Si vous aimez les histoires de résistants pendant la Seconde Guerre Mondiale, si vous avez lu et relu toutes les aventures de Bob Morane dans votre jeunesse (ou plus tard, hein, ne soyons pas sectaire), si vous aimez lire « A suivre » à la fin d'un livre, allez-y, les aventures de Boro le héros vous plairont.
Boro Morane est parfait : « Il était grand, il était jeune, il était beau (…) une élégance de bon aloi en temps de paix, le regard fermé de ces temps de guerre » Il est reporter photographe, super courageux, super intelligent, super tout, il est là pour sauver la France (on est en 41)
Bien sur beaucoup de femmes autour de lui sont sublimes, d'une beauté époustouflante, etc. Elles sont toutes sous son charme, forcément.
(Pendant que je lisais j'avais ce petit refrain d'Indochine en tête : « Et soudain surgit face au vent , le vrai héros de tous les temps (…) il s'en sortira toujours à temps »).
Ceci dit, même écrit par Jean Vautrin et Dan Franck, malgré la couverture dessinée par Bilal, ce genre de roman n'est pas pour moi et je me suis ennuyée pendant 100 pages, avant de décider de m'arrêter là et de passer à autre chose.
Challenge des 50 objets 2021-2022
Pour moi, les Aventures de Boro méritent plus que 5 étoiles! J'ai plongé dans l'écriture à quatre mains de Dan Franck et Jean Vautrin depuis le premier tome La dame de Berlin, et j'avoue: je suis amoureuse de Boro.
Dans chaque tome il m'a entraînée dans la valse de l'Histoire, toujours en danger, toujours sur le fil, (appareil photo Leica comme oeil sur les événements, canne-arme secrète), entouré de personnages qui traversent sa vie, c'est un tourbillon d'aventures, de séparations, de drames, et de rencontres... lors d'une période où la guerre compliquait les destins et les choix.
Boro joue à la résistance à Paris. L'action s'accélère, Boro risque sa vie plus d'une fois. Tous les ingrédiants des autres romans sont présents mais on se lasse peu à peu. On a une impression de déjà vu, un manque de renouvellement. La guerre est longue et Boro, malgré tous ses efforts, semble lui aussi chercher une issue.
Pas su résister à la tension de ce livre, je l'ai dévoré.
Ce sixième tome se déroule en 1942. Donc premières rafles, premiers réseaux de résistance qui se font annihiler. Encore une fois, les auteurs nous apportent pleins d'informations sur cette époque et sur les différentes armées de l'ombre, les machines de guerre etc. Jusqu'au bout, ils nous font angoisser, déprimer, espérer pour ces personnages.
Lecture intense comme j'aime.
C'est le sixième tome des aventures de Blémia Borowics, reporter photographe.
Celui-ci nous entraîne dans les années 1942 -1943, de Berlin à Paris où Boro et ses amis se jouent des nazis et multiplient des aventures de plus en plus rocambolesques.
Ce sixième tome apparaît moins réaliste que certains autres.
La lassitude pointerait elle son nez ?
Que sera alors le dixième (oui, il me semble avoir lu quelque part que les auteurs s'étaient engagés à en écrire 10 !) ?
Mais il reste plaisant, bien écrit, avec de multiples rebondissements ... parfois tirés par les cheveux ...
Je me suis même demandée par moments si la canne de Boro n'était pas un clone de la baguette magique d'Harry Potter !
La lune était d'un autre temps. Elle jouait avec les vagues. Elle cabriolait à la crête de l'écume, plongeait dans les hauts-fonds, faisait la planche, étale, à la pointe de surfaces transparentes. Elle ressemblait à la paix. Elle avait un parfum d'avant-guerre.
Le regard fixé sur le cercle parfait des hublots, Blèmia Borowicz appelait à lui de merveilleuses illusions: l'eau claire était celle du Danube, un jour de printemps, sur une embarcation découverte, entre Budapest et la mer Noire; une jeune fille en robe légère dansait à la proue des rêves, sur la plainte romantique d'un harmonica.
Rêves et illusions.
En vérité, le Wellington Vickers venait de quitter la côte d'un pays hérissé de canons et de mitrailleuses pour rejoindre des rivages mortels, de l'autre côté d'une mer encombrée de sous-marins caïmans, par un jour froid de l'hiver 1942. Il n'y avait pas de jeune fille printanière à bord, mais des clandestins en armes, rugueux et effrayés, le visage noirci par le charbon, les pieds bottés, le corps enfoui dans des sacs de couchage les protégeant du froid et les encourageant au sommeil.
Seul l'harmonica ne relevait pas d'une légende magnifiée.
Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell