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Un livre sympa qu une fois de plus je découvre pour un challenge.
J ai déjà lu Claudie Gallay il y a fort long temps
Ce livre nous raconte l'histoire d'in gamin de 11 ans.
une vie à la campagne ce qui ennuyeux c'est qu'il préfère être chez ses grands parents à la ferme qu'à l'école.
Pour lui se pose aussi la question qu'allons nous devenir si la falaise où est ma maison va s'écrouler ?
Il est où le bonheur? est il si compliqué de l'acquérir ?
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Déniché dans une boîte à livres, cet ouvrage est une jolie surprise. Sous des dehors modestes, ce livre provoque de vraies émotions. Des personnages banals, monsieur et madame tout le monde, et leurs difficultés du quotidien. le tout vu par le prisme d'un enfant. Et là, l'auteur, sans misérabilisme, réussit la prouesse de montrer une enfance réelle, difficile, pas du tout rose bonbon ou idéalisée et pourtant empreinte de poésie. Il m'a émue aux larmes ce petit bout! Et que dire de ces grands-parents? Un hommage aux gens simples, dans une langue simple. Un vrai plaisir de lecture.
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Les années cerises de Claudie Gallay
Babel

Je ne sais pas si je vous l'ai déjà dit mais j'aime beaucoup Claudie Gallay. Alors de temps en temps j'y reviens....
Les années cerises est un livre sur l'enfance du point de vue de l'enfant.
C'est un livre tendre et savoureux, c'est du miel sur une tartine, c'est une corde sensible située tout près du coeur.
L'anéanti à onze ans, il est mauvais élève, reçoit plus de gifles que de câlins de la part de sa maman, des gifles assénées de bon coeur et un peu trop souvent... Il habite une maison au bord de la falaise et elle est sur le point de tomber !
L'anéanti, un nom qui lui va comme un gant même si parfois ça l'énerve un peu.
Heureusement, il y a Paulo son ami et surtout sa soeur, elle est gentille et très belle, le jeune garçon est amoureux en secret mais depuis peu, il y a ce rouquin qui lui colle aux basques !
Il y a aussi Mémé et Pépé, l'amour de Mémé passe par les bons petits plats, Pépé se fait vieux, c'est un homme pragmatique, un homme de bon sens, où les problèmes se règlent autour d'une partie de pêche.
Les années cerises, c'est l'enfance tout simplement, une oscillation vers l'âge de la raison, une bascule vers le monde des adultes, mais le premier à basculer en bas de la falaise sera le cerisier.
Il annoncera la fin d'une époque.
A lire ou à relire, en automne à défaut du printemps, avec un gout de châtaigne à défaut de celui des cerises...
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Dans ce roman, à la manière de J.D. Salinger dans le sublime "The Catcher in the Rye", Claudie Gallay fait parler son héros. Ici Pierre-Jean, un garçonnet d'une dizaine d'années qui vit avec ses parents dans une maison construite au bord d'une falaise qui s'effrite et menace de s'effondrer en emportant le terrain. La situation devient alarmante quand le cerisier dégringole emportant la balançoire.
Il faudrait que la famille déménage, mais la mère ne l'entend pas de cette oreille et refuse de quitter sa maison pour s'installer à la ferme chez ses beaux-parents même temporairement. Pourtant, c'est bien chez pépé et même, ils sont gentils, on dort bien, on mange bien, on va à la pêche et on s'occupe des animaux.
La vie du garçonnet est rythmée par l'école où il collectionne les zéros, les taloches et les crises de nerf de sa mère, l'indifférence de son père, les samedis soirs à la ferme et surtout la grande soeur de son copain Paulo. Elle est belle, elle s'intéresse à lui, elle lui fait écouter les chansons d'Alizée.
Et puis une nuit de grosse tempête, la maison est engloutie. Il faut partir. La mère se résigne, et après quelques mois à la ferme, une nouvelle maison, l'espoir d'une nouvelle vie, et surtout d'une vraie famille.
Un livre sur l'enfance, mélancolique, tendre, tout en douceur.
Le petit héros est attachant, on espère qu'il trouve enfin l'amour dont il manque tant.
L'écriture est simple, naïve, c'est celle d'un garçon de dix ans.

Ce n'est pas un livre qui bouleverse ou chamboule ou dérange. C'est juste attendrissant.
Lien : http://levoyagedelola.wordpr..
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Un livre étrange mais cependant beau qui laisse un gout d'inachevé un peu amer dans la bouche.
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Tranche de vie narree par un jeune garçon dans un style simple mais non infantile.
Comme sa maison au bord de la falaise qui s'ecroule progressivement et ineluctablement, la famille est au bord du gouffre, avec ce gamin que l'ecole n'interresse pas, un père souvent absent, une mère hysterique et depressive .
Heureusement il y a le grand-père avec ses parties de péche , le copain Paulo et sa soeur qui fait fantasmer notre petit héros.
La maison finira bien sur par s'effondrer avec la falaise, mais emportant en méme temps cette période difficile pour une nouvelle vie que l'on veut croire plus heureuse.
C'est bien écrit, vite lu et plaisant.

