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Critique publiée sur Senscritique (2011)

C'est un des rares bouquins de ces trois dernières années que j'ai totalement oublié de critiquer. A posteriori, l'exercice est délicat. Je me souviens avoir aimé le capacité d'un auteur n'ayant pas connu l'épidémie du HIV du début des années 80, d'en parler comme s'il avait vécu les évènements à titre personnel.

C'est un roman sombre, un peu déprimant, un brin militant, mais qui éclaire sans fausse sensiblerie sur une époque difficile pour la communauté homosexuelle.
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Prix de Flore en 2008, "La Meilleure Part des hommes" est un roman qui évoque l'arrivée du sida au sein du mouvement homosexuel dans les années 1980. Il explore les vies et les expériences d'une galerie de personnages et en particulier, celle de la narratrice avec les trois hommes les plus importants de sa vie, leurs relations et leurs interactions et leurs quêtes individuelles.
Tristan Garcianous fait connaître de façon intime une génération déchirée avec les thèmes éternels que sont ceux de l'amour, la perte, l'identité, les dilemmes moraux et la quête de sens dans un roman long et dense, parfois un peu complexe.
Une lecture exigeante, mais qui en vaut la peine…
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Un livre intéressant : la preuve en est peut-être qu'on en cherche des clés, on se demande qui est qui. Des lecteurs de Babelio répondent à cette question, même si le texte se présente comme un roman.

Un peu de mal avec l'écriture, notamment quand elle imite les paroles de Willie : j'ai regretté une bouillie qui contamine plus d'un passage du livre.

Instructif et accablant, enfin - tant de cruauté, à commencer par la maladie, tant de déchirements entre membres d'une communauté... ou entre individus de la société.


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Le travail qu'accomplit Tristan Garcia dans La meilleure part des hommes est bigrement intéressant. D'une part il nous plonge dans plus de vingt ans de l'histoire récente, une époque peu évoquée mais passionnante. Il nous fait (re)vivre des moments qui ont marqué ces décennies et qui nous touchent, qu'on soit homo ou qu'on ne le soit pas, gauchiste ou pas. le fait que les personnages principaux de son histoire soient inspirés de Guillaume Dustan, de Didier Lestrade ou d'Alain Finkielkraut, comme nombreux commentateurs ont pu ou cru le déceler, importe finalement assez peu au final. Car ce que Garcia nous raconte, ce sont des trajectoires d'hommes (et de femmes, en filigrane, même si le seul personnage féminin n'existe qu'à travers eux) qui luttent pour leurs convictions, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, justes ou opportunistes : ils y croient.

On apprend ainsi beaucoup de choses en lisant La meilleure part des hommes. En deux chapitres, fulgurants et magnifiques, l'auteur nous pose le cadre : la libération formidables des moeurs avant l'apparition du SIDA et l'arrivée trop rapide du virus dans le débat public. À partir de là, nos héros vont se livrer bataille, s'aimer, se haïr, se soutenir et se trahir. Avec un sens du romanesque certain, Tristan Garcianous emporte dans un tourbillon de passions destructrices aux conséquences malheureusement tragiques. Si l'on sent bien vers qui penche la raison de l'écrivain, il se garde toutefois de rester manichéen. William Miller est un salaud mais aussi un écorché vif lancé dans une bataille qu'il ne maitrise pas. Dominique Rossi est un homme de convictions mais qui a lui aussi mélangé raisons et sentiments. Avec son écriture heurtée et foisonnante, La meilleure part des hommes n'est pas un roman très facile à aborder au début, mais qui arrive très vite à conquérir son lecteur.
Lien : http://lecinedeneil.over-blo..
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Pas du tout accroché sur cette histoire qui raconte en particulier le parcours de la communauté gay. Je ne suis pas allé au bout.
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très fort sur les années 80 et l'apparition du VIH
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Le collègue : Dominique Rossi, dit "Doumé", fils d'un médecin corse proche du FLNC.
L'ami : William Miller, dit "Willy". Originaire d'Amiens, il y vécut une enfance heureuse et banale jusqu'au divorce de ses parents.
L'amant : Jean-Michel Leibowitz, dit "Leibo", intellectuel et philosophe.

C'est l'histoire des destins croisés de ces trois personnages, livrée par une narratrice qui s'efface derrière son rôle de porte-parole. Elizabeth Levallois, journaliste à Libération, femme branchée, bourgeoise de gauche proche des milieux gay, relate comment, de manière chaotique et parfois violente, ces trois hommes qu'elle aima profondément bien que de manière différente, traversèrent les "années sida".

Comme fil conducteur, la relation qui unit Doumé et Willy, amour métamorphosé en haine tenace, autorisant les coups les plus bas. Willy ne pardonnera jamais à son ancien amant, fondateur d'une association de lutte contre le sida, d'avoir opté pour un militantisme responsable. Plus jeune que Dominique de plusieurs années, il regrette cette "Grande Joie" qu'il connut peu, époque pendant laquelle la communauté homosexuelle parisienne put s'adonner de manière débridée à une vie nocturne de baise et d'insouciance. Refusant la gravité et la prudence, occultant l'omniprésence de la mort et de la maladie rôdant autour de lui, il se fait, en réaction, le porte-parole du barebacking.
Drôle de héros que ce Willy, à la fois exaspérant et attachant, romancier auréolé d'une gloire aussi tapageuse que fugitive, individu incontrôlable et provocateur, qui finit par n'être plus qu'une pitoyable parodie de lui-même...

Face aux postures et aux prises de positions des deux ex-amants en réaction à une réalité personnellement vécue, Leibowitz, dans son rôle de philosophe, est celui qui intellectualise une actualité sociétale et morale sur laquelle il pose un regard désabusé. Il déplore ce qu'il considère comme l'avènement d'une ère de la médiocrité intellectuelle, initiée par une démocratisation de la culture ayant amené à un acquiescement généralisé et injustement tolérant à tout ce qui est "tendance", aux dépens d'une réflexion objective et critique.

Je suis sortie de cette lecture imprégnée de sentiments contradictoires.
Le roman de Tristan Garcia possède une force certaine, une intensité qui bouscule et touche le lecteur. Je crois que cela est dû au regard acéré et sans concessions que l'auteur porte sur une époque dont il brosse un tableau sombre et vaguement écoeurant. Mais cette force est à mon avis amoindrie : son intention de faire justement de son récit celui d'une époque, devient par moments trop évidente. Ses héros frôlent parfois la caricature, donnant le sentiment d'être davantage les représentants d'une certaine catégorie d'individu, que des personnages à part entière. Cette sensation est par ailleurs accentuée par le rythme rapide que confèrent au texte ses courts chapitres et un rigoureux découpage en parties dont les titres révèlent de manière presque grossière la volonté d'en structurer à la fois le fond et la forme.

Sans doute, malgré ses défauts, "La meilleure part des hommes" peut-il être considéré comme un premier roman prometteur... à suivre...
Lien : http://bookin-inganmic.blogs..
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Un livre percutant !
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Peu on aimés , pour ma part je trouve ce livre brillant . L'étude de caractére est rudement bien menée , le livre se tient de bout en bout sans temps morts , l'intrigue est bien trouvée et exploitée , en somme voila un livre plus que fréquentable que je conseille a toutes et à tous .
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Beaucoup aimé Faber, je me suis donc dirigée vers le premier livre de Tristan Garcia. Je n'ai pas aimé l'écriture. Non concernée par l'histoire de ces homosexuels bourgeois.
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