Vers la beauté

Je pensais, au vu de la couverture, du titre et de la lecture d'un précèdent ouvrage très réussi du même auteur (Charlotte) , avoir entre les mains un livre qui me plairait, où l'art servirait de support à une belle histoire.
J'ai fais l'effort d'aller au bout, au contraire du Mystère Henry Pick que j'avais abandonné à la moitié ...
Mais non, ce livre est sans intérêt lui aussi, un peu niais même, avec une manie de l'auteur particulièrement désagréable : faire des renvois en bas de page à propos de tout et de n'importe quoi !
Cela fait 2 livres très décevants que je lis de Foenkinos.
C'est bon, j'abandonne .
Je crois que Charlotte était une exception dans le parcours de l'auteur.
Ce n'est vraiment pas le style de littérature que j'aime !

Il m'est difficile d'écrire une critique sur un livre aussi creux. Cela ressemble à un saupoudrage d'ingrédients pour roman à l'eau de rose: séparation, rencontre, dépression, révélation... et surtout une fin heureuse! Tout y est superficiel. Même l'intrigue du départ (un homme quitte tout) se délite dans une histoire abracadabradantesque. Dommage pour un auteur qui avait réussi à plusieurs reprises à me surprendre.

J'aime beaucoup l'auteur Foenkinos ce qu'il dégage, j'aime sa sensibilité, sa douceur mais là je n'ai pas vraiment accroché. Je trouve que les personnages manquaient d'âme, je suis souvent déçue par la littérature contemporaine, je pense que je suis un peut trop exigeante. Ces livres vite lus et vite oubliés, me donne le sentiment d'avoir gâcher mon temps. Pourtant je dois beaucoup à ces lectures légères sans prise de tête qui m'ont accompagnée lorsque j'étais très malade et n'avais pas la concentration nécessaire pour lire de gros pavés très dense. Il a fallut que je tombe gravement malade pour réaliser l'utilité de cette littérature. Il en faut pour tous les goûts. Je pense malgré tout lui laisser une seconde chance avec Charlotte.

Roman abordé avec réticence car "la délicatesse" du même auteur, ne m'avait pas emballée et j'en avais conclu : écrivain à éviter, pour ce qui me concerne.
Club de lecture oblige : je me lance donc à nouveau "Vers la beauté" et une fois de plus, je peine à suivre la parcours insensé et énigmatique de ce gardien de musée, ex professeur d'histoire de l'art. Cependant, je m'accroche consciencieusement à l'histoire pour fonder ma critique et je commence à prendre de l'intérêt au dernier tiers du livre qui, en évoquant un double drame, éclaire les comportements erratiques du professeur Antoine Duris. Du même coup s'explique le parallèle avec Jeanne Hébuterne, muse sacrifiée de Modigliani, évoquée au début du récit puis oubliée en route
Malgré les maladresses de l'auteur pour aborder cette histoire j'ai été vraiment touchée par le sort tragique de Camille.

J'ai acheté, puis ouvert ce roman avec gourmandise, persuadée que je passerai un bon moment à le lire. Dès le début, il est fait référence à Modigliani et surtout à sa femme , Jeanne Hébuterne, dont il a peint plusieurs autoportraits dont un est sur la jaquette du livre lieu de. Je ne connaissais pas l'existence de cette jeune femme au destin tragique. ( depuis, j'ai d'ailleurs commandé une biographie d'elle .... et comme le personnage principal de « Vers la beauté «  fascinée par les destins tragiques de peintres aujourd'hui adulés...)
Bref, j'étais sûre de tomber sur un roman super dans la veine de « Charlotte » ...C' était plutôt bien parti , conquise d'avance.
Quelle déception à l'arrivée ! le roman , quoique court , peine à avancer. Antoine est bien mièvre, ses tourments bien quelconques et il faut attendre plus de la moitié du roman pour que cela bouge un peu .. On s'eloigne de ce qui est beau aussi en suivant le héros bien falot qu'on peine à imaginer subjuguant un auditoire d'amphithéâtre.Quel dommage !!!! J'avais une autre histoire en tête avant de commencer le livre, un horizon d'attente de lectrice qui n'a pas été satisfait.. Mais ce livre m'aura au moins fait découvrir Jeanne Hébuterne . J'espère ne pas être déçue par sa biographie...

