Un mariage anglais

Glissées dans des livres, des lettres écrites par Ingrid à son mari Gil.


Lorsque celle ci disparaît sans laisser de trace, Gil reste meurtri.

10 ans plus tard alors qu'il decouvre par hasard une de ces lettres, il croit apercevoir sa femme dehors. Il part à sa recherche et tombe d'une digue.

Le début de leur relation annonçait peut être la suite, lui professeur, elle son étudiante. Mais Ingrid va avoir bien des désillusions.


Flora une des filles du couple, idolâtre et idéalise son père, mais est-il légitime d'avoir toute cette attention quand la seule à s'occuper des enfants est la mère Ingrid?



Un roman d'une écriture qui se veut sincère et touchante, on s'attache aux personnages malgré leurs défauts.

Une femme embarquée dans un mariage mais en avait elle réellement l'envie au fond d'elle?

- Que va t-il rester de ce mariage? 

Gil, le mari, est un personnage irritable, et abjecte , je n'arrive pas à éprouver une quelconque sympathie pour lui.


Cette Ingrid à su rester digne malgré tout ce qu'elle a dû accepter et endurer, de la part de ses proches.


Une bonne lecture à faire au bord de la plage, un roman épistolaire sincèrement émouvant, qui nous emmène au travers de cette histoire d'amour, histoire de famille.

Qui va rester longuement en tête après l'avoir fermé. 

Belle écriture sur un mariage raté et la disparition d'une mère...
Ingrid est l'étudiante de Gil et son admiration pour lui lui fera renoncer à tout ce dont elle avait rêvé, s'enfonçant progressivement dans une profonde solitude jusqu'à sa disparition. Les lettres d'Ingrid, glissées dans des livres, retrace petit à petit l'histoire de leur amour naissant puis les événements qui ont amené au délitement du couple.
Flora, leur fille cadette, aveuglée par l'amour qu'elle porte à son père, n'a jamais pardonné le comportement de sa mère et croit toujours à sa réapparition.
Triste et poétique.

Le style littéraire est très poétique, j'ai senti l'auteur pleine de compassion envers ses personnages. L'histoire est logique et elle se déroule bien, les personnages sont cohérents avec leur vécu, nous les sentons évoluer au fil des pages et c'est très agréable. J'ai eu un coup de coeur pour le personnage de Flora. Cette petite fille devenu grande avec au fond de son coeur la culpabilité d'avoir perdu sa mère.
Je ne suis pas très fan des histoires d'amour, je les trouve lassantes et souvent pompeuses. J'ai découvert ce roman car j'avais envie de lire un roman épistolaire, j'ai été un peu déçu quand je me suis rendu compte que c'était une correspondance à sens unique, mais qu'importe quand je commence un roman j'aime aller jusqu'au bout.

Ce roman m'a beaucoup plu. Il y a pourtant une chose qui aurait pu me déranger au niveau de la structure: le passé et le présent alternent. En général, cela me gêne, mais ici, j'ai trouvé que c'était approprié.

Claire Fuller exhorte son lecteur à ne pas interpréter sans creuser. Par exemple, Flora révère son père, et il faut que Nan lui dise certaines choses de manière peu aimable pour qu'elle accepte de les entendre. Cela m'a perturbée parce que j'espère toujours tenir compte de tous les paramètres qui se présentent. Or, Flora ne semble pas être particulièrement stupide, cependant, elle s'est laissée aveugler par l'amour qu'elle a pour son père. Si Nan savait certaines choses, alors Flora pouvait les comprendre aussi. Je sais que je suis sévère envers elle, car on juge toujours par rapport à ce qu'on voit, et surtout ce qu'on veut bien voir.
[...]
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Ingrid est une jeune étudiante amoureuse de Gil, son professeur de littérature. Vingt ans les sépare mais l'amour les réuni pour le meilleur et pour le pire.

Le couple s'installe au pavillon de nage, puis naissant deux filles, Nan et Flora. La mer et la nature sont présentes à chaque instant. Si le mariage est heureux en apparence, Gil est terriblement volage. Il n'arrive pas à écrire son prochain et merveilleux roman, s'absente, collectionne les aventures et les livres qui envahissant peu à peu la maison. Loin de ses rêves de jeunesse et des promesses de Gil, Ingrid, trahie par celui qu'elle aime et cantonnée dans un rôle de mère au foyer qui ne lui convient pas, s'étiole peu à peu. Seules la mer et ses longues séances solitaires de natation trouvent grâce à ses yeux. Quelques années après leur mariage, Ingrid disparait. Personne ne sait ce qu'elle est devenue, noyée, évaporée ?

