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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Tant de choses à dire sur cette lecture ! Je commencerais par le plus important : j'ai adoré. Une adoration totale et absolue à tous les niveaux, sans aucun point noir à l'horizon. le T'sank est un coup de coeur !

Le T'sank est le premier tome d'une saga de fantasy humoristique. Fantasy, c'est sûr, mais une fantasy différente de celles qu'on a l'habitude de lire. Comme le précise la quatrième de couverture, vous pouvez attendre longtemps de voir apparaître dragons et elfes dans ce roman, ici le bestiaire et la mythologie sont tout autres... Mais je m'en voudrais trop de vous en dire plus. le plaisir de la découverte est total et j'ai adoré le fait de me plonger dans un univers vraiment neuf, jamais vu et très rafraîchissant. Humoristique, c'est vrai aussi, et pas qu'un peu. J'ai souri et ri à de nombreuses reprises (pour ne pas dire tout le temps) l'humour étant constamment présent, que ce soit dans les dialogues savoureux ou dans les descriptions, ou bien les notes de début de chapitres.... et ce, de façon tout à fait naturelle, sans jamais perturber la fluidité du récit.

Je tiens vraiment à dire que fantasy et humour s'entremêlent si bien qu'on obtient une vraie histoire, avec des personnages crédibles et une intrigue en béton qui ne souffrent pas de l'humour constant, bien au contraire. L'humour est intégré au récit, ce n'est pas lourd, ce n'est pas suggéré, c'est ancré. C'est un roman très différent de ce que vous aurez l'habitude de trouver en fantasy. À plusieurs reprises, je n'ai pas pu m'empêcher de penser « Terry Pratchett adorerait ça ! » j'ai passé un moment très agréable à tous les niveaux, j'ai beaucoup ri, j'ai été passionnée par l'intrigue, j'ai aimé les personnages, j'ai été émerveillée par l'univers. Z'avez compris ? 100% coup de coeur !

Voilà, je pourrais m'arrêter là en vous encourageant à vous jeter sur cet extra-terrestre (je parle du roman, pas de l'auteur, un peu de tenue!) mais j'ai encore beaucoup de choses à en dire. À commencer par.... La couverture ! OUAHOU ! Alexandre Dainche est un génie, ça, on le savait déjà. Enfin, moi, je le savais, et maintenant, vous aussi. Mais là, il s'est surpassé. Sa couverture est très réussie, très belle, très esthétique et en parfaite harmonie avec le roman. le reste de la saga est tout aussi bien illustré et je n'ai aucune crainte pour les tomes à paraître, ce sera tout aussi bien. En un mot, j'adore !

Parlons un peu des personnages : Nous découvrons à la fois Jonas Alämander, mage questeur, accompagné de son démon de compagnie Retzel. Un mage questeur, c'est un détective qui enquête sur les affaires à caractère magique. Retzel, quant à lui, est un démon farceur du Troisième-Cercle-En-Partant-De-La-Gauche qui, je pense, cache bien son jeu. Inutile de préciser que ce duo m'a fait mourir de rire et ce dès leur premier échange. S'appréciant autant qu'ils se détestent, ils forment un couple très agréable à suivre, extrêmement attachant et bien sûr, bien sûr, très drôle !

Et parallèlement, nous faisons la connaissance de Maek, personnage moins drôle il est vrai, mais pour qui j'ai eu un coup de coeur instantané, qui n'a fait que se confirmer au fur et à mesure de ma lecture (triple rime!) (pardon pour ça). J'ai littéralement adoré les chapitres le concernant même s'ils permettaient à mes zygomatiques de se reposer, étant moins drôles que ceux à propos de Jonas. Mais le tout donne un équilibre parfait, un rythme idéal qui rend le roman superfluide. Par-fait !

La magie est très présente dans le T'sank, et Alexis Flamand a la bonne idée de faire accompagner Jonas, Jon pour les intimes, par un jeune passionné qui veut en apprendre autant que nous sur le sujet. On découvre alors la complexité de la chose et ne soyez pas étonnés de ne pas tout saisir : la magie, c'est difficile, et cela ne permet pas de tout résoudre d'un claquement de doigt, non plus. Mais je vous laisse apprendre tout cela par vous-mêmes.

Pour finir, je conseille ce roman à tout le monde, quel que soit votre style de prédilection. Il est accessible à tous, même aux non lecteurs de fantasy, car il dépeint un univers tellement nouveau et original que tout le monde y débarque sans savoir à quoi s'attendre, et s'y trouve très bien guidé. Aussi, c'est un roman extrêmement bien écrit, avec un style beau et agréable en totale adéquation avec l'histoire et les personnages. Un sans faute absolu.

J'ai déjà sorti les deux tomes suivant de ma PAL et ils seront lu dans le mois qui vient, c'est sûr. Je ne peux que vous encourager à vous jeter sur ce premier tome, et je suis convaincue qu'il vous plaira. Tentez le coup !
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Complètement sous le charme de cet extraterrestre de la fantasy bien barré ! J'ai adoré !



