L'idée de l'éditeur Delcourt, a priori, était bonne : mettre à disposition des jeunes lecteurs (au sens, enfants qui viennent d'apprendre à lire) une véritable bande dessinée et non une histoire au format album.
Le graphisme, même s'il n'est pas spécialement à mon goût, fonctionne bien pour l'âge ciblé, les bulles et la taille des images permettent de suivre aisément. L'histoire, sans être géniale, pouvait avoir un certain attrait.
MAIS...
... mais il y a un hic, et pas la moitié d'un hic : le langage employé. Là, mes petites amies (car ce livre s'adresse principalement aux petites filles), vous ne risquez pas d'apprendre à bien parler. Vous allez vous roulez dans vos mauvaises habitudes langagières et, pourquoi pas, en acquérir de nouvelles.
Un français très bas de gamme, criblé de formules familières voire vulgaires du genre : " J'ai la trouille ", " Dégage ", " J'ai vachement faim ", " C'est trop bien ", " une pieuvre dégueu ", etc., etc.
Donc, non, désolée, je ne souscris pas à cette facilité langagière pour les 6-7 ans. L'histoire, si cela peut vous intéresser, tourne autour de l'heure du bain de Léa et où elle bascule peu à peu de ses jouets de bain et de ses bulles de savons à un univers sous-marin quelque peu inquiétant.
Donc, selon moi, de bonnes idées et un graphisme adapté mais le tout totalement gâché par un niveau de langage indigent. Mais ce n'est bien sûr qu'un avis de vieille baleine trop dégueu, c'est-à-dire pas grand-chose.
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LES GENS DE SABLE : Dites-nous, belle demoiselle quelles sont les nouvelles d'en haut ?
LÉA : D'en haut ?
LES GENS DE SABLE : Y a-t-il toujours autant de guerres et de violence sur la Terre ?
LÉA : Des guerres il y en a, oui.
LES GENS DE SABLE : Alors, nous avons bien fait de venir nous cacher ici...