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Il a compris le principe de la littérature jeunesse, avec une première lecture pour les jeunes et une autre pour les adultes. Pour moi, écrire ce genre de livre c'est s'écrire ce qu'on aurait voulu se dire si on avait l'occasion de se revoir dans nos jeunes années.
Neil Gaiman a toujours eu un univers particulier, on pourrait presque lier ses oeuvres par des points communs, et en même temps ça reste assez diversifier pour éviter la redondance.

Coraline entre donc dans ce cauchemar onirique façon Tim Burton, la qualité des illustrations rendent parfaitement dans ce monde. Philip Craig Russell a fait un travail excellent, les parents de Coraline en version boutons sont juste parfait, avec une expression figée, ils me donnent encore des cauchemars.

C'est la seule adaptation graphique du livre de Neil Gaiman que j'aime, l'illustrateur entre parfaitement dans l'univers tout en gardant une touche personnelle.
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Ce commentaire concerne l'adaptation de Coraline en bandes dessinées par Philip Craig Russell.

Coraline est une jeune demoiselle dans la phase pré-adolescente qui vient d'emménager avec ses parents dans une jolie demeure subdivisée en 4 appartements dont 1 inoccupé. L'histoire se passe peu de temps avant la rentrée des classes et la jeune demoiselle s'ennuie car ses parents sont préoccupés par leurs propres activités et qu'ils ne disposent que de peu de temps à lui accorder. Un jour d'ennui, Coraline se rabat sur la porte de communication avec l'appartement voisin inoccupé. Cette porte a été murée, mais voilà que ce jour elle s'ouvre sur un passage bien mystérieux. de l'autre coté, Coraline rencontre un double de sa mère et un double de son père qui lui proposent de s'installer définitivement de ce coté où tout est plus conforme aux souhaits de Coraline. Cette dernière refuse et rentre chez elle pour découvrir que cette autre mère a réussi à capturer ses parents. Elle doit donc repasser de l'autre coté pour les retrouver.

Coraline est à la base un roman (que je n'ai pas lu) de Neil Gaiman paru en 2002. Il a fait l'objet d'une adaptation en film (Coraline que je n'ai pas vu) et de la présente adaptation en bandes dessinées. Ce qui m'a attiré dans cette bade dessinée, c'est la collaboration entre Neil Gaiman et Philip Craig Russell, 2 grands noms des comics.

Comme d'habitude les illustrations sont exquises. Russell sait donner à chaque personnage une identité visuelle spécifique grâce à quelques traits tous simples et très précis. Coraline ressemble vraiment à une jeune fille posée et bien dans sa tête. Et les autres personnages restent longtemps présents dans votre mémoire : que ce soient les 2 charmantes vieilles dames, ou les autres parents, ou le chat. Sa capacité à évoquer les intérieurs de la maison comme les différents endroits du jardin tient du surnaturel. En quelques traits très minutieux apparaissent sous les yeux émerveillés du lecteur une pièce arrangée avec des meubles anciens, une allée de jardin entretenue, etc. Russell sait comment montrer chaque personnage pour qu'il soit à la fois réaliste et à la fois délicat et fragile comme un être humain. On peut quand même lui reprocher de s'être souvent contenter de cases avec un visage ou un buste, sans aucun décor.

Il convient également de souligner le travail nuancé de Todd Klein (le lettreur) qui effectue un travail tout en délicatesse, sans jamais jouer sur le registre pyrotechnique. Cette remarque s'applique également à la mise en couleurs effectuée pas Lovern Kindzierski. Elle a recours à une palette de couleurs délicates (bannissant toute couleur criarde) et elle utilise parcimonieusement un ou deux effets infographique pour soutenir une texture de plancher ou de papier peint.

À la lecture du résumé, le lecteur comprend vite que Neil Gaiman a souhaité écrire son "Alice au pays des merveilles" et qu'il fait traverser une sorte de miroir à son héroïne pour qu'elle découvre ce qui se cache de l'autre coté. J'avais bien conscience avant de lire cet ouvrage qu'il a été écrit pour un jeune public. Toutefois, l'adulte que je suis constate avec regret que cette histoire de double et de dépassement de ses peurs est très superficielle. Contrairement aux contes pour enfants et à Alice aux pays des merveilles, ce conte souffre de n'offrir qu'un niveau de lecture le plus souvent, et deux de temps en temps, ainsi que de la pauvreté de son imaginaire. La dimension psychanalytique des contes de fées est ici presque complément absente. Et ce 'est pas une incursion tardive dans le pays des rêves (cher à Morpheus, un autre personnage de Gaiman) qui met en perspective les épreuves de l'héroïne, ce passage est aussi anecdotiques que les autres.

