André François (1915-2005), né hongrois, est un artiste peintre, dessinateur, illustrateur, affichiste renommé au 20 e siècle.
Bon je dis ça, mais je ne le savais pas quand j'ai découvert un catalogue d'expo qui lui était dédié dont le thème est :
les marchés de Pontoise.
Il a peint, dessiné
les marchés de Pontoise dans les années 1985 et a exposé à la suite ses oeuvres au musée de Pontoise.
Il habitait par là et venait régulièrement faire son marché avec sa femme. Les tréteaux, les cageots . les étals, les marchands, les clients, les fruits, les légumes, les couleurs, l'activité sur la place de Pontoise avaient leur charme ; on imagine aussi la fraicheur enivrante des produits frais. Je ne sais si on acheminait ces bons produits par chaland ? J'ai l'impression qu'il y avait une forte activité et que c'était prospère. Derrière il y avait les riches fermes du Vexin ! ,Avec le sacré coup de crayon qu'il avait le bougre, il ne résistait pas à croquer cette atmosphère de marché qu'il gardait ainsi ou qu'il peaufinait en atelier.
Il faut dire qu'il avait un aîné ici qui avait porté haut les couleurs et le charme de Pontoise, ce gros bourg haut perché sur les bords de l'Oise : Pissarro un des pères de l'impressionnisme.
. Il me plairait d'avoir un André François chez moi, une petite peinture ou un crayonné ! Et je regrette vraiment de ne pas avoir vu cette expo en rapport avec le catalogue d'expo que j'ai en main !
Comment définir son style, lui qui a traversé tout le 20 e siècle ou presque. Ca reste figuratif mais c'est complètement débridé, on ressent l'influence de Montparnasse, de l'école expressionniste. Exploitation de la couleur vive, du trait à outrance, comme une peinture d'enfant un peu !
J'ai toujours pensé que Pontoise (le vieux) était un site remarquable qui n'a pas trop bien vieilli, comme une grande oubliée. J'en garde un excellent souvenir des années 2000 ; il y avait encore un bouquiniste, bien sûr ses deux musées .. Et pour revenir à l'artiste, voilà une fois de plus un artiste de grand talent qui a apporté sa marque qui rejoint la grande pépinière française dont on ne saurait trop y penser avec respect. La France veille-t-elle bien à ses valeurs, à celles venant si souvent de l'étranger qui l'ont honorée magnifiquement !