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4,45

sur 12147 notes
Je ne suis pas d'habitude un très bon client des fresques historiques mais celle-là m'a vraiment séduit. Ici le réalisme du "décor" (et notamment la description des différentes classes de la société au Moyen-Âge) ne nuit pas au romanesque et le romanesque ne décrédibilise pas la reconstitution historique. du grand art !
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Une formidable saga historique qui se passe essentiellement en Angleterre. C'est une histoire qui en contient plusieurs qui se croisent et se décroisent au fil du temps.
Ca commence par un navire qui sombre entre la France et l'Angleterre et les 3 personnages importants qui ont de grandes perspectives d'évolutions...De nouveaux personnages se mêlent au fur et à mesure à l'histoire. On découvre leurs traits de caractères respectifs, leurs sentiments envers les autres...
J'ai beaucoup aimé l'histoire même si c'était dur de lire en même temps que de réviser au moment de la lecture (il y a bien dix ans) ! J'ai vu que Ken Follett était aussi un auteur policier ; ça se retrouve dans ce roman historique : une intrigue au début de l'histoire qui est résolu à la fin, on découvre le pourquoi du comment !
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Je dirai plus tard ce que j'en pense, mais contrairemnt aux avis habituels sur ce livre, ce ne sera pas bon.



Voilà, j'ai enfin lu ce livre dont tant de louanges ont été écrites et tant d'exemplaires vendus (90 000 000 paraît-il ! on en a le tournis)
Bien, abusons de témérité et lançons-nous dans la critique non consensuelle. Voyez, je prends le pluriel de politesse pour éviter les coups de verges qui risquent en retour de me blesser l'échine.


C'est une immense entreprise d'esbroufe. J'ai eu l'impression de me trouver sur les trottoirs où abondent les contrefaçons. le style est indigent, redondant, pauvre, dilué, tristounet… une suite de copiés/collés du texte lui-même, à travers un récit pesant où la construction des cathédrale est utilisé à tout bout de champ, sans le moindre intérêt, ce qui est le plus triste.
Les personnages, brossés à la façon des rédactions de l'école primaire, abondent dans le détail qui n'avance jamais et ne donne aucune idée réelle de leur façon d'être (si ce n'est de leur comportement factuel). Il n'est pire péché pour un auteur que le manque d'imagination. Surtout quand la malice en simule l'abondance. La même histoire est récitée à l'endroit, à l'envers, dans les miroirs et les psychés qui pivotent sur eux-mêmes, sans compter les bégaiements et le retour sempiternel des événements dramatiques.
La forêt est utilisée comme on s'habillerait de guenilles : oui, elle est parcourue de chemins pierreux, de sentiers terreux, de fourrés touffus, de clairières à ciel ouvert… et elle contient des arbres en dehors de cette avalanche de truismes ! À la bonne heure, merci de l'information.
Oui, les cathédrales sont hautes, longues à construire. Il faut des pierres, du mortier, de l'huile de coude, du courage… et alors !
Oui, la soupe, et la soupe et encore de la soupe… si tu la manges mon petit, tu deviendras grand.
Oui, les rois, les prélats et les princes sont des humains aussi vils que les autres, parfois même davantage.
Oui, la guerre est violente, cruelle, injuste, épouvantable. On y perd des yeux, des doigts et même tout un membre si ce n'est finalement la vie, car la mort est au bout de sa logique impitoyable… la belle affaire !


Le pire est à venir. L'écriture utilise à outrance le rebond préparé d'avance. Je m'explique : si je décide d'aller à cheval de Paris à Deauville, je peux l'écrire en une ligne, en deux phrase, en deux paragraphes, en deux pages ou bien en mille. Comment ? ce n'est pas bien difficile : il suffit d'annoncer à l'avance tout ce qui ne se passera jamais comme il vient de l'être dit et de conclure au moment choisi. Certains (je ne remets pas en cause leur sincérité pour autant) parleront de rebondissements. À ce stade, ce sont de véritables envolées dans un monde en apesanteur. On en pleurerait si on n'arrivait pas à convoquer le rire.


Si nous osions une parodie à propos de ce voyage Paris-Deauville (revenons-y, puisque nous sommes à bonne école des redites autorisées, quant elles ne sont pas bénies de louanges), nous pourrions développer un enchaînement de conséquences à l'infini : en arrivant à l'écurie pour aller donner à la monture sa ration d'avoine, la porte est fermée ; le cavalier trébuche en allant chercher la clef ; sa cheville s'est tordue dans la chute ; il n'y a plus de Synthol dans sa pharmacie de fortune ; il se rabat sur de l'alcool officinal ; le flacon se casse en lui glissant des mains pendant que le cheval meurt de faim… et l'auteur peut continuer ainsi pendant des heures d'écriture, sans avoir encore entamé les déboires du cheminement, la séries des accidents probables et les surprise du bord de mer. Cette méthode dans le style est navrante quand elle n'a pas le charme de « Tout va très bien madame la marquise », ni l'élégance de Robert Lamoureux dans « le canard était toujours vivant ».
Quant à la culture prétendue qui laisse pantois le lecteur mystifié par les dorures… restons sérieux une minute ! Un badigeon ne remplacera jamais une belle patine.


Voilà donc l'impression que me laisse les redondances épouvantables de ce livre, qui est une belle fresque de l'indigence d'un esprit malin, si ce n'est un désert littéraire (tant est grande la surface gribouillée à l'encre de Chine). Mais le bluff est souvent plus efficace que le talent ; porté à ce niveau d'excellence, il devient éblouissant.


Il faut du courage, de l'inconscience ou un bon poids de bêtise pour signer une telle critique où la jalousie du succès peut griser une part de l'analyse. Aussi, je donne quand même 2 étoiles à ce roman-fleuve, car il brille dans le firmament et me suis sûrement trompé de cible parmi les étoiles.
Je demande donc pardon à l'auteur qui ne méritait pas une telle sécrétion de bile… mais tout de même, qu'il prenne en compte avec empathie l'ampleur de mon indigestion.



Merci à louisemiches et Rafman qui ont osé une seule étoile, mais également à Mamoutricottine, Ceinwin et C-Liner de nous accompagner dans un avis dissonant. Elles m'évitent de grands moments de solitude.
Quat à johaylex, il semble être le seul autre homme du groupe à ne pas être séduit, je lui offre ma sympathie.

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La première pensée qui me vient à l'esprit après avoir terminé la lecture de ce roman c'est “Mais comment ai-je pu attendre si longtemps pour découvrir une telle oeuvre ?” Peut-être tout simplement à cause de ses 1 050 pages qui m'effrayaient un peu, peut-être aussi par la peur d'être déçue, peut-être également parce que je voulais avoir suffisamment de temps pour pouvoir profiter pleinement de cette lecture. Quoi qu'il en soit ce roman fait maintenant partie de mon Panthéon personnel des oeuvres que j'ai le plus appréciées parce qu'il regroupe tout ce que j'aime trouver lorsque je lis un livre de fiction.

Tout d'abord il s'agit d'un roman historique et j'adore ça ! L'histoire se déroule au XIIème siècle et s'étend sur une cinquantaine d'années. Cela permet à l'auteur de nous plonger pleinement dans cette époque et de nous en faire découvrir tous les aspects (ou presque). L'histoire se passe dans une Angleterre en proie aux guerres et à la famine à cause des luttes entre les différents prétendants au trône. Mais nous ne suivons pas directement ces histoires de succession mais plutôt leurs impacts sur la vie des gens du peuple : Tom, le bâtisseur de cathédrale ; Ellen, la femme accusée d'être une sorcière ; Aliena, la jeune fille de noble lignée ; Philip, le prieur du monastère de Kingsbridge ; et de nombreux autres personnages.