Mais... Mais... Mais ??!! Mais wahou, quoi !! Définitivement, je vais me battre bec et ongles pour soutenir les parutions de la maison d'édition de L'Homme Sans Nom, dont chaque ouvrage que je découvre s'avère être une sacrée pépite. Chacune dans son genre, il y en a pour tous les goûts, je vais de surprise en surprise et j'enchaîne les coups de coeur.

Le Cycle d'Alämander n'a pas fait exception. Après Rose Morte T1 et T2, après La dernière Terre T1 et T2, après le songe d'Adam, vous allez, Mesdames et Messieurs, sous vos yeux ébahis, voir se dérouler une nouvelle chronique enflammée par votre Cali décidément séduite.

Ma première impression concernant le T'sank, premier tome de la saga du Cycle d'Alamänder, - impression qui ne s'est d'ailleurs pas démentie jusqu'à la fin - fut : "Mais Vindjiou, qu'est-ce que c'est que cet extraterrestre ?!" En effet, ce roman mélange les genres, et avec une facilité et une fluidité vraiment hallucinante.

Le T'sank est en effet d'abord une saga de fantasy, avec son lot de magie, de héros charismatiques, et de créatures imaginaires, à laquelle s'ajoute un humour vraiment barré et loufoque, merveilleusement utilisé et qui se fond parfaitement dans le décor fantasy. Ce mélange curieux fonctionne admirablement bien. J'avais compris avant même de l'ouvrir que j'allais découvrir un ouvrage extrêmement original, rien qu'à la lecture du synopsis, et je ne m'étais pas trompée. L'imagination d'Alexis Flamand est sans bornes, et il ne se contente pas de reprendre les codes établis d'un genre, il met un peu de ci, un peu de ça, beaucoup de ceci, une pincée de cela, une recette à la louche, selon son intuition, son inspiration, et comme les plus grands chefs gastronomiques, il a eu bien raison de faire confiance en son "don", car nous obtenons au final un plat délectable. Une cuisine certes originale et peu conventionnelle, mais parfaitement bien dosée, voilà un restau dans lequel je reviendrai me régaler aussi souvent que possible ! Les saveurs sont prononcées, douces, avec ce qu'il faut d'épices, et on se délecte d'aromes qu'on ne rencontre nulle part ailleurs.

Je ne vois aucune raison qui pourrait pousser quelqu'un à ne pas aimer ce roman. Ou même à avoir une impression mitigée, car l'ensemble, ce mélange incongru et inattendu, est tellement bien réalisé qu'il ne peut que vous emballer.

Les personnages sont excessivement bien réussis et construits. Pas forcément attachants au sens où on l'entend, et pourtant, on les suit tous avec un plaisir continu, et je vous dirais même que je ne les ai pas vraiment quittés en refermant définitivement ce livre. Je me sens un peu encore comme si j'étais restée avec eux. Un indice important à mes yeux de la complicité que j'ai eu avec un roman.

L'histoire m'a complètement emballée, j'ai accroché dès les premières lignes, et jusqu'à la dernière. Chaque mot est à sa place, le texte est d'une grande qualité, particularité commune à tous les ouvrages de la maison d'édition. Les littéraires ne sont jamais déçus par les textes sélectionnés par Dimitri Pawlowski, le fondateur de la maison L'homme sans nom. Alexis Flamand est de la même trempe que les autres auteurs publiés par cette maison d'édition. le style est clairement très travaillé, réfléchi, intéressant, on se rend compte à quel point chaque terme, chaque virgule a été pesé, et placé là dans le but de fournir un ensemble fluide, (c'est le plus compliqué d'ailleurs, comme les figures de patinage artistique, de travailler autant pour un résultat qui semble aussi "facile") et nourrissant à la fois.

Chaque chapitre, d'une longueur étudiée pour n'être ni trop court, ni trop long, débute par un genre de "cours de la science de la magie", de magicologie en quelque sorte, qui place le lecteur dans une position d'apprenti assez sympa car cela nous aide à nous immerger encore un peu plus (pour ne pas dire complètement). Ces petits écarts pourraient paraître indigestes, car on a l'impression de ne pas tout comprendre, mais je crois que c'est le but recherché, nous faire comprendre que la magie, ce n'est pas si simple, et pas donné à tout le monde, mais le résultat d'un long apprentissage, d'un travail de tous les jours et de longues années de pratique. On ne nait pas mage, on le devient, et ce n'est pas donné au premier clampin venu.

Et j'ai été emballée comme ça jusqu'aux derniers mots, la postface, qui a achevé de me régaler. Elle se présente comme une table ronde de l'auteur avec ses personnages, la pose d'une sorte de "bilan" sur ce premier tome, en mode interview, et elle nous révèle plein d'élements qui nous donnent envie plus que jamais de poursuivre la saga et de dévorer le tome 2 au plus vite. Même si je n'ai pas eu l'impression que le premier opus se trouvait être un tome introductif, car il ne manque pas de piquant, de rebondissements et d'action, il semblerait qu'il soit néanmoins considéré comme tel par l'auteur, j'ai donc plus que hâte de découvrir la suite qui devrait donc encore plus m'entraîner dans cet univers loufoque que j'ai tant aimé.

