Paris, 1911. La Joconde vient d'être volée au Louvre. Problème :
Picasso a en sa possession deux statuettes ibériques du Ve siècle avant J.C. provenant du célèbre musée, volées et revendues au peintre qui doit s'en débarrasser promptement au risque d'être inquiété dans l'enlèvement de Mona Lisa. C'est son ami
Apollinaire, immigré comme lui, qui le met au parfum. Les voilà donc partis, valise lestée des deux artefacts en main (surtout celle d'
Apollinaire), à travers un Paris bohème d'avant guerre, rencontrant au détour des rues, Utrillo, Matisse, Jarry, le Douanier Rousseau, que l'auteur ressuscite pour l'occasion,
Gertrude Stein, j'en passe des autant, si ce n'est des plus célèbres.
Alors non, ce n'est pas historiquement correct - historien.nes de l'art, prenez juste du plaisir à le lire ou passez votre chemin. L'auteur, sans en être moins savant, parce qu'il s'appuie sur des faits réels qu'il embellit, reconstitue, revoie à sa guise, prend des libertés, mais des libertés assumées, maîtrisées.
Licencieux, truculent (On rit beaucoup.),
Picasso et
Apollinaire se chamaillent, élucubrent sur leurs arts respectifs, leur génie, entretiennent des conversations drolatiques et rencontrent des personnages TRÈS hauts en couleurs.
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Nous, lecteurs.trices, sommes le troisième larron, invisible, témoin discret de ce duo de génies réduits à l'état de simples hommes de leur temps.
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