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Marie Bigard (Traducteur)
EAN : 978B0B2S1BGG5
407 pages
Cranbrook Press (30/05/2022)
3.8/5   15 notes
Résumé :
Lauréat du prix BookBrunch Selfies 2020 dans la catégorie fiction adulte

« Suite au décès de ma femme, j’ai besoin de soutien et de compagnie. Je suis prêt à vous faire une offre de mariage. »

Evie Fraser, dame de compagnie d’une vieille fille grincheuse, semble destinée à une vie solitaire. Soudain arrive une demande en mariage par courrier. Elle n’a rencontré le séduisant Douglas Barrington qu’une seule fois, lors de ses noces, mais ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Fin des années 1930, Evie Fraser, 24 ans, a dû se résoudre à travailler comme dame de compagnie auprès d'une vieille dame anglaise installée dans le Hampshire.
Son père est mort ruiné et sa mère est partie avec un amant aux Etats-Unis.
Evie est donc oubliée de tous quand elle reçoit une mystérieuse lettre de Douglas Barington , veuf, habitant en Malaisie pour exploiter le caoutchouc.
Il est veuf avec une fillette et veut se remarier avec Evie. Il ne l'a rencontrée qu'une seule fois lors de son mariage. C'est loin d'être un mariage d'amour.
Evie décide d'accepter car son sort actuel n'est vraiment pas enviable. Elle a envie que sa vie devienne plus active, plus passionnante. Elle va être bien servie.
Elle débarque à Penang et se trouve confrontée à un homme revêche qui a juste une envie : avoir un fils. Douglas Barington a des secrets bien gardés en plus.
Evie doit faire face aux aux habitants de l'île , certains hostiles, d'autres très accueillants.
Elle se fera des amis, des amies, même une amitié amoureuse avec le meilleur ami de son mari.
Evie est une femme de devoir et veut absolument que son mariage réussisse.
J'ai vraiment aimé le passage où en visitant l'île, elle rencontre un moine taoïste qui lui ouvre le chemin de l'acceptation de soi et de l'empathie envers son mari. Difficile pourtant, il est imbuvable mais on découvrira que cet homme a de nombreuses souffrances intérieures qui viennent de son passé.
La lecture est facile, agréable. La construction est classique, prévisible.
Le roman se laisse vraiment lire la nuit sur la liseuse entre veille et sommeil sans effort aucun.
Mais là, je fais ma snob car j'ai quand même bien apprécié les personnages d'Evie et d'Arthur Leighton, l'ami de son mari.
Dommage pour la traduction qui est pitoyable avec des fautes très nombreuses de syntaxe et carrément de langage allant même jusqu'à la faute de déterminants ( le ou la) sauf pour le passage où le moine prend la parole, où son langage prend expressément une tournure étrangère.
J'ai téléchargé le roman en e-book dans toutes les règles, en payant le prix peu coûteux mais ce n'est pas une raison.
Ce livre a eu un prix du Brookbrunch Selfies 2021 et appartient à Cranbrook Editions. J'ai pensé qu'il s'agissait d'un livre non vérifié, édité à compte d'auteur mais je n'ai aucune certitude à ce sujet

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J'ai passé un moment agréable avec ce roman féminin qui nous embarque sur l'île de Penang en Malaisie à l'époque de l'Empire Britannique. Nous suivons Evie, une jeune femme qui a connu des revers de fortune. Alors qu'elle est dame de compagnie, elle reçoit une demande en mariage insolite d'un lointain cousin qu'elle connait à peine. Avec la découverte de la luxuriante Penang, de la société fermée que forme les expatriés, et de cet étrange mari qu'Evie n'arrive pas à cerner, ce roman coche les cases du roman féminin. Ce n'est pas cependant un coup de coeur pour moi. Il m'a manqué des situations un peu moins convenues, des émotions un peu plus fortes.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- Pour mari et femme vivre bien ensemble, eux devoir être Yin et Yang. Accepter et comprendre les différences. Eux devoir vivre et laisser vivre, dit-il en se levant et s'inclinant devant elle. Temps pour vous partir. Vous pas oublier : pour faire place dans esprit pour une autre âme, toujours commencer par soi-même.
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- Je dis simplement que c'est un homme difficile à connaître. C'est un solitaire. Il ne s'ouvre à personne, dit-il avant de laisser échapper un rire amer. Cela dit, nous, les hommes, ne sommes en général jamais disposés à révéler ce que nous pensons ou ressentons. S'il y a bien une chose que l'éducation scolaire publique procure, c'est une capacité inégalée à supprimer ses émotions.
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Je devais travailler plus dur, être plus intelligent que mes collègues, cependant, quels que soient les efforts que je fournissais, ce n’était jamais suffisant. Je suis devenu le bras droit indispensable d’une succession d’officiers très moyens, à peine compétents, qui me récompensaient tous d’une tape sur la tête comme un bon chien, avant de promouvoir le premier idiot venu. Il y a quelque chose d’inné chez les garçons des écoles publiques, et notamment chez les Etoniens, c’est ce sens profond que tout leur est dû. Moi, de l’autre côté, j’ai dû suer sang et eau et me battre pour grappiller les restes.
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Seulement quand aimer soi-même être possible trouver place pour aimer Dieu et aimer autres. Quand aimer soi-même, possible faire place dans l'âme pour faire preuve miséricorde et bonté envers les autres, sans juger. [...]
Compassion avant tout. Aimer soi-même. Puis, clémence avec autres. Pardonner. Mais d'abord pardonner à soi-même avant de pouvoir pardonner aux autres. C'est la nature. C'est ainsi que nous vivre dans nature, en paix avec Dieux et monde entier.
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Il y a beaucoup de sagesse chez les Chinois, dit Mary. Si seulement nous y prêtions l'oreille. Nous, les Britanniques, sommes trop prompts à penser que nous avons toutes les réponses et que les autres races et cultures sont de second ordre et n'ont rien à nous offrir.
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