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3,66

sur 1330 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
C'est triste et banal autant qu'improbable. Cette histoire m'a ennuyé presque dès le début. J'ai fini le livre en quelques heures, croyant toujours en un dénouement intéressant. J'avais pourtant beaucoup aimé "la délicatesse". Mais il faut reconnaître que l'auteur a été bien moins inspiré pour ce roman. J'ai fait le parallèle avec "L'amour dure trois ans" de Beigbeder que je venais de terminer. le personnage féminin principal s'appelle également Alice. Finalement les deux romans sont les deux faces d'une même histoire. Les personnages sont caricaturaux. Leur histoire sentimentale, sous une construction qui se veut originale, est d'une banalité déconcertante. Les milieux, bien que différents, finissent par se rejoindre dans leur superficialité. Bon, encore un fois, une lecture qui s'avère assez agréable dans la mesure où l'intrigue permet de s'extraire du quotidien. Mais pas plus.
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David Foenkinos nous raconte une histoire d'amour. Mais pas n'importe laquelle. C'est l'histoire d'Alice et Fritz, de leur rencontre, de leurs séparations, de leurs réconciliations,…
Mais c'est aussi celle de Céline et Fritz. Ou encore d'Iris et Fritz. Il y a dans ce roman tellement de destins qui s'entrecroisent qu'on se demande rapidement si le but de l ‘auteur n'est pas davantage de montrer la versatilité des sentiments des hommes que d'écrire sur la vie de couple et ses difficultés…

En suivant le récit de leur vie, David Foenkinos use de tous les clichés du genre: coup de foudre, tromperies, beaux-parents aux antipodes les uns des autres et qui se détestent, … L'histoire perd du même coup quelque peu en crédibilité.
De plus, le personnage principal (Fritz) voit en chaque coïncidence un signe du destin. A titre d'exemple, il considère que si une femme souffre comme lui d'une fissure à la troisième dent en partant de la droite, cela signifie qu'elle est son âme-soeur. J'ai eu du mal à suivre ce raisonnement et à accepter les décisions de Fritz lorsqu'elles se fondaient sur des élucubrations aussi invraisemblables.

Comme il s'agissait de mon premier roman de cet auteur, je ne savais pas à quoi m'attendre au niveau de son style.
Tout d'abord, il utilise un langage familier qui ne m'a pas semblé approprié. Fritz a fait de longues études et travaille chez Larousse. Il devrait donc s'exprimer de façon plus soutenue.
J'ai également été gênée par le fait que le narrateur ajoute à diverses occasions des commentaires en notes de bas de page ou sous la forme de définitions de noms propres. J'ai trouvé que ça n'apportait pas d'éclairage aux lecteurs, d'autant plus que ça nous coupe momentanément dans notre rythme de lecture.

L'humour, s'il ne rattrape pas tout le roman, a au moins l'avantage de le rendre frais et agréable à lire. C'est un bon point qu'il faut accorder à l'auteur puisque c'est le principal élément qui permet de rester concentrer sur l'histoire du début à la fin.

Pour la petite note technique, je préfère la nouvelle couverture à l'ancienne qui correspond mieux à l'esprit du roman.

En conclusion, je ne suis pour l'instant pas convaincue par le style de David Foenkinos. Je pense qu'il n'était probablement adapté à cette histoire-là. Je retenterai ma chance avec La délicatesse qui est peut-être le meilleur pour débuter ?!
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Alice et Fritz, leur rencontre, leurs séparations, leurs retrouvailles. Une histoire d'amour ponctuée de grandes tromperies et de petites trahisons, de pardons et de blessures, de bonheur et de menus plaisirs.