Ensuite, on voit que l'auteur a vraiment approfondi son sujet pour nous décrire dans les détails la vie au Moyen-Age. J'ai ainsi eu le sentiment d'apprendre des choses sur cette période historique. Ken Follett nous explique par le détail les étapes de construction d'une cathédrale, ce qui s'avère sous sa plume bien plus intéressant que ce qu'on pourrait croire. Il nous fait partager les croyances du XIIème siècle vis-à-vis non seulement de la religion mais aussi du monde qui les entoure.S'il ne nous épargne pas les scènes violentes de l'époque, celles-ci ne font pas figure de violence gratuite mais apportent une authenticité à l'histoire, façonnent les caractères des personnages et créent des rebondissements tout au long du roman.

Les personnages ont tous leur intérêt même les plus cruels. J'ai suivi avec passion les péripéties, les coups du sort et les événements heureux arrivant à chacun d'entre eux.

Enfin, la lecture s'avère des plus passionnante avec des rebondissements, des intrigues et des mystères entourant les personnages, leur histoire, leur passé et leur avenir. Ken Follett a su me tenir en haleine pendant 1050 pages sans que j'éprouve de lassitude au cours de ma lecture.

En bref, j'ai tout simplement adoré ce roman. Je le recommande à tous ceux qui ne l'ont pas encore lu. Et je sais que dans quelques années je le relirai avec bonheur !
Lien : https://aubonheurdemadame.wo..
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Les trois jours de canicule ont fait que j'ai pu lire ce gros pavé sous mon cerisier où une petite brise fraîche atténuait une chaleur suffocante.
J'ai beaucoup aimé cette monumentale fresque se déroulant au Xll ème siècle ;Nous voyageons de l'Angleterre jusqu'à Tolède en traversant la France .J'ai été totalement immergée dans cette magnifique histoire médiévale. J'espère à présent pouvoir me procurer le D.V.D.: Les bâtisseurs de cathédrale afin de le visionner les jours de pluie. Un ami m'a conseillé de le regarder ayant lui-même lu le livre et vu la série ,apparemment pas trop éloignée du roman de Ken Follett.
Est-ce que : le monde sans fin est la suite? Je pense continuer sur du Ken Follet..
A recommander pour ceux qui ne sont pas impressionnés par l'épaisseur du livre( 1402 pages!).⭐⭐⭐⭐⭐
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"Les piliers de la terre" de Ken Follet.
Né au pays de Galle, l'auteur nous transporte, en quelque sorte, au Moyen-âge de ses origines. Une époque où les crises et les atrocités se succèdent.
Intrigues machiavéliques, alliances, mésalliances sur fond de pouvoir partagé entre l'Eglise et l'Etat, c'est à dire la royauté à l'époque.
On ne peut s'empêcher, dans ce roman historique, de faire quelques rapprochements avec certaines situations actuelles. Mais bon...sans trop approfondir quand même !
Quant à nos cathédrales, elles sont toujours là ! je ne rentrerais plus jamais dans ce genre d'édifice, après cette lecture, sans m'être dévissé la tête pour voir si la voûte est à nervure ou pas, ou pour admirer les sculptures des piliers.
La lecture, c'est fait pour ça ! Apprendre, encore apprendre.
Le Moyen-âge raconté par Ken Follet n'est pas du tout ennuyeux.
Je recommande ce livre qui m'a enchanté, d'autant plus qu'il y est aussi question d'amour.
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J'ai mis beaucoup de temps à démarrer ce roman.
Premièrement, parce que le livre fait plus de 1000 pages. Et je sais que je vais mettre au moins une semaine à le lire. Et que j'ai surtout peur de m'ennuyer.
Deuxièmement, c'est que c'est une quadrilogie, et que je déteste les suites… Mais comme cette année, mon objectif est de me débarrasser de ce monticule de romans à « suites » infinies… je me suis lancée…

