Moi, Cthulhu

Une nouvelle humoristique de Gaiman pour les fans de Lovecraft. Cthuluh dicte ses mémoires à un homme venu perturber son sommeil.

À lire, gratuitement, sur son site web. Ça prend 15 minutes et ça commence bien une journée.

Gaiman fait les meilleures fanfictions.

"Allongez-vous sur le divan. Détendez-vous, relâchez vos tentacules..."

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Je ne peux m'empêcher de reprendre ici la seule citation de ce bouquin qui soit sur Babelio (et qui y mérite largement sa place) :

"Vous savez comment sont morts les dinosaures, Watheley ? C'est nous. On a organisé un barbecue."

Le Grand Cthulhu nous offre ses mémoires, et si c'est parfois très drôle et intelligent (se moquer des travers de Lovecraft, reprendre les références de ses textes, enrichir la mythologie, donner des explications ou relier des oeuvres) c'est surtout trop court et parfois un peu convenu. Mais c'est une ouvre de jeunesse, parait-il, écrite par Neil Gaiman à ses 20 ou 21 ans. Et si, en ce sens, cela en fait un exercice de style réussi, on restera tout de même sur sa faim, même si les notes signées Patrick Marcel apportent des informations intéressantes (j'aurais toutefois apprécié d'avantage de neutralité de sa part, plus de faits et moins d'analyses personnelles).

Moi, Cthulhu (titre original : I, Cthulhu) est une nouvelle de fantasy écrite en 1986 et publiée en 1987, pastiche lovecraftien de l'écrivain anglais Neil Gaiman. On peut trouver ce texte de Neil Gaiman sur son blog mais si vous voulez le lire en français, (traduit en 2012 par Patrick Marcel) il existe ce petit livre tout mignon. le texte est assez court mais amusant à lire. C'est à la fois un hommage et une parodie ayant pour thème la créature de l'écrivain américain H. P. Lovecraft. On s'aperçoit grâce à ce texte que Neil Gaiman connait parfaitement son sujet: les connaisseurs de l'oeuvre de Lovecraft trouveront les allusions sans problème, pour les autres les notes de fin de Patrick Marcel leur apporteront toutes les précisions utiles. La nouvelle se lit très vite, et fait sourire. C'est un texte de jeunesse de Neil Gaiman qui en a produit de bien meilleurs depuis mais bon je trouve qu'elle fait très bien dans la bibliothèque à côté de plus gros ouvrages.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...

Monstre mythologique sorti tout droit de l'univers de Lovecraft. Mi-être humain, mi kraken ou poulpe, le Cthulhu est inquiétant. L'atmosphère s'épaissit toujours, sans être sombre, lorsque l'on approche le monde de Lovecraft.

Dans cette nouvelle, Neil Gaiman réussit son pastiche et nous invite à découvrir les origines du Cthulhu, en l'interviewant directement : "Je n'ai jamais connu mes parents. Mon père a été dévoré par ma mère sitôt qu'il l'a eu fécondée et elle, à son tour, a été dévorée par moi, à ma naissance. C'est mon premier souvenir, d'ailleurs. M'extirper de ma mère, avec son goût faisandé encore sur mes tentacules." Bref, une autobiographie inattendue.

Une question : Comment prononce-t-on Cthulhu ?

Rédigé par un Neil Gaiman alors âgé d'une vingtaine d'années, Moi, Cthulhu a été publié dans le n°16 du fanzine Dagon en janvier 1987.
On a droit à un pastique Lovecraftien très court, plutôt agréable à lire et faisant office de véritable petite curiosité pour les amateurs des deux auteurs. Toutefois, il s'agît plus d'un fond de tiroir qu'autre chose et l'ensemble est au final assez anecdotique.
On saluera, comme d'habitude, La Clef d'Argent pour son excellent travail et pour le soin apporté à ce tout petit livre.

J'aurais bien du mal à vous écrire une très longue chronique sur cette oeuvre. Il s'agit d'un texte de jeunesse de (l'excellent, par ailleurs) Gaiman, un pastiche assez réussi et truculent de Cthulhu, son enfance et son univers, et « ses gars » (c'est plus fort que toi)(je suis déjà dehors), sans que je puisse non plus le qualifier d'exceptionnel. C'est rigolo, ça se lit vite, et les aficionados du Rêveur de Providence y trouveront quantité de références à ses nouvelles et plus largement au Mythe de Cthulhu dans les souvenirs évoqués par le Grand Ancien à son fidèle (?) Whateley.

La préface et les notes de Marcel apportent plus, je trouve, déjà en listant les références et leur contexte, et en précisant deux ou trois inexactitudes ou commodités acceptées mais non prouvées : par exemple le fameux « Mythe de Cthulhu » qu'il dit devoir être plutôt traduit par « mythologie » ou « cycle » puisqu'il s'agit d'un corpus de textes reprenant et élargissant l'univers lovecraftien – je trouve cette remarque tout à fait pertinente, même si le terme est passé depuis trop longtemps pour être à présent corrigé. Il parle aussi pas mal de Chambers et ses reprises par Lovecraft, mais je dois dire que je ne connais cet auteur que de nom et réputation (Le Roi en Jaune fait partie des oeuvres que je veux lire depuis 10 ans au moins)
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Une courte nouvelle pleine d'humour mais fidèle au monde de Lovecraft. Parfaite petite pause entre deux livres.
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