Lien : http://lejournaldelouloune.o..
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Le narrateur est un garçon d'une dizaine d'années que la situation perturbe au point de l'empêcher de suivre en classe (ça c'est mon interprétation). Il est considéré par le maître d'école et par ses camarades comme un demeuré et sa mère entre en guerre contre cet instituteur qui est tout de même payé pour enseigner à son fils ! le refuge du garçon, c'est la ferme de ses grands-parents où il se sent à sa place, à s'occuper des animaux, aider pour les confitures ou sur le tracteur, ce que sa mère ne voit pas d'un bon oeil.
Entre les disputes de ses parents, les longues journées d'école et son béguin pour la soeur de Paulo, « l'Anéanti » comme l'appellent les autres, rêve d'échappée à la montagne et se cogne la tête contre les murs.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Gouffre de l'adolescence

La famille de Paulo habite une maison au bord d'un gouffre. L'érosion et un chantier proche réduisent peu à peu leur jardin. La mère de Paulo ne veut pas partir. Sa folie l'accroche à ce bout de terre en perdition. Quant à Paulo, il survit grâce à l'attention de ses grands-parents, à son meilleur ami et la soeur de celui-ci. Paulo vit avec elle ses premiers émois amoureux. C. Gallay superpose tous les bouleversements intimes et familiaux donnant une dimension terriblement humaine aux drames qu'ils vivent cote à cote.
Lien : http://xg-melanges.tumblr.co..
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un livre très court et vraiment poignant. le narrateur étant un enfant, la dureté du contexte est en partie adoucie par sa naïveté. Parce que vraiment, c'est super rude, tout ce que traverse ce petit bonhomme, avec son entourage calamiteux. Mais à aucun moment il n'y a de jugement, et surtout le fait que le narrateur soit un enfant ne sert pas de prétexte à une plume simpliste ou un peu débile. Bien au contraire, l'écriture est précise, nette, fluide et construite, ce qui ne gêne en rien pour entendre cet enfant, au contraire.

En bref : un très joli petit roman, épuré, qui dit l'essentiel de la dureté de la vie parfois en quelques dizaines de pages teintées de douceur et d'enfance.
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J'ai pourtant l'habitude des romans de Claudie Gallay qui me plongent dans une profonde mélancolie. Mais là, j'en ai été surprise, je ne sais pas pourquoi.

L'autrice prend la parole pour un jeune garçon de 10 ans (bientôt 11 !) qui vit avec ses deux parents dans une maison au bord d'une carrière qui menace de s'écrouler. Les journées se passent entre l'école, où il ne récolte pas de bonnes notes, la maison, où il n'est pas toujours bien traité par ses deux parents, et la ferme de ses grands-parents, où il prend soin des animaux. Au fur et à mesure, la carrière s'effrite de plus en plus, et une partie du terrain sombre dans un trou… Métaphore parfaite de la vie du petit garçon, qui s'effrite elle-aussi, entre violences verbales, psychologiques et physiques, et hypersensibilité.

Le récit prend la voix du garçon, exactement telle qu'elle pourrait être : il énonce des faits, parle avec son vocabulaire, évoque des sentiments qu'il ne comprend pas toujours. Je me suis beaucoup identifiée à lui, étant une grande sensible moi aussi. On a envie de le prendre dans nos bras, de le rassurer.

Le petit garçon vit une grande perte des repères. A la maison, ses parents ne sont pas à l'écoute : quand il ne va pas bien, qu'il ramène des mauvaises notes, leur fils devient un problème à régler bien plus qu'une petite âme à guérir. L'instituteur, qui subit les foudres de la mère du petit, ne peut (ne veut ?) donc pas vraiment l'aider non plus. Il a un copain, Paulo, qui est présent mais ne le comprend pas forcément. Ses débuts dans l'amour sont chaotiques eux aussi, puisqu'il s'est épris de la soeur de Paulo, de trois ans son aînée ; mais celle-ci ne peut que lui renvoyer un peu d'attention maternelle. Enfin, sa maison est au bord du gouffre, sur le point de basculer dans la carrière. S'il n'y avait les grands-parents, les animaux, le petit n'aurait donc rien à quoi se raccrocher. J'ai donc vécu ses jours à la ferme de la même manière que lui, comme de grands bonheurs !

Le roman nous contraint à attendre l'effondrement complet de la maison dans la carrière et en même temps la remontée de a pente pour la famille. Des espoirs que la mère finisse par consoler son fils, qu'elle joue avec lui ; que son père prenne sa défense ; que l'instituteur le prenne sous son aile. L'histoire est très poétique mais l'empathie que j'éprouve pour le personnage m'a rendue d'une tristesse qui colle à la peau !
Lien : https://folitteraires.wordpr..
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Claudie Gallay

Née à Bourgoin-Jallieu en ...

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