Enfin, je ne peux achever ma chronique sans vous faire un petit passage sur l'humour déjanté dont Alexis a parsemé son livre. D'abord dans l'étrangeté de l'univers et la façon dont l'auteur s'adresse au lecteur, c'est délicieusement étrange, et saugrenu, et donc assez comique en lui-même, mais il y a également beaucoup d'humour plus direct, notamment grâce au duo du mage Jon et de son servant le démon Retzel, un petit couple de personnages que j'ai littéralement adorés et qui fonctionne à merveille. Leurs répliques sont géniales, et j'ai souri tellement souvent que mon mari a dû parfois se demander ce que je lisais, il est vrai qu'une fantasy plus classique ne prête pas autant à sourire, et là pour le coup, le mélange aventure fantasy et comique est tellement bien foutu qu'on se sent complètement à l'aise et embarqué, autant par l'univers, que le style, que les personnages.

Dans le détail :

- La couverture : Elle m'a emballée dès que je l'ai aperçue. Et il faut bien dire qu'en vrai, physiquement, quand on l'a dans les mains, on est complètement sous le charme. Elle est vraiment super bien réalisée, et je félicite Alexandre Dainche, l'illustrateur (dont le travail me plaît de plus en plus) pour ce travail d'une grande qualité, très imaginatif, et, après lecture, hyper représentatif du contenu. Encore une réussite !

- le style : Génial ! Plein d'humour et d'originalité, on n'en détecte pas moins le gros travail d'écriture qui a été réalisé, le phrasé est super beau, chaque mot est étudié et le résultat est parfait. le style colle parfaitement à l'histoire et à l'univers, porte parfaitement l'ensemble avec l'aisance de deux acrobates de porté aérien, c'est à dire qu'il se fait oublier au profit du reste, en étant fluide et intelligent, sans pour autant en devenir fade ou transparent. Il sert rééllement ce roman, et c'est juste beau quoi. le rendu final est parfait.

- L'histoire : Encore une fois, le mot d'ordre : originalité. Alamänder est une fantasy, mais vraiment, vraiment pas comme les autres. Au point que je le conseille à tous les lecteurs, même ceux qui sont assez peu amateurs du genre, car l'humour omniprésent transcende vraiment le genre, et permet de s'éloigner de ce qui pourrait paraître indigeste à certains. Les codes de base du genre sont respectés, une quête, voire même une enquête, pleine de magie et de créatures incroyables, de décors imaginaires sublimes, de grands espaces à conquérir et de dangers de toute sorte (les carnocéréales sont une invention de ouf de malade !), pour le reste, on s'éloigne beaucoup des clichés. Beaucoup beaucoup. C'est assez indescriptible en fait. J'ai peut-être un peu moins apprécié les passages concernant Maek, plus introspectifs car ce personnage est assez solitaire et difficile à cerner pour le moment, mais j'y ai néanmoins pris beaucoup de plaisir. Pour le reste du roman, c'est que du bonheur. On suit un groupe de personnages géniaux, dans une aventure palpitante.

- Les personnages : Oui, oui Ouiiiiiii ! Les persos sont une tuerie ! TOUS ! J'avoue avoir eu un gros gros faible pour le duo Jon/Retzel, le mage et son serviteur le démon, car l'humour est encore plus développé entre ces deux personnages, dans leurs dialogues et les situations auxquelles ils sont confrontés, ce fut un pur régal. Mais de toute façon, ils sont vraiment tous réussis, vraiment, les principaux comme les secondaires.

- L'édition : Comme pour les autres titres de la maison d'édition, c'est NIQUEL ! Parfaitement corrigé, un style très travaillé, une couverture du tonnerre, un chapitrage bien pensé, et un objet-livre qu'on est vraiment fier de voir trôner dans sa bibliothèque. Je suis conquise !


Bref, ce roman, premier tome d'une saga en 5 volumes, je vous le conseille ardemment. Vous passerez assurément un excellent moment, et je suis prête à parier qu'il sera coup de coeur pour bon nombre d'entre vous. C'est une réussite sur tous les plans ! Si vous hésitiez encore, j'espère vous avoir convaincus de vous décider, et si vous ne connaissiez pas, j'espère que ma chronique vous motivera à vous pencher sur cet ovni qui fut une magnifique surprise !

