène à ce décor une élégance singulière qui met en lumière le fabuleux des apparences et la désolation des âmes désertées sous le ciel du nouveau monde.

Un roman exquis sur le bruit des Hommes frivoles et désorientés tombant inexorablement dans le gouffre féroce de la vie.

"Il n'y a que les poursuivants et les poursuivis, les affairés et les épuisés. " F. S Fitzgerald




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Même si on n'a jamais lu ce roman, on en a tous, ou presque, entendu parler. Francis Scott Fitzgerald le considérait lui-même comme son chef d'oeuvre. Il traînait dans ma PAL depuis de longues, très longues années, je l'avais acheté lors de ma première année de fac car nous en étudiions un extrait, études d'anglais obligent. Et comme souvent, lectures obligatoires ou extraits rabâchés dix mille fois, je l'avais reposé dans ma bibliothèque sans en lire l'intégralité. Il est très court pourtant, moins de 200 pages.

Ce qui est incroyable avec Gatsby le magnifique, ou The Great Gatsby pour moi, est que ce tout petit roman possède une extraordinaire force et densité. Alors oui, pendant de très très longs passages, plus de la moitié du livre, il ne s'y passe pas grand chose. On vogue de fête en fête chez ces riches Américains qui ne connaissent pas encore la crise. Ils s'amusent, ils s'encanaillent presque, sans se soucier du lendemain. À la lecture, on imagine très bien les lustres en cristal, les rideaux faits en matière soyeuse, les belles dames qui se mêlent aux mauvais garçons venus là pour les séduire et le champagne coulant à flot malgré la prohibition en vigueur. Et au milieu de tout ça, il y a Gatsby. C'est lui qui organise les plus belles fêtes, son domaine est the place to be; et lui ne voit que Daisy, son amour de jeunesse qu'il espère reconquérir. Mais Daisy est mariée, certes à un homme méprisable sous bien des aspects, raciste, misogyne, adultère, mais qui a le bon goût, par contre, d'être bien né et riche. Ce que Gatsby n'était pas dans sa jeunesse, lui qui s'est fait tout seul, par des moyens plus ou moins légaux. Cet été 1922 les changera tous à jamais...

L'histoire peut paraître banale, une femme, deux hommes, le triangle amoureux dont la littérature ne se lasse pas. Mais ajoutez -y un narrateur intelligent et lucide ainsi que des personnages secondaires qui joueront un rôle majeur dans l'histoire, et vous aurez au final un roman de moins de 200 pages que vous n'oublierez pas de sitôt.
Et le génie de F. Scott Fitzgerald réside dans son écriture, très concise et précise, et surtout une phrase d'introduction et une de conclusion qui résument à elles-seules l'essence même du livre.

Cet ouvrage n'a peut-être pas connu le succès à son époque mais il a traversé l'épreuve du temps avec brio, devenant ainsi un classique absolu de la littérature américaine et mondiale. Vous avez dit génération perdue ?
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Encore un classique de la littérature américaine à mettre entre toutes les mains!

La majeure partie de ce court roman, on est immergé dans l'effervescence de la vie trépidante de l'incroyablement charismatique Jay Gatsby. L'écriture est vivante, incisive, moderne.
La construction du récit est très réussie, menant progressivement vers un final plein d'émotion, où on comprend enfin l'homme qu'était ce mystérieux et magnifique Gatsby.

Une lecture qu'on n'oublie pas.
(J'ai trouvé l'adaptation hollywoodienne très réussie également).
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Un tout nouvel exercice: lire le livre après avoir vu le film... et surprise! Bouleversement des sentiments, tourbillon intemporel...

Au-délà du vertige crée par l'époque et le sens tragique de l'histoire, la fidélité du film par rapport au livre entraîne une sorte d'éblouissement qui me faisait presque entendre en fond sonore Young and Beautiful de Lana del Rey.

Les chapitres se suivent dans une rêverie somnambulique... l'écriture est simple, mais elle possède un enchantement capable de transporter des rêves bien oubliés d'une époque à la suivante...



