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sur 2078 notes
Un roman qui dès les premières pages m'a ému aux larmes.
Qui n'a pas pas connu la mort d'un proche?
J'avais l'impression que les mots étaient le reflet de mes sentiments.
Les émois du coeur passés, le narrateur m'a embarqué dans son quotidien professionnel et familial qui pourrait être le mien.
Comme à son habitude, David Foenkinos, nous offre de petits "encarts" qui agrémentent la lecture de façon originale.
Pas une minute je me suis ennuyée à la lecture des "Souvenirs". J'ai suivi ses pérégrinations avec sa grand-mère, son père, son patron ...
Une fin qui se tient comme je les aime.
Des digressions, qui sont un peu "la marque "d'écriture de l'auteur, enrichissent le roman de façon agréable. Il joue aussi avec les mots et la lecture se fait plus vivante.
Dit-il" J'étais du genre à me perdre dans un labyrinthe de digressions pour mon plus grand plaisir".(p131)
Un roman vrai, sincère et actuel.
Lien : http://stelladealapage.blogs..
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Que j'aime les romans de David Foenkinos. J'aime cette narration unique et toutes ses digressions. J'aime ses notes de bas de pages complètement loufoques. J'aime sa manière crue de parler du monde. J'aime ses références à des artistes. J'aime le fait qu'on se demande toujours si c'est de la fiction ou sa réalité. J'aime qu'il m'annonce les drames à venir et les moments de bonheur. J'aime que les événements s'enchaînent comme dans la vraie vie. J'aime les petites histoires dans la grande histoire. J'aime que ses personnages soient comme tout le monde. J'aime que ses personnages ne fassent rien comme tout le monde. J'aime ses envolées poético-philosophiques sur les relations humaines. J'aime les souvenirs d'une personne différente à chaque fin de chapitre. J'aime la douce mélancolie de ce roman.
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Quel roman... la plume m'a charmée instantanément.
J'ai été bercée et ramenée dans mes souvenirs les plus lointains aux côtés de mes grands-parents, partis trop tôt eux aussi. Cette vieillesse qui nous guette et qui nous fait profiter de chaque instant de la vie pour la vivre au mieux en se créant ces fameux souvenirs. Car on fond, on ne connait jamais vraiment le chemin qu'il nous reste à parcourir.

Ce roman représente la vie, la vraie.. chaque ligne est posée avec beaucoup de justesse et d'humanité. Une lecture universelle que je ne peux que vous inviter grandement à découvrir. Il y a également beaucoup d'amour et de tendresse qui viennent s'ajouter à notre lecture et les pages defilent tel un journal intime entrecroisé de souvenirs de diverses personnes. On y rencontre Nietzsche, Charlotte Salomon ou encore Alois Alzheimer..

Une pépite à découvrir de toute urgence pour sa beauté universelle.

Merci la vie d'avoir posé ce roman sur mon chemin de vie..
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Pas mon David Foenkinos préféré mais j'ai retrouvé sa belle plume avec de nombreuses citations à surligner. J'avoue m'être un peu ennuyée durant ma lecture, je me sentais désintéressée par ce récit et les thèmes proposés mais je reste toujours aussi charmée par l'écriture. le sujet des souvenirs est quand même quelque chose qui me touche et mène à la réflexion, c'est plutôt l'histoire en général qui m'a moins plu. Première fois que ça me fait cet effet avec un roman de cet auteur. Il m'en manque encore quelques uns à lire.
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Quel ennui... mais quel ennui !
En guise de souvenirs d'adolescent, David Foenkinos ne conserve que de la vieillesse, de la souffrance, des maisons de retraite, des enterrements, de la solitude... Les rares moments de bonheur sont immédiatement gâchés par un évènement douloureux !

L'auteur fait part à plusieurs reprises de son désir d'écriture, mais en même temps se plaint de son incapacité à raconter une histoire. Son désir trouvera donc un exutoire dans "Les souvenirs" qu'il aurait mieux fait de conserver pour lui seul. Il ne suffit pas de vouloir, faut-il encore savoir !

Le style est d'une platitude déconcertante. le récit n'est parvenu à aucun moment à m'apitoyer sur les malheurs des personnages. Sans parler des souvenirs des personnages évoqués au hasard du récit qui sont intercalés entre les chapitres, et qui sont sans intérêt ni émotion.

J'ai à peine reconnu le film qui a été tiré du livre. Dans mon souvenir, le film était léger, tendrement humoristique et attachant, sans doute grâce aux talents conjugués de Annie Cordy et Mathieu Spinosi.
Si vous avez vu le film, ne lisez pas le livre : une fois n'est pas coutume !
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A travers ce roman on va suivre notre narrateur à travers ses souvenirs.
Il a perdu son grand-père et il s'en veut énormément de ne pas avoir pu lui dire qu'il l'aimait.
Ensuite c'est sa grand-mère qui va être le centre de son attention car elle sera placée en maison de retraite contre son gré. Il fera tout pour être présent pour elle même de l'accompagner dans sa fugue.

On découvrira au fil de l'histoire divers moments de sa vie passée entre les joies et les peines.
Il nous parlera aussi de son quotidien en temps que veilleur de nuit dans un hôtel, sa tentative désespéré d'écrire un roman et la recherche de l'amour. Il trouvera des moments de bonheur mais à chaque fois ce bonheur lui sera de courte durée mais il avancera toujours en gardant ces souvenirs gravé en lui.