Ken Follett est un auteur qui vous transporte dès les premières pages. Même si le livre est en deux parties : Ellen et Aliéna, certes deux femmes courageuses.
Mais malgré tout, je me suis plus attaché aux hommes : Tom le bâtisseur, Philip le prieur et Jack.
Ce roman m'a bouleversé, enragé par cette accumulation d'injustice et m'a donné envie de continuer l'aventure…

Bonne lecture !
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Bienvenue dans l'Angleterre médiévale, au XIIème siècle, au temps des tensions politiques, quant à savoir qui sera le roi du pays ; au temps également des bâtisseurs d'églises et de cathédrales, constructions monumentales de l'ordre d'une vie, au minimum, pour leurs fondateurs, sources tout autant de tensions, quant à savoir cette fois qui obtiendra le pouvoir et le prestige que permettent ces constructions.

Au centre de ces tensions, les comtés de Kingsbridge et de Shiring, l'un aux mains du prieur Philip, l'autre à celles de l'archidiacre de l'évêché, chacun comptant faire construire dans un de ces comtés la plus grande cathédrale anglaise - enfin, l'un, plutôt, tente par tous les moyens d'empêcher l'autre de le faire. Autour d'eux, un foisonnement de personnages parmi lesquelles trois familles vont prendre les rênes de l'intrigue : celle de Tom le bâtisseur, cherchant désespérant du travail au début de l'histoire, rêvant d'être le maître bâtisseur de sa propre cathédrale, rencontrant, après une tragédie, une femme, Ellen, qui va changer le cours de son existence ; celle de Dame Aliena, fille du comte de Shiring, qui connaîtra de nombreux revers pour avoir refusé d'épouser le fils de la famille Hamleig - la troisième famille -, William, intéressé par le comté d'Aliena. Les liens entre les trois familles, pour le meilleur comme pour le pire, se feront au fil du récit, en même temps que la construction de la cathédrale et des tensions politico-religieuses qui font de ce roman une fresque tout aussi monumentale que ce qu'elle décrit.

Et pour tout cela, j'aurais pu, franchement pu, adorer ce roman. Mais trop de péripéties, de retournements de situation - tant en termes d'intrigue que d'évolution de personnages - tuent les péripéties et les retournements de situation. Je me suis lassée d'une lecture que j'ai terminée tant bien que mal, étant de moins en moins préoccupée et intéressée par le sort, et de la cathédrale en construction, et des personnages de l'histoire. Je ne lirai donc pas les romans ultérieurs, alors que l'envie m'en avait pris avant de commencer...
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Juste génial!

Sur 50 ans, on suit une famille dans la petite ville de Knightsbridge, avec son prieuré, son église-cathédrale toujours en construction ...
C'est une belle histoire d'amour, les personnages sont attachants et les circonstances historiques très précises et bien documentées.
Il ne faisait vraiment pas bon vivre au Moyen-Age en étant une femme!
On assiste aussi à la lutte pour le trône d'Angleterre (Etienne/Stephen, Maud et Henry) et aux querelles opposant les membres du clergé et le pouvoir royal (avec notamment l'assassinat de Thomas Becket à Canterbury).
Bref 1050 pages mais aucune longueur, aucun ennui dans ce magnifique roman.
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Encore un livre d'où on ne sort pas indemne ! J'avais reculé devant le nombres de pages et le sujet qui me semblait plutôt austère ( la construction d'une cathédrale), mais je ne regrette pas d'avoir plongé. Ce livre est avant tout un roman palpitant où les actions s'enchaînent. Les personnages sont attachants et on se surprend à imaginer ses propres ancêtres en ces temps difficiles. Les cathédrales ne seront désormais plus seulement pour moi qu'un tas de pierres, mais le symbole de toutes ces petites existences qui leur ont donné la vie.
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