Ce roman aux sensations douces amères est construit en deux récits parallèles.

D'abord le temps présent. Gil vient d'avoir un accident, enfin, sans doute, car nul ne sait si la chute était accidentelle finalement. Il s'en sort plutôt bien, mais ses filles veillent à son chevet. Entre Nan et Flora, les souvenirs resurgissent, Flora cherchant toujours en vain la présence d'Ingrid.
Puis les années de vie commune, à travers les lettres d'Ingrid. Face à l'absence et au silence de son époux, elle décide de lui écrire et de cacher ses lettres entre les pages de romans de sa bibliothèque. A travers ce récit épistolaire se dessine peu à peu une vie pas du tout idyllique, aux contours plus sombres qu'il n'y parait. Bien qu'elle soit toujours amoureuse, Ingrid est malheureuse. La vie dont elle avait rêvé, les promesses de Gil, rien de tout cela ne vient égayer son quotidien.
Voilà un étonnant roman sur le couple et sur la place des femmes, mais femme au foyer qui se doit d'être mère avant tout, sur l'amour, l'absence, le poids des non-dits et le manque de communication.
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Il va m'être bien difficile de parler de ce roman. Parce que… j'ai aimé mais ne saurai pas vous dire pourquoi… Voilà, débrouillez-vous avec ça ! Lisez-le (ou pas)…

Bon, ce ne serait pas digne d'un travail de blogueur d'en rester là mais c'est vrai que c'est la première fois que ça m'arrive de ne pas savoir expliquer ce qui a fonctionné, ce qui m'a plu ici. L'histoire de ce mariage anglais, c'est l'union d'Ingrid et Gil, son professeur. C'est pendant ses études qu'elle est tombée sous le charme de ce coureur de jupons qui lui a demandé d'être sa femme. Et c'est elle qui va nous raconter l'histoire de leur mariage, à travers des lettres qu'elle lui destine et qu'elle cache dans des livres, dans leur maison. On lit donc ces lettres-souvenirs et la chronologie de leur histoire en même temps que l'on suit Gil, Flora et Nan, ses filles, dans un présent où ils font face à la disparition d'Ingrid. Cela fait plusieurs années qu'elle a disparu, elle est présumée noyée mais son corps n'a jamais été retrouvé.

Que lui est-il arrivé ? Est-ce que la lecture des lettres va nous apporter des éléments de compréhension ? J'ai été prise d'empathie pour Ingrid et sa vie pas facile. Un mari qu'elle a aimé plus fort que tout mais qui lui apporta une existence bien douloureuse, deux filles mais aussi la douleur des autres grossesses qui n'arrivèrent pas à terme, et puis en permanence, l'infidélité comme trame de fond. C'est un roman mystérieux, que l'on refermera d'ailleurs avec toujours bon nombre de mystères. J'ai été plongée dans une certaine langueur qui a su m'attacher. Et pour autant, c'est un roman au style si particulier, pas forcément simple à lire que je comprendrai totalement que vous me disiez que vous n'avez pas aimé.
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Flora, la seconde fille du célèbre romancier Gil Coleman, est appelée à son chevet par sa grande soeur Nan car il est tombé d'un rocher sur la plage. Quinze ans auparavant, Ingrid, la mère, a disparu, noyée en pleine mer, pense-t-on. Mais Gil avant son accident a cru la voir dans le village et sur la plage…
Alternant deux temporalités, le retour dans la maison familiale de Flora et sa confrontation avec sa soeur et son père malade et les lettres qu'écrivait Ingrid à Gil en 1992 peu avant sa disparition, Un mariage anglais est un roman au style classique mais efficace qui recycle l'imagerie so british que l'on peut avoir en tête de ce côté de la Manche, celle des cottages, cup of tea, Hugh Grant et autres pantalons en velours. On l'imagine très bien adapté au cinéma par Stephen Frears ou en BD par Posy Simmonds…
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Le titre et la couverture en font, à première vue, un parfait roman d'été.
Mais détrompez-vous, s'il peut être lu à l'ombre des parasols, il est beaucoup moins léger qu'il n'y parait.
Le thème, je vous l'accorde, n'est pas des plus original. L'histoire d'une étudiante qui va tomber sous le charme « machiavélique » de son professeur de littérature. L'amour fou va faire oublier la différence d'âge, les projets d'une autre vie et la réputation de Don Juan. Quinze ans et deux enfants plus tard, d'absences prolongées de mensonge en tromperies la passion va peu à peu s'étioler pour laisser la place à la déception, la lassitude jusqu'à la résignation. Ce qu'elle ne peut plus lui dire, elle va l'écrire dans des lettres judicieusement dissimilées dans des livres, la dernière rédigée quelques heures avant sa mystérieuse disparition.
Et c'est là tout l'intérêt et l'originalité de ce roman avec le cours de la vie de cette femme qui défile devant nos yeux comme dans un film à chacun d'inventer la bande son qui va avec.
Plume délicate et construction habile, un fort bon moment de littérature.