Cali
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J'avais vu passer quelques critiques très alléchantes de ce roman (notamment celle de Justine ^^) et lorsqu'Alexis Flamand (l'auteur) m'a proposé un SP, inutile de vous dire combien j'étais enthousiaste à cette idée (Merci beaucoup Alexis, je vous disais combien je pensais être fan du blé carnivore et bien après lecture, en fait, pas tant que ça ! Ces derniers sont quand même particulièrement voraces !!! Merci aussi à Céline pour son initiative ^^). Bref, ce livre est arrivé le 16 septembre chez moi et ce n'est qu'aujourd'hui que je vous délivre ma chronique. Car un tel roman ne se dévore pas, il se déguste. Et si vous voulez saisir toutes les facettes de ce roman multigenre à l'humour singulièrement savoureux, il faut savoir prendre son temps. (Voilà c'est mon excuse à moi pour avoir été aussi longue ! Na !)

Bon rentrons dans le vif de sujet, car finalement c'est ce que tout le monde attend :
Après deux chapitres mettant en scène le roi Ernst XXX, (un roi en apparence assez absurde il faut bien l'avouer ! En tout cas dans cette présentation, car nous apprendrons par la suite que ce roi peut être aussi un fin stratège…) nous faisons la connaissance de Jonas Alamänder (dit Jon), un questeur (un mage enquêteur. (Et pour la petite histoire : ses parents pauvres se sont endettés pour lui acheter son nom peu original, puisqu'il porte le même nom que le continent…)). Et de Retzel, son improbable démon de compagnie. Ces deux personnages se retrouvent vite embarqués dans une histoire abracadabrante d'expropriation de bien. Et pour éviter de perdre leur maison, décident de repartir avec les deux soldats venus les déposséder afin de plaider leur cause devant le roi Ernst XXX. le questeur et le démon partent donc à dos de skorj, (des poulpes terrestres géants) en direction du royaume de Kung-Bohr. Nous suivons également en parallèle une histoire totalement différente à bien des niveaux, celle du petit Maek, qui pour accéder à une étrange ambition accomplira l'inconcevable… La quête de Maek tout aussi captivante que celle de Jon et Retzel – mais aussi moins poilante – est abordée d'une toute autre manière, le ton est plus grave, voir angoissant. Et l'on comprend au cours de l'histoire que Maek est un personnage important et qu'il fait partie des figures qui sont à la genèse de cet étrange univers.

Bien sûr comme la plupart des lecteurs de ce roman, j'ai adoré (kiffé même !) les joutes verbales entre Jon et Retzel sont vraiment amusantes. Comme d'habitude je préfère ne pas en dire de trop concernant l'intrigue en elle-même, qui arrivera principalement dans la seconde partie du roman.

Je dirai aussi, chapeau bas M. Flamand car vos personnages sont particulièrement bien construits. Ils ont tous leur petite touche de familiarité / camaraderie qui fait qu'ils deviennent presque nos amis au fil des pages. Les retournements de situations sont totalement imprévisibles et pour certains vraiment hilarants ! J'ai eu un peu l'impression de jouer au funambule, de jongler avec l'humour piquant et d'autres fois vraiment absurde des personnages. de traverser ce roman debout sur un fil au dessus d'un grand précipice (ou d'un champ de blé carnivore), en me demandant quand est-ce que l'histoire finirait vraiment par devenir trop « bizarre ». Et pourtant, j'ai franchi toutes les étapes sans difficulté en me disant à chaque fin de chapitre : Vraiment « space », mais j'adoOoore ! L'univers est certes complexe mais grâce à l'habileté de la plume, les bizzaroiétés (mot inventé) deviennent presque possibles en tout cas bien réelles dans notre petite tête.

En bref : le T'sank, premier tome du Cycle d'Alamänder, est un véritable ovni de la fantasy et OMG qu'est ce que j'ai rigolé !!!! Ce roman se lit d'une facilité déconcertante et malgré l'univers invraisemblable imaginé par l'auteur, nous n'avons aucune difficulté à visualiser les décors, les scènes, les créatures ou les personnages. (Le Retzel de la couverture m'a cependant donné un p'tit coup de pouce ^^) Jon est aussi passionnant que sympathique. Il m'a donné à moi aussi envie de pratiquer la magie, de jouer avec mon aura et d'invoquer un démon domestique juste pour le plaisir de l'entendre jaqueter et pester à tout-va ! En somme, un tome introductif qui sert notamment à nous présenter l'univers et les personnages et surtout qui promet une suite tout aussi riche, imaginative, intrigante et prenante !!

Merci Alexis pour ce moment curieusement plaisant et drôlement succulent ! Votre humour décalé m'a enchanté, votre univers m'a totalement dépaysé…. J'ai adoré !!!

Et aussi un grand bravo à Alexandre Dainche pour la couverture qui est vraiment sublime !!!
Lien : http://www.a-lu-cine.fr/le-c..
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Ma chronique en bref

Une petite perle de littérature fantasy, où l'action se mélange à l'humour pour notre plus grand plaisir ! Quel Coup de Coeur !

