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EAN : 9782235007740
195 pages
Tallandier (30/11/-1)
4/5   1 notes
Résumé :
Réédition de l'édition de 1929.

37 km de long et pas plus de 7 km de large. C'est peu. Pourtant, la littérature et le cinéma ont rendu l'île de la Tortue mythique. On l'associe à des flibustiers intrépides, poursuivant les galions espagnols, à ces trésors mirifiques enfouis au retour de mémorables razzias

La période de la flibuste verra se constituer une société européenne comprenant des Anglais, des Français et des Hollandais. Ils adop... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Voilà un bon petit bouquin pour comprendre et connaître l'aventure flibustière aux Caraïbes du temps de la conquête des Amériques.

Les corsaires sont donc nés sur fond de rivalités entre les grandes puissances coloniales européennes. Les rois de France, Angleterre et Hollande autorisant de leur soutien officiel via leurs "lettres de marque" les attaques des navires espagnols pour récupérer les richesses volées un peu partout chez les peuples colonisés depuis une décision papale et le traité de Tordesillas leur en prétextant l'exclusivité.

L'histoire résumée de quelques personnages à l'aura légendaire rythme le récit et permet de s'immerger dans l'ambiance.

Quelques illustrations d'époques en Noir et Blanc et une bibliographie.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
De son côté, le Roi Très Chrétien François I° protestait avec vivacité, et contre la bulle pontificale et contre le traité de Tordesillas. En termes énergiques, il donnait aux armateurs et aux capitaines de son royaume l'autorisation d'entreprendre, au-delà du cap Vert et du tropique, toute expédition guerrière contre les Espagnols et les Portugais, jusqu'à ce que ceux-ci eussent cessé de s'opposer en Amérique à la liberté du commerce.
Ces autorisations royales seront appelées « commissions » ou « lettres de marque ». Elles créaient des « corsaires ». Ceux-ci sont ainsi nommés parce que, munis d'une commission délivrée par l'État dont ils relèvent, ils font la « course » - "corsa" en espagnol et en italien - contre les vaisseaux des puissances ennemies de cet État.
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La différence entre le corsaire et le pirate était grande : le corsaire, muni de lettres de son gouvernement, s'il est pris en temps de guerre, est traité en prisonnier et couvert par le droit des gens ; le pirate, démuni de lettres de marque, est traité en brigand, jeté par-dessus bord ou pendu à l'un des mâts de son navire. En retour de la lettre de marque, le corsaire était tenu de verser une part de ses prises - généralement le dixième - au gouvernement qui le patronnait.
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La politique des Espagnols, qui s'efforçaient d'enlever aux boucaniers leurs moyens d'existence par la destruction des boeufs sauvages, avait eu pour conséquence de transformer nombre d'entre eux en flibustiers que l'on verra bientôt, unis à des marins venus directement d'Europe, former des flottes véritables et accomplir des exploits fabuleux sous la conduite des chefs les plus audacieux.
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Repoussés vers la mer, les boucaniers vont ainsi devenir des « flibustiers », un mot que l'on fait généralement venir du hollandais "vry-buyter". Au XVII° siècle (...) on disait en effet « fribustier » ; mais le père Charlevoix note qu'à l'origine le mot était « friboutier », et fait dériver l'expression de l'anglais « freebooter » (Vry, free, libre ; - boot, butin).
Autorisés par des lettres de marque délivrées au nom de Louis XIV, ils prendront pour chef le gouverneur de la Tortue. Aux Français viendront se joindre des Anglais, des Hollandais et, pendant tout le XVII° siècle, les flibustiers rempliront les mers du continent américain, la mer des Antilles, le golfe du Mexique, la mer du Sud, du bruit de leurs sanglantes prouesses.
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Une égalité absolue régissait les compagnons, Ils ne pratiquaient pas le « communisme », mais la propriété reposait chez eux sur les bases les plus mobiles. Ainsi, bien que chacun d'eux fût propriétaire de ce qui lui appartenait, le « tien » et le « mien » leur étaient inconnus. Chaque boucanier avait le droit de prendre froidement chez son voisin ce dont il avait besoin, poudre, tabac, viande, couteau, calebasse, souliers en peau de boeuf ou de sanglier, quitte à l'en avertir ensuite et à le laisser user du même droit le cas échéant. Nulle clôture. Rien n'était enfermé. Pareille précaution leur eût paru une offense aux sentiments qui devaient unir les uns aux autres les Frères de la Côte.
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