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"La légende de Saint Julien l'Hospitalier" est l'un des "Trois contes", et dans ce conte-là, éclate le talent de Flaubert.
Ce n'est pas le meilleur des "Trois contes", c'est même le moins bon ; mais il n'empêche, il est excellent.
C'est une histoire cruelle, un conte simple, racontant une histoire parfois sanglante…
Raconté à la manière d'un vieux conte, "La légende de Saint Julien l'Hospitalier" séduit énormément.
Un très bon conte de Flaubert !
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Je ne peux pas dire que je sois passionné par les rencontres entre grands écrivains et grands peintres, cela à mon sens ne tourne pas à l'avantage de l'écrivain où il pêche souvent par inexpérience, voire inculture -on ne peut pas être bon partout -, j'ai des exemples en tête .. dont le dernier avec Michel Houellebecq (écrivain que j'aime, je m'empresse de le dire ) dans sa Carte et le territoire, c'est passé outre notamment au sein du jury Goncourt et du grand public. Je pense à Zola aussi, à Juliet malgré toute la peine qu'ils se sont donnée, Quand à Tolstoï n'en parlons même pas, il a fustigé d'un revers de main tous ces impressionnistes prétendus peintres qui faisaient du brouillard...

En revanche, je crois plus à Dostoïevski, à Flaubert etc qui un jour sont tombés amoureux d'un tableau en particulier qui les a inspirés pour des chapitres, voire une oeuvre entière, et ce thème est exaltant .. A Bâle, à Compiègne .. Je marche dans le temps à très grandes enjambées ..

Je ne fais que rebondir sur l'idée de l'ami Philippe Castellain que je salue au passage qui hier écrivait de sa belle plume tous les avantages que lui a prodigué la lecture d'une oeuvre inconnue De Balzac en lien avec un grand peintre que je n'ai pas lue, mais que je compte bien lire ..Peut-être arrivera-t-elle à me convaincre du contraire de ce que je dis en préambule ?
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La légende de Saint Julien L'Hospitalier/Gustave Flaubert
Ce conte médiéval fantastique, écrit en 1876, a été inspiré à Flaubert par un vitrail de la cathédrale de Rouen. Il fait partie d'un recueil de trois contes dont « Un coeur simple » que j'ai commenté par ailleurs, et « Hérodias » que je commenterai prochainement.
La perfection du style a fait de ces récits des grands classiques.
Cette légende médiévale teintée de merveilleux faisait partie du folklore populaire et religieux. C'est l'histoire d'un homme simple en proie aux instincts de l'espèce et soumis à une fatalité inexorable avant que la Grâce ne vienne le sauver. L'ivresse de meurtre et le sadisme débridé de Julien, tel un succube, inspireront à Flaubert une parmi ses plus belles proses avec une richesse de vocabulaire étonnante. Un critique écrivait en 1893 :
« Gustave Flaubert a réussi à fondre et à unir dans un miraculeux émail littéraire tout l'appareil de la chevalerie avec le plus simple des contes pieux du peuple. »
En résumé, un récit étonnant, un conte de fées, mais sanglant.
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La belle prose de Gustave Flaubert n'a pas réussi à me faire apprécier "La légende de Saint-Julien l'Hospitalier" paru en 1877.
Il s'agit de l'adaptation d'une légende du moyen-âge assez sordide, qui ne m'a pas émue.
Je ne trouve pas particulièrement attrayant l'itinéraire spirituel de Julien dont la jouissance lui est procurée par le goût de tuer. Ses journées ne sont qu'hécatombes, il abat des animaux pour le plaisir de la chasse, et des hommes pour le plaisir de la guerre.
Ivre de sa cruauté il va accomplir les sinistres prédictions qui l'accompagnent depuis sa naissance selon lesquelles il doit commettre l'irréparable, des crimes sans rémission. Et pourtant le pardon lui sera accordé.
Je viens de lire que cette fable de catéchisme permet de mieux comprendre le vitrail aux poissons de la cathédrale de Rouen qui narre la vie de Saint-Julien l'Hospitalier. Cela n'est pas sans intérêt mais en matière de légende je préfère celle d'Oedipe.
Vu les critiques que j'ai lues sur Babelio j'ai l'impression d'être passée à côté de ce conte que Flaubert a appelé "cette petite bêtise moyenâgeuse" sans prétention, ce qui est tout à son honneur.