Note générale : 19/20



Mon avis sur…


L'histoire

J'ai entendu parler de ce livre grâce à mes amis de la blogosphère et, à force de lire des avis si positifs dessus, j'ai décidé de l'acheter. Difficile de le trouver sur Amazon, et impossible de le commander depuis le site de la Maison d'Edition (qui ne livre pas hors de France), du coup j'ai dû faire des pieds et des mains pour le trouver. Autant vous dire que lorsque je l''ai enfin reçu dans ma boîte aux lettres, j'ai sauté de joie !
Malheureusement, il m'a fallu attendre encore un peu avant de pouvoir le dévorer, car il y avait des Services Presses à privilégier, mais dès que j'ai eu un petit week-end à moi, je me suis lancée dans cette lecture en espérant que l'histoire vaudrait son attent.
Et bien, ce que je peux vous dire, c'est que ce livre est un immense coup de coeur pour moi !
Nous découvrons le monde étrange d'Alamänder, où les épis de blé sont carnivores, où les espions espionnent d'autres espions, où les rois sont des tyrans absolument hilarants et où les mages tissent des sortilèges. L'univers créé par Alexis Flamand est bien loin de ce dont nous sommes habitués dans les romans de fantasy : c'est bien simple, tout est original dans ce livre, des héros aux personnages secondaires, des paysages aux façons de penser. L'humour est omniprésent dans ce livre et c'est là une véritable bouffée d'air frais pour le lecteur. J'ai éclaté de rire à plusieurs moments. Un vrai délice.
J'ai aimé les différents personnages de ce livre, qui sont trop nombreux pour être tous cités et décrits, mais ma préférence va sans conteste à Jonas, le mage enquêteur, menacé d'expulsion, à travers qui nous allons découvrir les particularités de son monde durant son voyage jusqu'à Kung-Bohr, où il doit plaider sa cause auprès de son roi, Ernst. C'est un homme bon, intelligent mais maladroit et un peu naïf à certains moments.
Egalement, j'ai adoré Retzel, le démon qui lui sert de serviteur et qui est absolument insupportable mais tout aussi drôle ! Ce personnage mal élevé met beaucoup de vie dans ce roman et l'illumine par son humour intrépide et son caractère agaçant. Un peu comme Jonas, on ne peut qu'aimer ce démon, malgré tous les problèmes qu'il cause. J'ai particulièrement ris au moment où Jonas découvre la valise faite par Retzel pour leur voyage et qui contient presque exclusivement une cinquantaine de paires de chaussettes. Un grand moment !
L'histoire, quant à elle, tient la route et nous passionne dès les premières pages. On suit le récit des différents personnages, qui évoluent, grandissent (pour Maek) et mûrissent (pour Jonas) au fil du livre. On va de découvertes en découvertes, de surprises en surprises et je ne voudrais en dévoiler davantage, tant ce roman est un concentré d'originalité. Je ne peux que vous pousser à découvrir le plus rapidement possible ce Cycle, car c'est une véritable perle littéraire.
Pour moi, il a été un gros Coup de Coeur et rejoint directement ma liste des livres favoris (avec une place d'honneur sur ma table de nuit, c'est dire). Je me réjouis d'avoir le tome 2 afin de pouvoir le dévorer comme ce tome 1 !

L'histoire : 18/20
Les personnages :20/20


L'écriture

Jamais lourde, bourrée d'humour et d'intelligence, la plume d'Alexis Flamand est un vrai délice. Les mots glissent, les tournures de phrases sont parfaites. Les descriptions que l'auteur nous fait de son monde sont si détaillées qu'on se croirait aux côtés de Jonas ou Maek au long de leur voyage, à regarder les blés carnivores ou les skorjs (les poulpes sur lesquels se déplacent les Kung-bohréens). Il n'y a aucune longueur dans ce livre et les notes d'humour donnent du relief à son histoire. Un premier tome réussi, tant au niveau de l'histoire que de l'écriture donc.

Le style d'écriture : 19/20


La symbolique

Quand on ouvre un livre si complexe et autant en dehors de notre réalité, il est difficile d'en tirer une symbolique particulière. Je vous parlerai bien de la rébellion de la nature sur l'humain au travers des blés carnivores, ou d'une quelconque critique de la tyrannie avec Ernst, mais je ne suis guère sûre que cela soit le sujet ici. Nous avons un livre divertissant, où on passe un moment réellement délicieux. Personnellement, j'en ai savouré chaque page.
Je noterai simplement un message que j'ai retiré du personnage de Maek : Un enfant chétif, plus petit que la moyenne, pas forcément plus intelligent que ses congénères mais qui va révéler un très grand courage, une force de caractère hors du commun qui le poussera à foncer, tête baissée, vers l'inconnu sans jamais baisser les bras, même dans les situations (d'apparence) les plus inextricables. Il fait face à des épreuves extrêmement difficiles, mais on se rend compte au fur et à mesure du livre qu'elles le renforcent, aiguisent son esprits et le forgent. Je doute que sans elles, il soit devenu l'être redouté qu'on trouve à la fin du roman. Ce garçon (qui deviendra l'homme le plus redouté d'Alamänder) donne une véritable leçon de vie : Viser son rêve, avancer vers lui, pas après pas, peu importe les défis et les épreuves sur son chemin.
Lien : http://labibliotheque.wix.co..
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Voilà bien un livre de Fantasy pas comme les autres ! Comme il est dit au début du résumé, on peut oublier les orques, les elfes et les dragons avec Alexis Flamand. Il a trouvé d'autres idées, et quelles idées ! Un monde complètement à part... oui, ça, je vous l'accorde, c'est classique. Mais lorsque l'auteur en poussant sa description est capable de me coller le vertige, là c'est différent !
Un prologue contenant deux chapitres, ça aussi, c'est la première fois que je rencontre ça ! Un prologue un brin déstabilisant, comme souvent, qui nous plonge auprès d'Ernst XXX, sa majesté du royaume de Kung-Bohr. Il est en proie à un grave problème d'espionnage et de contre-espionnage, dans une société où la bureaucratie et le fonctionnariat est poussé à l'extrême : un vrai panier de crabes ! Puis le cycle démarre et on abandonne Ernst et ses conseillers...