Des mêmes auteurs, je vous recommande plutôt The Sandman: The dream hunters ou Les mystères du meurtre, qui sont également 2 adaptations de textes de Neil Gaiman par Philip Craig Russell.
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Fidèle au roman, cette adaptation est très belle.
L'ambiance sombre du roman et l'angoisse qui en ressort et très bien respectée.
Ayant lu le roman juste avant, les images de cette BD collent parfaitement à celles que j'ai créées dans mon esprit lors de la lecture du roman.
Une belle manière de découvrir le roman de Neil Gaiman, idéal pour cette période creepy !

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Dans ce comics, on retrouve l'ambiance mystérieuse et pesante du roman jeunesse d'origine. Les passages avec l'autre mère sont tout simplement glaçants et / ou dégoûtants, seule la scène finale m'a un peu déçue car beaucoup moins traumatisante que dans mon souvenir.


Dans l'ensemble cela dit cela reste une très bonne adaptation, tant au niveau de l'illustration que de la reprise du texte de ce cher Gaiman.
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L'univers du roman Coraline, comparable en certains aspects à celui d'Alice au pays des merveilles, avait déjà inspiré un film d'animation produit par Tim Burton. Dans ce roman graphique, l'héroïne n'a rien à voir avec la fillette au cheveux courts connue de nos écrans. C'est au contraire une jeune fille presque adolescente que nous dévoilent les illustrations. Personnellement, je me suis beaucoup attachée à cette Coraline aux cheveux longs et au minois si craquant (tantôt boudeur, empreint de curiosité, ou bien chiffonné par la peur) sortie de l'imagination de P. Craig Russell. L'illustrateur a le don d'alterner les couleurs vives et sobres, l'univers rassurant de la maison d'une part, et sa façade plus sombre et dangereuse de l'autre côté de la porte mystérieuse.

Le livre original et le film d'animation n'ont peut-être pas réussi à vous arracher des frissons, mais lorsque vous découvrirez le visage de « l'autre mère », aussi bien les horribles boutons noirs qui remplacent ses yeux, que ses longs doigts crochus, vos poils risquent de se hérisser… Cette marâtre reviendra probablement hanter votre sommeil, au même titre que celui de notre pauvre héroïne. Adaptation fidèle et ingénieuse, une histoire qui perd peu à peu ses ailes de conte de fées pour glisser dans les griffes du cauchemar, il n'en fallait pas tant pour qu'un coup de crayon avisé ne confère à ce scénario toute une palette de couleurs émotionnelles. À lire d'une traite et bien planqué sous la couette !
Lien : http://www.les-surbookees.co..
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J'éprouve un attachement tout particulier pour cette jeune héroïne (et pas seulement pour son joli prénom!). Alors quand j'ai vu que ce super roman qu'est Coraline de Neil Gaiman avait été adapté en bande dessinée par P. Craig Russell, je n'ai pas résisté à l'envie de m'y plonger.
Ma chronique sera moins longue que d'habitude. En effet, comme l'histoire y est parfaitement conforme à celle du roman, je ne m'y attarderai pas ici. Je me concentrerai sur les spécificités de la bande dessinée. Mais si vous voulez en apprendre plus sur ce merveilleux récit, je vous renvoie à ma chronique sur le Coraline original.
J'ai trouvé que dans cette bande dessinée, on regardait les personnages sous un tout nouvel angle. Coraline est plus que jamais attachante, elle est décidément de ces personnages que l'on a irrésistiblement envie de réconforter. Son courage est aussi ici particulièrement flagrant ! le chat également semble un peu différent dans cette adaptation, beaucoup plus espiègle. Donc, même si on connaît déjà l'histoire, on la redécouvre un peu comme au premier jour.

Lire la suite sur : https://lesmarquespagedunecroqueusedelivres.wordpress.com/2020/05/11/coraline-neil-gaiman-p-craig-russell/
Lien : https://lesmarquespagedunecr..
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Je me suis attaqué à cette BD sans avoir lu l'oeuvre originale de Neil Gaiman, dont je ne connaissais que le titre. En revanche, je connaissais vaguement le travail de P. Craig Russell à travers son adaptation d'un autre roman de Gaiman : "L'étrange vie de Nobody Owens", dont il a illustré un chapitre.

