Largo Winch, tome 1 : L'héritier

Pas un instant de répit: les évènements s'enchainent page après page avec même quelques retours en arrière. On a parfois du mal à identifier tous les personnages mais on trouve très vite quels sont les "bons" et les "méchants".

Avis portant sur la série:

Cette célèbre BD typiquement commerciale explore le monde financier au travers un héritier hors du commun: jeune, beau et à qui tout réussit. Sa générosité et son humanisme vont être confrontés aux requins de la finance.

Jusqu'au 6ème tome, c'est réellement passionnant car on explore le monde financier dans tous ses états avec une intrigue qui allie business et action. Après, c'est un cran en dessous bien que les deux derniers volumes remontent un peu dans mon estime. En effet, le 7ème tome à savoir "la Forteresse de Makiling" paru en 1996 marquait une nouvelle direction pour la BD, laissant l'univers de la finance et de ses complots pour lui préférer des récits d'aventures exotiques.

Le scénariste Van Hamme s'essouffle ces dernières années dans l'exploitation commerciale à tout va. le héros s'en tire toujours à la fin, cela devient presque énervant car archi conventionnelle. Il n'y a guère de psychologie propre à ce personnage très stéréotypé. C'est réellement dommage.

Cependant, bonne nouvelle : Van Hamme a très vite compris le message de ses lecteurs et il s'applique à nouveau à trouver des scénarios originaux. Il cisèle son découpage avec efficacité et dynamisme. Il n'y a aucun temps mort ou de scènes superflues. Peu de scénariste sont capables de produire un récit avec autant d'efficacité. C'est bien là l'ultime marque d'un auteur qui était d'emblée mon préféré.

Le fait qu'une BD soit commerciale ne me déplaît pas pour autant. Quand je lis un Largo Winch, je passe un bon moment de détente même s'il y a les ingrédients habituels du genre. le plaisir de la lecture compte beaucoup dans mon appréciation personnelle.

Par ailleurs, ce "milliardaire en blue jeans" ne se contente pas d'être beau, riche et doué pour l'action: il est aussi décidé à se servir de sa fortune pour mettre en pratique ses convictions humanistes. Respect pour Mister Winch! Que dire également des personnages secondaires qui sont devenus un atout majeur pour la série: on suit avec une certaine délectation les frasques de Simon Ovronaz et on rigole toujours de l'attitude très conservatrice de Dwight E. Cochrane, le numéro 2 du groupe W.

Je dois avouer que cette série est de l'une qui m'a fait apprécier la bande dessinée en général. C'était pour moi une grande révélation à l'époque de sa découverte. J'ai quand même hésité à mettre la note Culte sur cette série tant décriée. Je franchis le pas afin d'être en accord avec moi-même. Bon, je réalise qu'avec une telle note pour une telle série, je vais basculer dans la catégorie des lecteurs « grand public » du genre populaire. Cependant, j'assume totalement mes choix étant prêt même à les revendiquer !

Le succès du film tiré de la bd prouve que cette série est bien au-dessus du lot, qu'elle a marqué toute une génération. Il faut dire que depuis sa création il y a plus de 20 ans, Largo Winch est devenu une série culte, un véritable phénomène éditorial appuyé par un solide accompagnement marketing à la sortie d'une nouveauté ou d'une adaptation audiovisuelle. Onze millions d'albums se sont vendus dans le monde. Les adaptations cinématographiques s'enchaînent entraînant une nouvelle notoriété à ce personnage à travers un public qui ne lira jamais une bd.

A noter que le scénariste Van Hamme a passé le relai totalement à partir du tome 21. Cela se ressent bien évidemment mais bon. Il est vrai que cela donne n'importe quoi au niveau du scénario puisque ce bon Largo compte faire revenir son siège fiscal aux USA afin de payer ses impôts comme tout bon citoyen. La crédibilité en prendra un sacré coût.

bon ça y est, j'ai vu la série adolescente, les deux films adulte, alors retour aux sources. j'aime bien ce premier tome qui plante le décor : la mort de Néro W., le premier complot contre Largo et l'entrée en scène de Simon. c'est parti ! le dessin est sympa, les textes ont du sens ... je vais aimer !

S'il est des séries de BD qui démarrent très fort, celle là en est une ! L'intrigue contient déjà toute la suite, on sent que l'héritier hors du moule de la haute finance internationale et hors normes tout court, va nous en faire voir ! La course effrénée, les poursuites, les rebondissements, le scénariste et le dessinateurs sont vraiment en symbiose. Quand je relis la série, c'est un plaisir renouvelé, et j'y découvre encore des détails !

Franchement, à côté de la BD, l'adaptation ciné-télé fait pâle figure. Pour le premier tome, le lancement, l'intro... Van Hamme nous gâte. Il y a tout à nun rythme effréné.

On est dans un classique, une valeur sûre de la BD.

De l'action, de l'humour très "starsky et hutch", des filles, de l'amour, du sexe, des trahisons, de l'injustice, du mystère, de la haute finance... et des perspectives quasiment inépuisables. le tout dans des proportions tout à fait impeccables. Pas de lenteurs, pas de longueurs. Des textes juste comme il faut. Ni trop longs, ni trop baveux, ni creux... Les textes, d'ailleurs, soutiennent les dessins, et vice versa. Pas de doublon, ni de redite. Pas de moments creux (ce serait même plutôt l'inverse).