On va suivre deux personnages totalement différents, qui n'ont apparemment rien à voir ni entre eux, ni dans leur destin.

D'un côté on a Maek, un gamin d'un village de céréaliers. Des céréaliers-guerriers en fait, car il faut bien une technique de guerre pour affronter et moissonner des champs de blé carnivore ! J'adore ! le principe même ne peut venir que d'un délire suite à un abus de denrées illicites, c'est clair... Mais la mise en place du principe et de la vie qui en découle autour est juste énorme !!! Un pur plaisir. Cependant Maek n'en a rien à faire de cette vie de paysans. Lui, il veut devenir un T'Sank, rejoindre l'école prestigieuse qui forme ces assassins mythiques qui n'ont peur de rien. Et cette école se trouve dans le nord, au-delà de la mer de blé...
La suite sur le blog ;)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Un monde tout neuf (pour de la Fantasy) à découvrir, fouiller et qui se tient.
De l'humour savamment dosé, qui est à la fois présent quasiment tout le temps, mais qui s'intègre dans l'univers comme étant naturel. Un tome d'introduction particulièrement bien amené.
Les quelques points manquants pour la perfection n'étant principalement dû qu'au fait qu'il s'agit d'un tome d'introduction.
Cela va sans dire, la suite sera rapidement lue.

Chronique complète : http://plume-etoiles.blogspot.fr/2014/04/alamander-T01-tsank.html
Lien : http://plume-etoiles.blogspo..
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Des poulpes de guerre, du blé carnivore, un démon de poche, un magicien questeur, un jeune homme à la recherche d'une mythique école d'exécuteurs, un roi paranoïaque... Tous ces éléments annoncent déjà l'univers farfelu d'Alamänder, premier roman d'Alexis Flamand. Quand on connaît un peu l'auteur, on attend du burlesque, du loufoque et on n'est pas déçu. Mais le T'Sank est bien plus qu'une simple succession de gags, il se veut un hommage aux épopées de Vance, Leiber et Zelazny. On y trouve du Lovecraft, du Terry Pratchett et bien d'autres références tant l'intertextualité est grande. Univers sombre et passages épiques côtoient donc humour absurde et personnage de farce (démon Retzel.)

le roman repose sur deux intrigues parallèles. D'un côté, nous suivons Maek et les nombreuses épreuves qu'il doit affronter pour trouver l'école d'exécuteurs, de l'autre, le voyage de Jonas ( détective des affaires criminelles magiques ) vers Ker-Fresnel afin de plaider sa cause (conserver ses terres) auprès d'un roi réputé inflexible et paranoïaque. Ces deux fils conducteurs posent les jalons d'un monde inquiétant et absurde. La faune, la flore et la complexité du système politique y sont savamment décrites. le premier tome de ce cycle n'est pas, à proprement parlé, basé sur l'action et l'on pourrait même reprocher à certains passages leur aspect linéaire, notamment en ce qui concerne la quête de Maek. J'avoue m'être demandé, au début, où me mènerait cette succession rapide d'épreuves auxquelles le jeune homme est confronté. Mais rapidement, on comprend qu'il ne peut en être autrement. Ces éléments participent autant à la construction de l'univers particulier du roman qu'à la parodie de romans fantasy. le souffle épique que l'on peut trouver dans cette partie du roman contrebalance parfaitement les épisodes burlesques.

