Un journaliste, écrivain, qui avait si joliment écrit sa mère, je n'en attendais que du bien. Et là, rien. Néant. Une écriture plate, simple, une histoire sans relief, un ennui qui se profilait. Et puis pour rajouter à tout ça, un drame, énorme drame, celui que je déteste le plus dans les livres, et qui m'oblige à prendre une distance émotionnelle totale pour me protéger. J'ai cru que j'allais devoir fermer ce livre inutile. 100 premières pages de ce style sur un livre de 200, aucun intérêt.
Et puis, petit à petit, apparaît un léger retournement de situation. Minime, puis de plus en plus gros, puis de plus en plus inquiétant, intrigant. Ca m'a rappelé «
Sueurs froides », de
Boileau Narcejac, où tu te rends compte que ce récit tout simple sans intérêt est en fait un récit magistral où en quelques instants, alors même que le livre s'approche de la fin, tout se met en place, tout évolue, tout change de sens. Plus rien n'importe, que ce soit les phrases courtes, le vocabulaire simpliste, la platitude du ton, plus rien n'importe que l'histoire.
Une belle réussite que ce livre, où rien n'est joué d'avance. A condition de s'accrocher les 100 premières pages!
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