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sur 1613 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je viens de vivre une descente en enfer, abstraite et réelle, à travers « La porte des Enfers » de Laurent Gaudé. J'en ressors toute chamboulée.
Tout commence avec la mort d'un enfant de 6 ans, au détour d'une rue de Naples, par une balle perdue dans une fusillade de gangs et mafieux. Tant d'injustice, de douleur, de tristesse et de violence traversent alors les parents. L'auteur montre comment en une fraction de seconde, un évènement pareil peut détruire non pas une seule vie, mais les 3 vies d'un coup. Commence alors cette descente en enfers : essayer de retrouver un sens à sa vie en souhaitant une vengeance, vouloir retrouver l'être aimé… Et voici que le fantastique s'invite à cette tornade du deuil.
On pourrait trouver ce sujet très lourd, insupportable. Et pourtant. Laurent Gaudé nous invite à une réflexion autour de la mort, de la vie, du deuil, avec tant de douceur et de poésie à travers des événements d'une telle dureté. On est intrigué dès les premières lignes, l'atmosphère de l'histoire nous prend. Je suis toujours fascinée de constater que malgré les sujets variés de ses livres, L. Gaudé arrive toujours à nous happer et nous faire entrer dans ses histoires. Ses paroles sont toujours d'une telle justesse, et provoque une belle réflexion.
Je suis à nouveau conquise, et je ne peux que vous conseiller ce nouveau titre découvert. Bonne lecture !
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Au lendemain d'une fusillade à Naples, Matteo voit s'effondrer toute raison d'être. Son petit garçon est mort. Sa femme, Giuliana, disparaît. Lui-même s'enfonce dans la solitude et, nuit après nuit, à bord de son taxi vide, parcourt sans raison les rues de la ville.

C'est un livre très sombre, cela parle d'un deuil et surtout comment aller au-delà, il y a un zeste de fantastique, mais je trouve que ça va vraiment avec le reste du récit et ce n'est pas gêné du tout, après, je suis très intéressée par ce qui se passe après la mort, comment les personnes gèrent cette période dramatique d'une vie.

Il y a aussi beaucoup de sensibilité et d'émotion dans ce petit livre, cela explique ce que ça peut induire comme conséquence dans un couple, dans une vie, la perte d'un enfant. La vengeance est un sujet prédominant dans ce récit, mais aussi le parcours de ses parents qui essaye de continuer à vivre après un tel drame.

Dans ce récit, il y a une atmosphère lugubre qui colle parfaitement avec l'histoire, mais cela nous met totalement dans le contexte du thème.

C'est mon premier livre de l'auteur, il a une écriture accessible, et malgré le thème tragique du récit, il met en valeur le texte, et c'est très agréable de découvrir cette écriture si impulsive.

On ne peut que se mettre à la place de son papa, et je pense que chaque personne prendrait cette porte de l'enfer si cela a été possible, évidemment, c'est la part de fantastique, mais aussi la place de l'espoir, et j'ai beaucoup aimé cette partie.


Lien : https://nathlivres.webnode.f..
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Encore une fois, Laurent Gaudé signe un livre remarquable. Roman à la frontière entre réel, fiction et poésie, Laurent Gaudé offre une vraie réussite et un magnifique texte sur les fusillades en pleine rue qui fond de nombreuses victimes collatérales. le traitement de la perte d'un enfant est réussi grâce à cette touche poétique et imagé de ce qu'est la mort.

Les personnages sont extrêmement attachants et très facilement identifiables. Comme dans tous les romans de Gaudé, celui-ci est très visuel et immersif.