Vers la Beauté, c'est la voie que propose David Foenkinos. Hélas, il ne suffit pas pour l'emprunter de décréter comme son héros, Antoine, professeur aux Beaux-Arts qui a tout quitté pour dialoguer, au musée d'Orsay, avec la Jeanne Hébuterne de Modigliani, que « la contemplation de la beauté est un pansement sur la laideur ». Ou comme Camille, artiste en herbe dont il croise le destin tragique, qu'elle « comprenait la puissance cicatrisante de la beauté ». Dommage que l'auteur de Charlotte et de la Délicatesse en manque cette fois au point de ne pas parvenir à nous faire ressentir autant d'émotions.

Connaissance des Arts n°722 Juillet-Août 2018

Antoine Duris a quitté son poste prestigieux d'enseignant à l'école des Beaux-Arts de Lyon pour devenir gardien au musée d'Orsay. Pourquoi cette brutale reconversion professionnelle qui rappelle ces Japonais, les « évaporés », fuyant leur vie du jour au lendemain ? le lecteur le saura dans les deux parties suivantes qui mettent en scène la jeune Camille, une adolescente très douée pour la peinture.
Malgré toute la bonne volonté de l'auteur et sa sincère sensibilité à l'art et en particulier à la peinture (cf. « Charlotte »), j'ai trouvé que ce roman était raté pour plusieurs raisons : style plat et convenu, personnages sans épaisseur psychologique, ton sentencieux avec des phrases du style :
« L'injustice continuait à être injuste ». Pourtant, le sujet de la rédemption par la beauté était prometteur. Et David Foenkinos, écrivain fort sympathique, a le mérite de nous donner envie de regarder différemment des oeuvres de Modigliani et de Géricault.

Lien : http://papivore.net/litterat..

passionnée de peinture je comprends la consolation de la peinture et de la littérature
intéressants personnages qui m'ont consolée de charlotte

Lundi. {LECTURE2022-95} Vers la beaute de David Foekinos aux éditions Gallimard.

Antoine Duris est professeur aux Beaux-Arts de Lyon. du jour au lendemain, il décide de tout quitter pour devenir gardien de salle au Musée d'Orsay. Mathilde Mattel, DRH du Musée, est rapidement frappée par la personnalité de cet homme, spécialiste de Modigliani, qui a choisi de s'effacer dans une fonction qui ne correspond pas à ses compétences. Il est affecté à la salle des Modigliani, elle le surprend parfois à parler à mi-voix au portrait de Jeanne Hébuterne, la fiancée du peintre au destin tragique.Il fuit tout contact social, même si Mathilde ne le laisse pas indifférent. Personne ne connaît les raisons de cette reconversion ni le traumatisme qu'il vient d'éprouver.

J'ai trouvé le résumé bien tentant, je n'avais plus lu Foekinos depuis la délicatesse. @alice_au_pays_des_livres nous a mis ce livre dans les derniers thèmes du booklanta... Donc, lancons-nous. J'avais aussi éviter d'en lire quoique ce soit. Et les retrouvailles n'ont pas marché pour moi. Une lecture d'un texte qui semble force, sans trop d'émotions ressenties pour ma part, j'ai découvert des choses sur l'art et Modigliana. Ressentir comme un malaise, comme un manque de souffle, trop de choses convenues. Un manque de profondeur des personnages... Je vais m'arrêter là parce que le travail de l'auteur est présent avec cette histoire et que sans doute je n'étais pas prête à le lire maintenant.

Bref, j'ai pas passé un bon moment certes mais après coup je me dis que ce livre doit être de ceux qui plaisent au point d'en devenir un coup de coeur et à la fois de ceux qu'on aime pas ou qu'on ne comprend pas. Ne vous arrêtez donc pas à mon avis.

Et vous, l'avez-vous lu?

Thème #booklanta : Livre secret d'Alice

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Je n'ai pas été entraîné par ce récit, n'ai pas non plus trouvé d'intérêt particulier aux personnages. En résumé, la rencontre n'a pas eu lieu. Suis-je passé à côté de quelque chose ? J'avais aimé "Charlotte" de D.Foenkinos. M'a donné envie de ressortir mes Modigliani (des livres, pas des oeuvres originales...)