Avec force détails et un brin d'humour, le narrateur dissèque et étale son quotidien sentimental et prend soin de n'en effleurer que la surface. Des personnages sans grande originalité, un univers bobo intello parisien qui flirte avec la caricature, un manque incontestable de profondeur et une histoire somme toute assez banale... Bref, ce roman, qui sait certes rester léger, demeure désespérément plat et insipide.
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
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Fritz et Alice s'aiment et, par conséquent, passent leurs vies à se séparer. Aussi absurde que cela puisse paraître, il semblerait qu'il y ait une relation de cause à effet entre ces deux faits. Comme si les deux protagonistes de « Nos séparations » étaient incapables de s'aimer s'en se fuir l'un l'autre et que tout le sel de leurs amours résidait dans leurs retrouvailles perpétuelles. Ce n'est pas toujours leur faute d'ailleurs : parfois celle des parents, d'une femme jalouse, d'amis trop attentionnés ou juste par pure malchance. L'univers entier semble s'opposer à l'union de Fritz et Aline. N'empêche, ils s'accrochent : se séparent, se retrouvent, se séparent de nouveau… le reste à l'avenant.

« Nos séparations » peut charmer ou ennuyer, selon l'intérêt que l'on porte aux récits de déboires amoureux teintés d'humour pas trop acide. Je ne suis pas totalement rétive au genre, mais pas adepte non plus des romances entre gentils prolos et jolies bourgeoises. J'ai donc lu ce roman avec un certain plaisir et en souriant parfois, avant de l'oublier illico dès la dernière page refermée. Un bon petit livre, joliment écrit et pas prise de tête, à lire sur la plage ou dans l'avion pour passer le temps, mais sans plus.
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Lu par hasard, assez déçu par ce livre. Écriture assez simple, personnages plutôt superficiels, "rebondissements" limités, effets un peu fatiguants (comme celui d'écrire en dernière phrase d'un chapitre : "et soudain je vis quelque chose d'incroyable"), humour un peu à plat. J'avais bien apprécié son livre "Charlotte" mais là je suis clairement passé à côté.
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Foenkinos David - "Nos séparations" Gallimard, 2008

Le tragique en plaisantant. Légèreté de l'écriture. Humour. Originalité. le "grand amour impossible" se transforme en "nos séparations fort possibles" pour Fritz et Alice, dont les amis s'appellent – bien entendu – Paul et Virginie. La rencontre des parents respectifs, bien que recourant aux vieilles ficelles, est un grand moment. de l'intérêt du dictionnaire confectionné chez Larousse, suivi de la vente de la dernière cravate dans les villages bretons...
"Et il faut toujours faire entrer le grotesque chez soi" (p. 144).
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Je ne veux pas être trop injuste avec ce roman qui m'a quand même beaucoup déçue. J'avais beaucoup aimé La Délicatesse. L'histoire d'amour entre Fritz et Anna n'a pas réussi à me passionner, la description à la fois des personnages et des milieux m'a semblé proche de la caricature. Je n'ai pas retrouvé la verve humoristique qui m'avait tant plu dans le précédent roman de cet auteur.
Mais je ne veux pas être injuste car il m'a permis de passer une nuit d'insomnie beaucoup plus agréable que si j'avais zappé devant les reportages animaliers de la télé.



Lien : http://luocine.over-blog.com/
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Et bien, je n'ai absolument pas retrouvé tout ce qui fait que j'aime passer un bon et beau moment entre les pages écrites par David Foenkinos. L'écriture ne m'a pas semblée douce et tendre comme d'habitude. le personnage principal, Fritz, n'a pas réussi à s'attacher ma sympathie et le côté un peu redondant, un peu cyclique de cette/ces relation(s) avec Alice m'ont légéremment fatiguée voire agacée.

Je n'ai pas non plus, contrairement à ses autres titres, trouvé des échos en moi, dans mon histoire personnelle, de cette narration un peu trop aride, trop vide à mon sens. C'est sans doute que le côté romance un peu cliché ne me convient pas.

Par contre, même si c'est loin d'être un coup de coeur, comme vous l'aurez déjà compris, la lecture se révèle quand même agréable. Si je n'y ai pas retrouvé la poésie que j'aime tant chez cet auteur, le style reste fluide et plaisant avec une pointe d'humour qui relève un peu le tout.

Bref, un livre sans prise de tête, agréable mais qui ne vous laissera sans doute pas un souvenir impérissable.
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