Une chick-lit mais bien plus.
Nous avons 3 héroïnes, amies de longue date. Elles étaient toutes trois célibataires avant cette fête déguisés sur le thème de noël. L'une des trois tombe amoureuse et se marie. Les deux autres continuent à naviguer dans les relations sans lendemain ou avec peu d'avenir.
Dans cette chick-lit, j'ai aussi trouvé une réflection sur la famille en global, les apparences que l'on donne pour faire plaisir ou avoir la paix, les attentes des parents sur l'avenir de leur progéniture, sur la parentalité. Surtout quand elle vient sonner à votre porte sans crier gare.
Chacune des filles évolue. Toutes trois liées par leur manque de confiance en elles, entre autres.
Une soirée, beaucoup de rencontres, un mariage, une relation et une relation naissante. Lorsque la soirée se reproduit une année plus tard, avec les mêmes invités, quel sera le bilan à dresser ?
Lisez et vous saurez
A recommander à tous, un bon petit roman sympa, qui se lit bien, tranquillement installé, dans le canapé avec un chocolat ou dans un transat avec un cocktail en savourant le style pétillant de la narratrice.
Relations amoureuses
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Un garçon, une fille, il est un peu plus vieux qu’elle, elle a vingt-huit ans, il en a trente-trois, ils ont le coup de foudre ; le lendemain de leur rencontre, aussi délirant que cela paraisse à l’un comme à l’autre, ils décident de vivre ensemble car ils ne peuvent plus se quitter ; quelques semaines plus tard, planant encore, ils décident de se marier, malgré la tourmente du feu des commentaires que l’on n’ose pas faire devant eux mais dont ils ont sans cesse des échos… Ils savent que tout le monde pense qu’ils vont trop vite et qu’ils devraient se laisser du temps, vivre ensemble un an ou deux avant de songer à se passer la bague au doigt. Eux aussi le pensent. Mais, en même temps, ne craignant pas les paradoxes, ils sont sûrs d’eux, irrévocablement sûrs d’eux et de leur choix.
Comment une femme de cet âge pouvait-elle avoir une plastique pareille ? Où était sa peau pendouillante ? Où étaient ses vraies rides ? Pourquoi n’affichait-elle que ces sillons minuscules aux coins des yeux et de la bouche ? C’était sans doute pour cela qu’il était si troublé. Il aurait dû avoir en face de lui une belle-mère telle qu’il se l’imaginait, une femme ressemblant un peu à sa mère, avec des cheveux grisonnants, de l’embonpoint, un visage marqué par les années, une tenue vieillotte, une tenue de son âge, quoi ! Au lieu de cela, il devait affronter les poussées d’hormones déconcertantes d’une cinquantenaire pimpante.
Bonjour, je suis en train de lire "Les tablettes de chocolat du père Noël: 100% CHICK LIT" par Sandra Ganneval. et je voulais partager cette citation avec vous
"− J’ai l’impression que c’est plus difficile pour vous que pour nous de subir toute cette pression sociale, non ? − Et pourquoi ce serait plus dur pour une femme d’être célibataire ? − Eh bien, vous avez des impératifs que nous n’avons pas, enfin, à partir de la trentaine, je dirais, votre horloge biologique se met à tourner et tout le monde vous le rappelle, alors vous vous mettez en chasse, pour trouver le bon partenaire, pour faire un enfant, mais, à notre époque, ce n’est pas le seul challenge qui pèse sur vos épaules, il faut aussi que vous ayez un job, si possible, que vous fassiez une carrière, que vous la réussissiez, que vous assuriez sur tous les fronts. Alors que nous, les hommes, on a moins de pression. Déjà, on n’a pas d’horloge biologique, on fait des enfants quand on veut, nous avons toute la vie devant nous pour ça, même si, je te l’accorde, avec toute la pollution qui nous environne, nous sommes de moins en moins fertiles. Mais, une fois qu’on les a, les mômes, c’est rarement nous qui prenons le plus de temps pour nous en occuper, le congé parental, c’est votre chasse gardée, en général, puisqu’on a la grandeur d’âme de vous le laisser, femme au foyer, ce n’est pas un statut très valorisé dans ce pays, les jours d’arrêt pour s’occuper des gosses malades, c’est souvent aussi vous qui les prenez, et puis, n’oublions pas l’essentiel, il y a aussi les tâches ménagères qui vous reviennent de droit, ajouta-t-il avec un énorme sourire. Et voilà que ce minable surfait sur la vague féministe !
Elle savait que manger et faire l’amour avaient des ramifications semblables, stimulant les mêmes centres du plaisir, mais elle eut l’impression de l’expérimenter pour la première fois de sa vie. Elle prit un morceau et le laissa fondre sur sa langue. Il fondait, oui, comme du caramel. Qu’est-ce qui le rendait si bon ? Une petite, minuscule touche de fleur d’oranger, un rien, subtil, associé à un dosage parfait d’épices : anis, muscade, gingembre et cardamome ; l’idéal pour son palais délicat. Elle tomba raide dingue de leur gâteau, en acheta cinq paquets.
Ulysse aimait la liberté sous toutes ses formes, se précipiter à droite sur un coup de tête, courir à gauche, coucher à gauche, coucher à droite, ne pas s’engager, démissionner quand il était lassé d’un travail, sans hésitation aucune. Sans attaches, sans entraves. Il savait que c’était ce qui lui convenait lorsqu’il voyait ses amis en couple, les privés de liberté, les prisonniers, les enchaînés, comme il les appelait, sans aigreur, mais plus sincère qu’ils ne l’imaginaient. Il se sentait prédisposé au célibat.