Aïe,
C'est la deuxième fois que j'abandonne une lecture en cours. Je ne sais pas si c'est un abandon définitif mais je n'y arrive pas.
Cette lecture ne m'apporte rien, aucun plaisir.
N'ayant pas osé commencer par ce qui est considéré comme son chef d'oeuvre, "
Les piliers de la terre" parce que l'époque du Moyen âge ne m'emballe pas trop, j'ai crû que cette trilogie et ce premier volet couvrant la période de la première guerre mondiale allait me plaire.
Et bien, monsieur
Ken Follett, c'est pas que j'ai pas envie mais "La chute des géants" ne me convainc pas. Je quitte le navire à l'entame de la partie II, page 355.
Mêler l'histoire, la grande avec des petites n'est peut-être pas une mauvaise idée mais les rencontres de ces cinq familles avec leurs amourettes, c'est pas pour moi.
Si je veux en savoir plus sur les évènements qui ont déclenché la première guerre, je vais me tourner vers des livres d'histoire m'expliquant l'attentat de Sarajevo et l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand; et si je veux lire sur l'absurdité de cette guerre, je me tournerai plus volontiers vers Céline et "Voyage au bout de la nuit". A chacun ses goûts n'est-ce-pas ?
Et quand je lis ceci:
"L'Angleterre a déclaré la guerre à l'Allemagne.
— Oh! Quelle malheur !
— L'ambassade a reçu la note il y a une heure. C'est le jeune Nicholson qui l'a apportée du Foreign Office, obligeant le prince Lichnovsky à sortir du lit."
Ils savaient l'un comme l'autre que c'était inéluctable, mais la réalité n'en était pas moins choquante. Maud remarqua que Walter était aussi bouleversé qu'elle.
Il se déshabilla machinalement, comme s'il l'avait fait des années durant en sa présence. "Nous partons demain", dit-il. Il retira son caleçon et elle vit que son sexe au repos était petit et fripé.
Rassurez-vous, quelques lignes plus loin:
"Le membre de Walter s'allongea et durcit contre son ventre."
À plus tard, monsieur
Ken Follett... ou pas.
Deux étoiles quand-même parce que je n'ose pas mettre moins. Qui suis-je d'ailleurs pour oser critiquer un tel écrivain? Et j'ai aimé la description du coup de grisou dans la mine ainsi que les deux frères Pechkov.
Donc, évidemment que non, tout n'est pas à jeter.