J'ai lu et relu ce tome à maintes reprises et c'est toujours un ravissement, une découverte, un plaisir renouvelé. le découpage cinématographique est parfois un peu téléphoné, un peu prévisible, mais c'est tout à fait anecdotique.

De ce héros séduisant, multimillionnaire et amateur de jolies filles, je ne connaissais jusqu'ici que les deux premières adaptations à l'écran, avec comme acteur principal Tomer Sisley ... Et voilà qu'en faisant du rangement dans la maison, je tombe sur les 10 premiers albums la bande dessinée de Jean Van Hamme et Philippe Francq. Il ne fallait pas me tenter davantage.
En fait, le jeune homme originaire de Serbie est blond (il faut que je m'habitue ...) et athlétique, il a fait de brillantes études - en particulier l'INSEAD de Fontainebleau ... Son talent surprenant : le lancer de couteau. Il possède une merveilleuse île dans la mer Adriatique.
Bien que je ne me situe pas vraiment dans la cible de la série (Femme de 69 ans ! ), qui baigne dans un nuage de testostérone - j'en apprécie les péripéties. Certains doivent trouver les arcanes des épisodes très complexes - mais c'est très intéressant de savoir comment se boucle une O.P.A. aux Etats-Unis ou les extraordinaires profits des trafiquants d'héroïne, et j'aime bien apprendre des choses. Amusants aussi, les clins d'oeils à des personnalités existantes dans le monde de la finance (je ne dirai pas quel grand banquier j'ai reconnu) ou des peoples comme Anne Sainclair, belle brune aux yeux bleus, Marie Laforêt (la baronne) ou la superbe blonde Arielle Dombasle ...
Très politiques, finalement, ces aventures ne sont pas tellement datées, malgré un premier opus paru en 1990 ... Les premiers albums fonctionnent par deux : une histoire commence dans un premier volume et se termine dans le second. Aujourd'hui, on attend le volume 20. Il me faudra regarder si et comment le contexte géopolitique de la série a été mis à jour.
Ceci étant, je trouve le scénario plein de rebondissements, comme le faisait avec brio Hergé, le maître de tous les temps de la bande dessinée franco-belge.
Ici toutefois, la place est largement faite à la violence et au sexe, et c'est complètement machiste. Les femmes sont utilisées pour leur capacité à s'allonger, c'est bien du fantasme masculin. Une vision assez basique de la société - mais finalement pas si éloignée de la réalité, hélas ...

Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..

(critique pour les 12 premiers tomes)
Largo Winch fait partie des collections de BD de mon père. Et donc naturellement, c'est une des séries qui m'a introduit dans le monde merveilleux de la BD et de la littérature. Ici, c'est le monde de la finance, des grandes multinationales qui sert de fond aux aventures de Largo Winch, milliardaire propriétaire de tout un empire où tout le monde essaye de le voler, de l'impliquer dans des complots ou de lui faire porter le mauvais chapeau.... un bon programme à travers le monde pour protéger ses salariés, son entreprise, son nom et les gens qu'il aime.
Quand on a 7 ans, on ne comprend pas tout ce qu'il se dit, tout ce qui se passe dans les interactions. Mais j'ai découvert les enjeux au fil des relectures de l'oeuvre au long des années.
Dès que j'en aurai la possibilité, je lirai la suite de la série et continuer à l'apprécier. Je préfère attendre un peu puis lire plusieurs diptyques d'une seule fois, et ne pas attendre à chaque fois le tome final..

Trouvé dans la boite à livre de mon village

Je me rappelais avoir été passionnée par cette série il y a trente ans (tout ça ne me rajeunit pas)

Je ne me rappelais pas trop l'histoire : le vieux Nerio Winch est assassiné (par un des directeurs de ses nombreuses entreprises (le meurtre réussit à passer pour un suicide)
On apprend rapidement que Nerio avait un fils adoptif caché : le Largo du titre, qui se retrouve au fonds des geôles, victime d'une machination.

J'ai enchaîné le tome 1 par le tome 2 « le groupe w) (il s'agissait d'une édition spéciale avec les deux premiers tomes réunis ) :
En bref une relecture que j'ai apprécié pour l'action et le suspense (et aussi pour les flashs back qui racontent l'enfance de Largo) mais moins pour les rôles féminins : on dirait que les femme sont toutes faites sur le même moule : bien roulées mais un peu nunuches (j'avoue avoir éclaté de rire cependant au nom de l'une d'elle Marilyne Applemond). La Bd a vieilli ou c'est moi ?

sur un scénario de van Hamme.Phillippe francq
prouve qu'il est un grand de bd.des cadrages formidables,une grande capacité à faire passer les émotions.on peut dire qu'il fait du cinéma de papier.
pour moi il est le Sergio Leone de la bande dessinée.

Introduction à la saga de Largo Winch dont je ne connais rien du tout, ce premier tome nous ouvre les portes d'une histoire d'empire financier dont le héros bourlingueur va devenir l'héritier sans trop le savoir...

Si je ne sais pas du tout à quoi m'attendre pour la suite, une chose est sûre, cette entrée m'a donné envie de pousser plus loin, même si l'action a peu l'air de partir dans tous les sens sans qu'on sache pourquoi. Mais le tome 2 nous en livrera sans doute plus...

Un univers à découvrir !