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Nick, un jeune employé de banque se retrouve à côtoyer, un peu par hasard, la haute société de New York à la sortie de la première guerre mondiale, en retrouvant une obscure cousine mariée à un ancien camarade d'université, et en ayant pour voisin un richissime excentrique dont les fêtes font jaser toute la ville. Il découvre un monde très superficiel et, en cette période de prohibition, assez porté sur l'alcool.

Sa cousine semble vivre une vie vide de sens, sans activité en dehors de son ménage, passant ses après-midi à discuter avec la même amie, et ne s'intéressant qu'à peine à son enfant. Son époux ne paraît guère mieux loti, et même s'il a une maîtresse, la femme de son garagiste, il semble que ça soit plus par principe que par conviction de sentiment. Seul Gatsby ne semble pas appartenir pleinement à ce monde, ce qui est paradoxal, puisque ses fêtes en sont le parfait symbole.

Le roman prend un sacré virage en cours de route : si au début, tout n'est que strass et paillettes, le ton devient nettement plus nostalgique par la suite. Gatsby tente de ressusciter des vieux sentiments chez son ancien amour qui semblent anesthésiés ; leur expression est désormais impossible, même si les souvenirs restent présents, et ses efforts désespérés n'y changeront rien. L'idée de destin s'impose peu à peu à l'esprit : la vie ne nous offre qu'une seule chance, et si elle nous file entre les doigts, même si on n'y peut rien, il ne nous restera que nos yeux pour pleurer.
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Fastes, frivolités, luxe... Voici le magnifique, le grand Gatsby ! Mystérieux gentleman à l'élégance empesée, au masque clinquant, à la formidable demeure, aux fêtes somptueuses.
Quel personnage Fitzgerald a-t-il dessiné, portraituré ? Gatsby est-il futile à l'image des années folles dans lesquelles il évolue ou bien cache-t-il une profondeur secrète ? C'est le narrateur Nick Carraway, ami et voisin de Gatsby qui nous le dira...
Le style remarquable de Fitzgerald laisse l'intrigue en suspens pendant de nombreuses pages, si bien que le lecteur ne sait pas trop où il va... Et le roman s'emballe jusqu'à tuer l'illusion...
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Dans cette Amérique de l'été 1922, tout semble possible, du moins rien ne parait impossible à ceux qui sont au sommet de la société.
Jeunes, oisifs, richissimes, leur vie est une errance de soirées de fête en soirées de fête.
C'est cette Amérique que Nick Carraway, le narrateur, jeune courtier qui espère faire fortune, va découvrir, lui qui a quitté son Middle West natal pour New York.
Et c'est précisément par l'intermédiaire de Daisy sa cousine qu'il va finir par rencontrer son voisin, un certain Jay Gatsby.
Gatsby qui soir après soir organise les plus grandioses des fêtes dans lesquelles toute cette jeunesse de la haute société se retrouve. Il n'y a pas besoin d'être invité, il suffit juste de venir.
Mais personne ne sait qui est réellement Gatsby et ce qu'il faisait avant d'emménager à West Egg.
Aussi, Gatsby fait l'objet de toutes les rumeurs plus folles les unes que les autres : espion à la solde des allemands pendant cette terrible guerre mondiale qui s'est achevée quelques mois auparavant, mafieux, trafiquant en tous genres…. Toutes les suppositions sont permises pour expliquer cet argent qui coule à flot entre ses doigts.
Gatsby lui, n'a qu'un seul but : reconquérir la belle Daisy amour de jeunesse perdu.
Mais Daisy est mariée à Tom Buchanan qui même si lui est infidèle et n'hésite pas à se montrer au bras de sa maitresse, n'a pas du tout l'intention de laisser sa femme filer avec Gatsby.
C'est donc une bataille pour la belle Daisy que vont se livrer les deux hommes
Bataille qui mènera au drame final orchestré par un Tom Buchanan fou de jalousie et de douleur et avide de revanche.
Un chef d'oeuvre qui nous dresse un portait au vitriol de la haute société américaine des années folles qui vivait totalement hors de la réalités de tant de millions de pauvres bougres qui eux bien souvent ne savaient pas le matin en se levant si ils allaient réussir à gagner dans la journée les quelques dollars nécessaires pour se nourrir jusqu'au soir.
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