le T'Sank est un livre-univers où l'on respire, pas de rythme effréné, de batailles sanguinaires mais un monde qui s'ouvre à nous, se présente, se pose. Un livre où l'on rit, où l'on contemple, où l'on se rappelle parfois le frisson que faisait naître en nous les monstres lovecraftiens. Une intrigue policière, une trame fantasy, un peu d'humour... Malgré ses références nombreuses destinées aux amateurs du genre, Alamänder pourrait bien séduire un public plus large. Un premier roman réussi et on attend impatiemment la suite.
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alerte, ovni en vue ! Quoi quoi quoi… Mais qu'est ce que c'est que ce bouquin ? Après la dark fantasy, le thriller sombre et machiavélique et la fantasy épique, voici qu'HSN se dirige vers un autre genre… La sainte trinité de l'imaginaire, qu'ils disaient ! Et bien, nom d'un skorj, c'est réussi : ce premier tome, mêlant allégrement humour et heroïc fantasy, a tout pour plaire. Et quand je dis tout… C'est tout.
Alamänder : univers en forme de spirale excentrée prenant naissance au creux même d'un museau de moufre. Ker Fresnel : capitale du royaume de Kung Bohr, reposant entre les pattes du géantissime Anquidiath. C'est là que se rend notre héros, Jon Alamänder, questeur de son état et sur le point d'être exproprié.
A l'autre bout du monde (et peut-être du temps), Lan Maek. Jeune garçon taciturne et renfermé, il n'a qu'une idée en tête : intégrer l'école T'sank, célèbre pour la qualité des assassins qu'elle forme. Même si, pour cela, il doit traverser les champs de blé carnivores et s'opposer aux spores destructrices des Macrovores…
Vous n'avez rien compris ? C'est bien normal. Si je ne devais retenir qu'un mot pour qualifier ce roman, c'est farfelu. Farfelu et génial, si vous m'en concédez un deuxième. Farfelu, parce qu'on dirait qu'Alexis Flamand a jeté sur le papier un rêve qu'il aurait fait sous l'emprise de substances psychotropes. Génial, parce qu'il joue sur tous les plans. Et encore, en disant cela, j'ai la désagréable sensation de le réduire à bien moins que ce qu'il est en réalité. le T'Sank, c'est à la fois un univers diablement original, une narration complètement déjantée, une intrigue qui nous happe dès les premiers instants, des personnages carrément bien construits et auxquels on s'attache très vite, une magie des plus complexes mais aussi des plus séduisantes, une plume pensée, travaillée, soupesée à chaque instant. Tout ça, et encore bien d'autres choses.
Quand j'ai terminé ma lecture, je me suis dit « Mais c'est pas possible ! le sixième roman de HSN que je lis, et une sixième pépite ? Vraiment ?! » Et bien oui : vraiment. Une fois encore, j'ai été complètement conquise. Conquise ET surprise : c'est bien la première fois que je lis un roman aussi décalé que celui-ci en matière de fantasy (oui, je vis beaucoup de premières fois avec HSN, c'est merveilleux). Je n'exagère pas en vous disant que, dès les premières pages, je riais déjà toute seule (le coup de la démonstration avec les deux jeunes filles, au début… J'ai ri, mais j'ai ri !). C'est assez rare qu'un livre me fasse rire : sourire, oui, mais rire… Pas souvent. Avec le T'sank, je n'ai jamais autant fait marcher mes zygomatiques. Et celles de Chéri, puisque je me suis fait un malin plaisir à lui lire les passages les plus croustillants. Mais s'il n'y avait que ça ! Si Alexis Flamand se contentait d'être drôle ! Et bien non. Il est drôle ET talentueux. Parce qu'en plus de créer un univers particulièrement évocatif (Nalex, quand te décideras-tu à esquisser la plaine des Macrovores, ou la capitale de Kung Bohr ? Ou un Skorj ? Rien qu'un tout petit ? Parce que, m'est avis que ça rendrait vachement bien.), il nous sort avec une facilité déconcertante un bestiaire complet. Ainsi que des pages d'un manuel de magie, entreprenant de nous en expliquer les bases. Sans oublier la mythologie, et le système politique de Ker Fresnel. Bref, un décor plus que complet, ultra riche, et vraiment bien documenté.
D'accord, c'est bien beau tout cela, mais le reste ? Et bien, le reste suit, évidemment. En doutiez-vous ? L'intrigue se situe sur deux plans : le voyage de Jon vers Ker Fresnel, pour essayer de convaincre le roi de ne pas raser sa petite bicoque, ainsi que tout ce qui va en découler, et la quête de Lan Maek, avec pour but cette fameuse école T'sank. Avec quelques petites pauses au milieu, le temps d'une anecdote, d'un cours théorique de magie, d'un conciliabule entre dieux et j'en passe. Et, que vous me croyiez ou non… On a qu'une envie, c'est poursuivre notre lecture ! Pas un instant, je ne me suis dit que tel chapitre était trop long. Pas un instant, je n'ai sauté un passage pour accéder directement au suivant. J'ai savouré chaque ligne, chaque mot de ce roman. Je ne dirais pas que l'intrigue est palpitante, ce n'est pas le mot qui convient. Mais elle est prenante, ça oui. Ce qui est vraiment bien, puisque ce premier tome a avant tout la lourde tâche de mettre en place le fameux décor dont on parlait plus haut. Et il parvient avec brio, en gardant captif l'intérêt du lecteur. Tout du long. Oui oui, tout du long : l'épilogue est merveilleux. Totalement à l'image du roman dans son incongruité, et merveilleux.
Il faut dire qu'Alexis Flamand s'est entouré d'une fine équipe. Ses personnages… PFIOU ! Entre le duo Jon/Retzel qui est plus que pétillant, Vance que j'ai adorée, Maek qui m'a impressionnée, Edrick qui m'a totalement séduite, Ernst dont l'ambivalence m'a énormément plu… Que vous dire de plus ? Je me suis sentie plus que bien à leurs côtés, comme si je retrouvais de vieux amis. Ils ont tous un incroyable potentiel et, non di djou, ça promet pour la suite !
En vérité, je ne vois qu'un seul défaut à cet ouvrage, et de taille (Tremblez !) : il est bien trop court. Non mais vraiment ! Parce que c'est bien beau, tout ça, mais c'est qu'il y a plein de questions en suspens, à la fin de ce premier tome ! J'ai eu beau supplier Chéri, il n'a rien voulu savoir : il va falloir attendre… Bouuh !