Le roman est construit à travers les souvenirs du narrateur mais aussi des souvenirs d'autres personnes qui seront énumérés dans les chapitres comme par exemple son grand-père ou le caissier de l'auroute A13 en passant aussi par des célébrités comme Serge Gainsbourg.
Les thématiques abordés sont nombreuses comme les relations intergénérationnelles, la mémoire familiale, le deuil, la séparation, la réconciliation, le temps qui passe... énormément de sujets que nous connaissons tous.
La plume de David Foenkinos est toujours aussi belle et on retrouve son humour à travers les pages et qui se mélange subtilement avec la tendresse et la nostalgie.

Pour terminer sur ce roman, j'ai été touché par la relation grand-mère et petit fils, ils ont essayé de garder un lien malgré les difficultés et ce qu'ils les rendaient aussi attachants.
Le roman est plaisant à lire et j'ai passé un bon moment de lecture.
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La grand mère de Romain disparait de sa maison de retraite et il va la retrouver pour vivre avec elle quelques jours de souvenirs. C'est au bout de quelques chapitres que j'ai fini par faire le lien avec le film tiré de ce livre, que j'ai vu à sa sortie et qui m'avait beaucoup touché.

Ce livre raconte la vieillesse, la tristesse de voir sa vie disparaitre sous les décisions des autres, d'essayer de se raccrocher à des choses ineptes mais qui prennent une valeur nouvelle. Vivre entourée de vieux, la grand mère de Romain ne le supporte pas. Romain lui rend visite régulièrement, puis de façon un peu plus espacée, jusqu'au jour où elle disparait.
Sans doute l'âge de la grand mère qui est celui de ma mère, veuve aussi, m'a projeté de façon très réaliste dans cette histoire pleine de bon sens, de considérations sur la famille, l'amour et le lien aus autres.
J'ai beaucoup aimé ce roman, comme j'avais aimé le film. Beaucoup de simplicité et d'émotion, de vie et de déceptions, et de moments forts. Les souvenirs intercalés dans l'histoire n'apportent rien à l'intrigue, certains donnent un relief à quelques personnages rencontrés fugacement, d'autres sont franchement inutiles (les souvenirs de Gaudi, Alzheimer ou autres personnages célèbres).
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Découvrir que ses parents et ses grands-parents sont mortels, peuvent disparaître d'un instant à l'autre, voire (pire ?) perdre leur autonomie, leur mémoire… et devenir des personnes complétement autre, est un passage obligé pour nous tous. Sur la lente déchéance de nos aînés, il est parfois difficile (pour peu que l'on ait de bonnes relations avec eux) de rebondir et de se recentrer sur sa propre vie.
Avec justesse et une infinie tendresse, D. Foenkinos nous conte la pente descendante, l'EHPAD et le rétrécissement du champ des possibles. Un hymne fort et une déclaration d'amour à ses aïeux, qui m'ont particulièrement touchée.
Un roman à lire lorsque l'on est en forme, car même traité avec un humour fin, il prête plus aux ser-rements de coeur qu'aux éclats de lire… Comme pour « le livre de ma mère », « Les souvenirs » vous donnera l'irrépressible envie de vous blottir dans le giron de vos grands-parents.
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Un roman plein de charme et de tendresse, sur la vie qui passe, les êtres chers, qu'on connait si peu, sur le souvenir de tous ces instants de bonheur et de larmes qui font une existence. le narrateur (l'auteur à ses débuts ?), écrivain sans écriture, se cherche au travers des personnes qui l'entourent, ce père et cette mère dont le quotidien lui semble si banal, sa grand-mère qu'il va accompagner pour un dernier voyage. Et Louise, la jolie institutrice, va lui permettre de faire un bout de route en compagnie de l'amour. Tout cela sonne si vrai qu'on a envie de croire que David Foenkinos a écrit le livre qu'on aurait voulu, mais n'a jamais pu, écrire. Merci, merci, de nous avoir fait ce cadeau…
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C'est mon premier roman de David Foenkinos. Je le découvre grâce à Annie, voir l'article du 19 février 2018 sur le mystère Henri Pick. C'est un roman qui me laisse déjà un bon souvenir car il m'a permis de faire la rencontre d'une hôtesse d'Air France très sympathique, lectrice assidue de David Foenkinos, et qui me voyant le livre à la main m'a confié les avoir tous lus!

Les souvenirs sont ceux des proches du narrateur, de personnes qu'il a croisées ou ceux, imaginés, de personnages célèbres. Les souvenirs est un conte doux et mélancolique sur la vie, la vieillesse, les relations parents / enfants, grands-parents / petits-enfants, une réflexion sur la place des anciens dans les sociétés occidentales, ainsi qu'une interrogation sur ce qui constitue l'attirance entre deux êtres et qui fait la pérennité ou l'usure d'un couple.

"On ne sait jamais ce que contient la nostalgie. On ne sait pas si on touchera son étymologie, sa tonalité douloureuse et mélancolique ; ou si l'on embrassera son goût plus moderne, celui du plaisir lié aux joies du passé".
Lien : http://partageonsnoslectures..
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Comment le grand-père du narrateur s’est-il cassé deux côtes et fracturé le crâne ?

Il est tombé dans la douche.
Il est tombé dans les escaliers.

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