𝒞𝑜𝓂𝓂𝑒𝓃𝓉 𝓃𝑒 𝓅𝒶𝓈 ê𝓉𝓇𝑒 𝓈é𝒹𝓊𝒾𝓉𝑒 𝓅𝒶𝓇 𝓁𝒶 𝓁𝑒𝒸𝓉𝓊𝓇𝑒 𝒹𝑒 𝒸𝑒 𝒷𝑒𝒶𝓊 𝓇𝑜𝓂𝒶𝓃 𝓆𝓊𝑒 𝓁'𝑜𝓃 𝑔𝒶𝓇𝒹𝑒𝓇𝒶 𝓁𝑜𝓃𝑔𝓉𝑒𝓂𝓅𝓈 𝑒𝓃 𝓂é𝓂𝑜𝒾𝓇𝑒 𝓉𝒶𝓃𝓉 𝓅𝑜𝓊𝓇 𝓁𝒶 𝓆𝓊𝒶𝓁𝒾𝓉é 𝒹𝑒 𝓈𝒶 𝓃𝒶𝓇𝓇𝒶𝓉𝒾𝑜𝓃 𝓆𝓊𝑒 𝓅𝑜𝓊𝓇 𝓁'𝒽𝒾𝓈𝓉𝑜𝒾𝓇𝑒 ? 𝒥'𝒶𝒾 𝓉𝑜𝓊𝓉 𝒶𝒾𝓂é, 𝓁'𝒽𝒾𝓈𝓉𝑜𝒾𝓇𝑒 𝒹𝑒 𝓁𝒶 𝓇𝑒𝓃𝒸𝑜𝓃𝓉𝓇𝑒 𝒾𝓂𝓅𝓇𝑜𝒷𝒶𝒷𝓁𝑒, 𝑒𝓉 𝓅𝑜𝓊𝓇𝓉𝒶𝓃𝓉, 𝑒𝓃𝓉𝓇𝑒 𝒢𝒾𝓁, 𝒸𝑒 𝓈é𝒹𝓊𝒾𝓈𝒶𝓃𝓉 𝓅𝓇𝑜𝒻𝑒𝓈𝓈𝑒𝓊𝓇 𝒹'𝓊𝓃𝒾𝓋𝑒𝓇𝓈𝒾𝓉é 𝒹𝑒𝓋𝑒𝓃𝓊 𝓅𝓁𝓊𝓈 𝓉𝒶𝓇𝒹 é𝒸𝓇𝒾𝓋𝒶𝒾𝓃 à 𝓈𝓊𝒸𝒸è𝓈 𝑒𝓉 𝓈𝒶 𝒿𝑒𝓊𝓃𝑒 é𝓉𝓊𝒹𝒾𝒶𝓃𝓉𝑒 𝒹𝑒 𝓋𝒾𝓃𝑔𝓉 𝒶𝓃𝓈 𝑒𝓃 1976. ℰ𝓉 𝓁𝑒𝓈 𝓁𝑒𝓉𝓉𝓇𝑒𝓈 𝓆𝓊'𝑒𝓁𝓁𝑒 𝓁𝓊𝒾 é𝒸𝓇𝒾𝓉 𝓆𝓊𝒾 𝓈𝑜𝓃𝓉 𝓅𝑜𝓊𝓇 𝓂𝑜𝒾 𝓉𝑜𝓊𝒸𝒽𝒶𝓃𝓉𝑒𝓈. ℒ'é𝒸𝓇𝒾𝓉𝓊𝓇𝑒 𝑒𝓈𝓉 𝓉𝓇𝒶𝓋𝒶𝒾𝓁𝓁é𝑒 𝒶𝓋𝑒𝒸 𝓊𝓃 𝓉𝒶𝓁𝑒𝓃𝓉. 𝒰𝓃 𝓁𝒾𝓋𝓇𝑒 𝓈𝑒𝓃𝓈𝒾𝒷𝓁𝑒 𝒹𝑜𝓉é 𝒹'𝓊𝓃𝑒 𝓃𝒶𝓇𝓇𝒶𝓉𝒾𝑜𝓃 𝓈𝓊𝒷𝓉𝒾𝓁𝑒, 𝒹é𝓁𝒾𝒸𝒶𝓉𝑒, 𝒿𝒶𝓂𝒶𝒾𝓈 𝓃é𝑔𝒶𝓉𝒾𝓋𝑒, 𝒶𝓊 𝓈𝑜𝓊𝒻𝒻𝓁𝑒 𝓇𝑜𝓂𝒶𝓃𝑒𝓈𝓆𝓊𝑒 𝒾𝓃𝒹é𝓃𝒾𝒶𝒷𝓁𝑒, é𝓁é𝑔𝒶𝓃𝓉𝑒 𝑒𝓉 𝓅𝓇é𝒸𝒾𝓈𝑒, 𝓆𝓊𝒾 𝓉𝑜𝓊𝒸𝒽𝑒 𝒶𝓊 𝒸𝑜𝑒𝓊𝓇, 𝓇é𝓋è𝓁𝒶𝓃𝓉 𝓁𝒶 𝒸𝑜𝓂𝓅𝓁𝑒𝓍𝒾𝓉é 𝑒𝓉 𝓁𝒶 𝒻𝓇𝒶𝑔𝒾𝓁𝒾𝓉é 𝒹𝑒𝓈 