Coraline est une petite fille intrépide qui adore explorer. Elle et ses parent viennent d'emménager dans une grande et vieille maison divisée en plusieurs appartements. Mais rapidement, Coraline s'ennuie : des voisins incapables de prononcer son nom correctement, un père obnubilé par son travail et une mère peu disposée à jouer avec elle. Alors Coraline part explorer et ouvre la porte du salon. Elle découvre alors un monde, jumeau du sien, mais en mieux ; plus rien pour venir la contrarier. Malheur à elle! elle vient de mettre les pieds dans l'antre de terrible Autre mère.

Je reste très impressionnée par l'imaginaire foisonnant de Neil Gaiman, encore plus riche que celu de Nobody Owens. L'autre mère est très certainement le monstre le plus terrifiant de la littérature jeunesse, figure maternelle qui n'aspire qu'à vous aimer... pour mieux vous ôter la vie. Elle fait véritablement froid dans le dos. Coraline est un personnage auquel on s'attache rapidement, et à travers lequel il est facile de revoir l'enfant que nous avons été.

J'ai pu admirer les dessins de P. Craig Russell plus longuement : ils sont très réalistes, extrêmement riches en détails, en un mot réussis. Les couleurs sont assez vives pour un récit finalement très noir. J'aurais imaginé des dessins bien plus froids, moins soignés mais plus dans l'atmosphère générale de l'histoire. A nouveau, c'est le personnage de l'autre mère dont le visuel m'aura le plus marqué.

La narration est aussi réussi, semblables à celle de "Nobody Owens" ; et si j'en crois cette dernière, je ne crois pas dire me tromper en disant que le texte de Gaiman est directement repris dans les cases, en plus de celui des bulles.

Pour conclure, je ressors ravie de ma lecture, avec en plus l'envie de découvrir l'histoire de Coraline en roman. Une adaptation qui me semble toutefois fidèle et qui peut plaire aux amateurs de contes macabres et les fans de Neil Gaiman.

Lien : http://readusblog.canalblog...
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Coraline est à la base un roman pour la jeunesse, ou plutôt une sorte de conte effrayant, écrit par Neil Gaiman, l'un de mes auteurs préférés. Il existe une adaptation animée superbe que je vous conseille chaleureusement, même si je n'ai pas apprécié tous les aménagements qui ont été fait par rapport au texte d'origine (dégage de là Wibby !). Cependant, pour cette fois, c'est de l'adaptation BD que je vais vous parler.

(Suite sur le blog...)
Lien : http://livropathe.blogspot.f..
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oraline emménage avec ses parents dans une très grande maison, divisée en appartement où vivent également d'autres personnes. Coraline s'ennuie et ses parents ont peu de temps à lui consacrer. Elle explore l'appartement et découvre une porte qui mène vers un monde miroir.
L'ambiance de ce comics est très inquiétante, l'atmosphère est lourde. C'est une adaptation d'un roman de Neil Gaiman qui a été comparé à Alice aux pays des Merveilles.
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Comme beaucoup de fillettes au seuil de l'adolescence, Coraline s'ennuie. Entre elle et le monde adulte, la non-communication s'installe et le fossé se creuse lentement. Sa seule distraction consiste à explorer les pièces de l'immense maison où ses parents viennent d'aménager. Intriguée par une porte toujours close qu'elle décide d'ouvrir pour satisfaire sa curiosité, elle pénètre dans une sorte de monde parallèle, reflet quasi exact de celui qu'elle connaît, à la différence près que sa mère et son père s'y montrent plein de prévenances à son égard. Apparences fallacieuses, hélas, d'un univers chimérique où l'oeil de la conscience se ferme pour donner libre cours à l'angoisse, à l'horreur et au renoncement. Pour s'y soustraire et faire triompher l'amour qui vit en elle, Coraline devra traverser des épreuves qui la mèneront au bout d'elle-même et transformeront son regard sur l'existence. Conte initiatique par excellence, « Coraline » a fait l'objet d'une adaptation simultanée en dessin animé.
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Coraline découvre un autre monde qui semble plus agréable que la réalité. Mais pour y rester, il faut...

offrir son âme à une sorcière
manger une araignée vivante
se coudre des boutons à la place des yeux
oublier son passé
chanter du karaoké

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