En bref, et oui, encore un coup de coeur ! Et un coup de coeur de taille pour cet ovni littéraire, cette aventure débridée, ces personnages hauts en couleur, cet humour tantôt caustique, tantôt absurde, mêlant évidence et subtilité, mais toujours irrésistible. Coup de coeur, coup de coeur, coup de coeur !
Lien : http://leslecturesdebouch.fr..
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Ce livre qui ne paye pas de mine présente un mondefurieusement original, où coexistent champ de céréalescarnivores, poulpes de guerre, magiciens enquêteurs etforêt de champignons géants. L'humour noir et l'ironie,souvent de mise, ainsi que les personnages attachants enfont un succès qui mérite qu'on s'y arrête.
A la découverte du monde d'Alamänder, où se côtoient humour, intrigues policières et créatures improbables. Un hommage aux épopées flamboyantes de Vance, Leiber ou Zelazny.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Mon coup de cœur ne tient pas à l’univers présenté : il est riche, très drôle, mais il contient une note sombre, un manque de couleur, un petit quelque chose de pas gai qui ternit un peu le tableau. Il ne manque qu’un peu de fraîcheur pour que ce soit juste par-fait, car il y a moult détails sur les cultures locales, des précisions parfois hilarantes. L’auteur insiste beaucoup notamment sur l’architecture, et force est de constater qu’il connaît son affaire… Mais si vous tenez à comprendre absolument tout ce qu’il raconte sur la construction ou l’apparence de tel ou tel bâtiment, garder votre dico à portée de main : il y a parfois des mots du jargon, un peu compliqués.
L’écriture du Cycle d’Alamänder est juste sublime. Un humour noir comme nul autre pareil, des dialogues pétillants et jubilatoires : les personnages, du fait de leurs cultures différentes de la nôtre, lâchent des commentaires absolument horribles sur des facettes du quotidien, qui leur paraissent banales… Le pauvre Jonas a lui aussi du mal à s’en remettre. Je n’ai peut-être pas assez insisté sur le personnage de Retzel dans mon résumé : il est exquis. C’est un démon tout sauf typique, qui est à la source de bien des blagues du roman. Vous avez du mal à visualiser cet humour global que je décris tant ? Allez sur un site littéraire, Babelio par exemple, et consultez les citations que les lecteurs ont ajoutées sur les 4 tomes que compte pour l’instant la série : vous ne serez pas déçus.
Et enfin, un détail que je ne peux m’empêcher de souligner du fait de ma haine des histoires d’amour classiques, sachez qu’Alexis Flamand – l’auteur – n’est tombé dans aucun cliché concernant les passions de ses protagonistes, au contraire. La seule relation amoureuse qui nous apparaît est admirablement tournée afin que même les lecteurs ne puissent réellement la prendre au sérieux, quant aux autres personnages, beaucoup se fichent royalement de l’amour, et ceux qui y ont un instant cru perdent rapidement leurs illusions… mais ne paraissent au final pas si affectés par leurs déceptions amoureuses. Ça se déguste.
Je termine par… les suspenses.
L’histoire est jalonnée de révélations plus effarantes les unes que les autres ! J’en suis soufflée. Comment l’auteur a-t-il pu penser à autant de choses ? Les prévoir plusieurs tomes à l’avance ? En en découvrant certains, j’ai été obligée de fermer mon bouquin cinq bonnes minutes durant pour reconsidérer toute l’histoire sous un jour nouveau… La révélation à la fin du tome 4 est particulièrement choquante. Je ne vous en dis pas plus, mais c’est divin. Du jamais vu. Du grand art ! Je n’ai jamais vu plus surprenant dans un autre ouvrage jeunesse, même la chute de la trilogie Méto ne m’a pas semblée à la hauteur !

Intéressés par le reste de ma chronique ? C'est par ici : https://lemondefantasyque.wordpress.com/2016/05/07/le-cycle-dalamander-dalexis-flamand/
Lien : https://lemondefantasyque.wo..
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