𝓈𝑒𝓃𝓉𝒾𝓂𝑒𝓃𝓉𝓈, 𝒶𝓊𝓉𝑜𝓊𝓇 𝒹𝑒𝓈 𝓇𝑒𝓁𝒶𝓉𝒾𝑜𝓃𝓈 𝒻𝒶𝓂𝒾𝓁𝒾𝒶𝓁𝑒𝓈 𝑒𝓉 𝓁'𝑒𝓃𝒾𝑔𝓂𝑒 𝒹𝑒 𝓁𝒶 𝒹𝒾𝓈𝓅𝒶𝓇𝒾𝓉𝒾𝑜𝓃 𝒹'𝓊𝓃𝑒 é𝓅𝑜𝓊𝓈𝑒, 𝓈𝓅𝑜𝓃𝓉𝒶𝓃é𝑒 𝑒𝓉 𝒻𝓇𝒶𝑔𝒾𝓁𝑒, 𝓂è𝓇𝑒 𝑒𝓉 é𝓅𝑜𝓊𝓈𝑒 à 𝓋𝒾𝓃𝑔𝓉 𝒶𝓃𝓈 ! 𝒜𝒾𝓂𝑒𝓇 𝓉𝓇𝑜𝓅 𝓋𝒾𝓉𝑒, 𝓉𝓇𝑜𝓅 𝓉ô𝓉, 𝓉𝓇𝑜𝓅 𝒻𝑜𝓇𝓉 𝓅𝑒𝓊𝓉 𝓉𝓊𝑒𝓇 𝓁'𝒶𝓂𝑜𝓊𝓇 𝑒𝓉 𝑔â𝒸𝒽𝑒𝓇 𝓁𝒶 𝓋𝒾𝑒 !
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Un roman émouvant sur la détresse affective de son héroïne Ingrid, ses désillusions face à son mari absent. Elle devient mère de famille malgré elle et doit abandonner tous ses rêves. le roman alterne entre ses lettres où elle évoque son passé dont l'échec de son mariage et le présent relaté du point de vue de sa fille cadette. Un bémol sur la fin qui ne répond pas à toutes nos interrogations.