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EAN : 978B009HXTOLC
Albin Michel (30/11/-1)
4/5   1 notes
Résumé :
Littérature jeunesse - Albin Michel - Arnould GALOPIN Le Chasseur de fauves - cartonnage - fascicules 76-103 -Fascicules publiés hebdomadairement. Ceci est le tome 4, probablement publié en 1930.
76 - La fin d'une secte
77 - Chez les fakirs
78 - Dramatique aventure
79 - Une chasse à l'homme
80 - Duel d'éléphants
81 - Attaqués par des éléphants
82 - La capture d'un pachyderme
83 - En route pour Java
84 - ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Mon père dit aujourd'hui qu'il a acheté ce recueil (et probablement les 3 autres ) à mon usage, alors que dans ma mémoire il est remonté de la cave, et dans mon imaginaire il a fait les délices de mon père avant les miens.
Parmi les souvenirs plus certains, on a dû me retirer ce ou ces recueils car je ne lisais plus que ça, et possiblement passais tout mon temps à lire, quand j'étais à l'école primaire. Je sais aussi qu'interrogé sur le métier que je voulais faire plus tard, j'ai répondu : « géologue ou botaniste ». Pourquoi ? Parce qu'un personnage (M. Batifol !) de ce feuilleton d'aventures pour la jeunesse est un savant qui exerce dans ces deux spécialités.

Je ne l'ai pas entièrement relu, mais en le parcourant je note une structure normale de récit pour la jeunesse, avec aventures excitantes, suspens à la fin de chaque épisode pour faire acheter le (mince) suivant. Nos héros se promènent aux quatre coins du globe, tuent des fauves et des éléphants, le jeune Henri fait le coup de pistolet et sauve les adultes d'une mort certaine quand ils ont raté leur coup ; il est facile de s'identifier à lui quand on a dix ans. Ils tuent aussi les méchants quand il faut, mais c'est parce que les méchants veulent les tuer pour les voler. Oh, les méchants ! Et bien sûr, l'américain s'exclame : « by Jove » à tout bout de champ.

Je n'insiste pas trop sur ce qui a mal vieilli : en 1930, la colonisation est normale, les soudanais parlent petit nègre comme les congolais d'Hergé. Mais, dans ce contexte historique, Arnould Galopin prend quand même son métier au sérieux : il ne s'agit pas seulement de noircir des pages pour gagner sa vie, il faut aussi éduquer la jeunesse. Des notes de bas de page expliquent les termes techniques de la navigation, on fait sans avoir l'air d'y toucher des petits cours d'histoire et de géographie (toujours avec les connaissances et préjugés de l'époque, bien sûr), les descriptions de la faune sont bien moins ennuyeuses que les énumérations de 20000 lieues sous les mers, l'auteur offre au jeune lecteur des explications, des descriptions de comportement animal... et mine de rien, des cours de morale, hélas avec les conceptions de l'époque.

Vous n'allez pas le lire ? Bon prince, j'offre à votre salivation une sélection, presque au hasard, de titres de chapitres :
Situation sans issue
Prisonnier au campong (sic)
Le tigre justicier
Un étrange geôlier
La loi de la brousse
Coup de théâtre
L'évasion
Que faire ?
Fusillade
…. vous voyez le genre. C'est le genre qui enthousiasme un enfant curieux qui aime lire, et c'est bien fait dans son genre.

Cette page est encore plus personnelle que mes habituelles élucubrations, pardonnez-moi s'il vous plaît en vous souvenant des positions d'Oscar Wilde et de phrases comme « Je m'amuse toujours de la sotte vanité de tant d'écrivains et artistes contemporains, qui semblent convaincus que le rôle primordial du critique est de parler de leurs médiocres oeuvres ». (Je ne me compare pas (sourire)).
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
[...]il faut rendre cette justice aux Hollandais, qu'ils s'entendent admirablement à l'œuvre de colonisation. Ce petit peuple a pu conquérir et administrer victorieusement des régions vingt fois plus grandes que son propre territoire.
-Ils sont, en effet, d'excellents colonisateurs. Ils ont eu la sagesse de laisser aux races conquises le côté extérieur et brillant de leur indépendance. "Ainsi les rois indigènes de Java ont conservé le droit d'entretenir des armées permanentes. Oh ! ces armées ne constituent pas un bien grand danger pour les conquérants. Elles ignorent l'usage du fusil moderne et de la mitrailleuse. Elles conservent les armes moyenâgeuses de leurs ancêtres.
Page 1332
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Plus d'une fois, des casoars ont forcé des naturalistes à se réfugier dans des arbres. L'ongle acéré de leur orteil inférieur est en effet une arme redoutable, qui vaut la griffe tranchante du kangourou et qui est capable de faire tout autant de mal.
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