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Un conte médiéval, inspiré à Flaubert par les vitraux de la Cathédrale de Rouen, dont voici l'histoire :

Né de parents nobles, dans un château, Julien devient un jeune homme vigoureux, ardent, et très cruel, passionné de chasse. Un jour, après avoir massacré une harde de cerfs, il voit s'avancer vers lui le grand mâle qui la commandait, et celui-ci lui parle : « Maudit ! un jour, coeur féroce, tu assassineras ton père et ta mère ! ».

Effrayé de cette prophétie, Julien délaisse la chasse ; mais peu de temps après, il manque de tuer accidentellement son père et sa mère. Il fuit alors le château et mène une vie d'aventurier. Devenu un mercenaire célèbre, il loue ses services aux principaux souverains d'Europe et traite avec eux d'égal à égal. Ne sachant comment le récompenser, un empereur lui offre sa fille en mariage, et les deux jeunes gens vivent heureux, jusqu'au jour où Julien se laisser attirer par des animaux sauvages dans la forêt.

Le sort se jouera alors de Julien et par une série d'actions imprévues l'amènera à réaliser son destin religieux.

Une très belle hagiographie qui n'est pas sans rappeler La tentation de Saint-Antoine.
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Sans aucun doute le conte de Flaubert que je préfère !
Je l'ai probablement lu une vingtaine de fois et chaque fois, je m'extasie devant sa beauté !
La symbolique est extraordinaire !
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Un palais de marbre blanc, un roi, une reine, un prince. Il sera saint et meurtrier. Comment est-ce possible ? Des êtres découpés, des pouvoirs surnaturels, des flots de sang ; le chagrin, la misère. Un incroyable conte, violent et fatal.
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Un conte médiéval, inspiré à Flaubert par les vitraux de la Cathédrale de Rouen, dont voici l'histoire :

Né de parents nobles, dans un château, Julien devient un jeune homme vigoureux, ardent, et très cruel, passionné de chasse. Un jour, après avoir massacré une harde de cerfs, il voit s'avancer vers lui le grand mâle qui la commandait, et celui-ci lui parle : « Maudit ! un jour, coeur féroce, tu assassineras ton père et ta mère ! ».

Effrayé de cette prophétie, Julien délaisse la chasse ; mais peu de temps après, il manque de tuer accidentellement son père et sa mère. Il fuit alors le château et mène une vie d'aventurier. Devenu un mercenaire célèbre, il loue ses services aux principaux souverains d'Europe et traite avec eux d'égal à égal. Ne sachant comment le récompenser, l'empereur lui offre sa fille en mariage, et les deux jeunes gens vivent heureux, jusqu'au jour où Julien se laisser attirer par des animaux sauvages dans la forêt.

Entre-temps, ses vieux parents sont arrivés au château : leur belle-fille a le plus grand mal à les reconnaître en ces mendiants décharnés. Quand Julien rentre, les vieux sont étendus sur son lit. Dans l'obscurité, Julien croit trouver sa femme en compagnie d'un amant et il les massacre. Effrayé par son geste, Julien abandonne tout et mène la vie d'un pèlerin, errant sur les routes puis se fixant au bord d'un fleuve, où il exerce la métier de passeur.

Une très belle hagiographie qui n'est pas sans rappeler La tentation de Saint-Antoine.


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J'ai lu les 2 nouvelles Un Coeur simple suivi de celle-ci. Les 2 nouvelles sont bien écrites. Les histoires intéressantes. Gustave Flaubert est un incontournable, un grand classique. Ces nouvelles sont à connaître mais, pour moi, elles ne resteront pas dans mes coups de coeur.
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