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C'est très rare que je puisse attribuer 5 étoiles à un auteur contemporain. Je n'achète pratiquement aucun roman depuis longtemps, vu la qualité exécrable du fond et de la forme.
Alors, heureux hasard, merci. Merci aussi à Virgile que j'adore, auteur de l'Enéide. Virgile qui a inspiré Laurent Gaudé. Miraculeusement !!
Ma boite à livres m'a permis ainsi de découvrir une belle écriture qui sert un récit original (oui !), bien mené, palpitant, permettant l'empathie avec chaque personnage, ce qui est très rare. Et un style remarquable, avec à chaque fin de chapitre une image qui se répète chaque fois, de manière différente. Un écho très poétique. Et l'évocation comme la peinture des âmes des morts et des ombres est d'une beauté absolue qui se passe de commentaire
Poétique est cette odyssée dans Le Styx, on pense à Enée allant chercher son père aux Enfers. Pour ramener son enfant à la vie le Héros est prêt à tout. le récit fait frémir de plaisir et de compassion. Oh ! que la description des Enfers a des points de ressemblance avec le récit de Virgile ! Mais il ne s'agit en aucun cas de plagiat. Tout est beau et grandiose !
Si je peux convaincre quelques lecteurs par mon commentaire, je serai
heureuse que ce roman soit entre leurs mains. Et apprécié.
Pour rappel: Virgile, l'Enéide. Chant Vi.
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La Porte des enfers est un roman sur le deuil suite à la mort tragique d'un enfant. Suite à une fusillade, le petit Pippo est décédé et ses parents se sont déchirés. le livre relate le combat d'un père pour faire revenir à la vie son fils, en échange de sa propre existence. A la manière d'Orphée qui cherche à ramener à la vie Eurydice, ce père va se rendre aux Enfers pour y retrouver Pippo.
Le roman se veut touchant car nous entrons dans la souffrance de chaque personnage que la vie a séparés. Gaudé alterne entre passé et présent et change les points de vue selon les chapitres.
Un roman émouvant et très bien écrit !
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J'ai découvert Laurent Gaudé après la lecture de son roman "Le Soleil des Scorta". J'avais beaucoup aimé son style d'écriture alors j'ai décidé d'en lire d'autres. J'ai alors lu Eldorado, qui m'a quelque peu déçu... Néanmoins, je ne voulais pas en rester là et j'ai donc entrepris la lecture de "La porte des Enfers", et quelle surprise.

Laurent Gaudé a le don de nous faire éprouver des émotions intenses à travers des thèmes tel que la souffrance, la mort, l'amour, la folie, la vengeance et la rédemption.

"La porte des Enfers" est un roman tragique, qui explore les étapes difficiles du deuil. On ne peut que compatir à la douleur et la souffrance de Matteo et Giuliana, anéantis par le chagrin après la perte de leur enfant innocent, tué lors d'un règlement de comptes mafieux.
L'amour que porte Matteo pour son fils est si fort qu'il décidera de défier la mort afin de ramener son fils des abysses de l'enfer. Nous sommes alors entraînés dans ce périple remuant aux côtés de Matteo.

C'est un récit magnifiquement poignant et bouleversant, qui entremêle l'amour, la haine et la vengeance.

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"Ce qui est écrit ici est vivant là-bas"
❤️ Magnifique!
La porte des enfers c'est un récit sur la mort et l'enfer qu'elle apporte aux vivants. C'est un écrit d'une grande puissance sur la folie des hommes dans leurs pulsions et leurs passions.
Une plume dont je ne me lasse pas et qui emmène toujours le lecteur là où il ne s'y attend pas. Fable, mythologie, poésie... pour descendre aux enfers. On est emporté à la recherche des nôtres, de nos disparus tant aimés, ceux qui ont laissé traces et blessures dans nos coeurs et qui ont fait de nous ce que nous sommes. Un super récit, bouleversant, éprouvant mais apaisant aussi.

📖
Dans les rues de Naples, un matin, Matteo emmène son fils, Pipo, à l'école. Un jour, comme tant d'autres, il est pressé, accorde peu d'attention à l'enfant quand tout à coup, il se retrouve en plein milieu d'une fusillade. Pipo meurt. Descente aux enfers. La mère, Guiliana, demande à son mari de venger cette mort ou de lui ramener son fils mais Matteo n'en a pas la force. Jusqu'au jour où il rencontre le professeur Provolone, un érudit sulfureux et Mazerotti, le vieux prêtre réfractaire, qui prétendent pouvoir atteindre la porte de l'enfer pour y trouver son fils...





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Sublime !

Matteo vit à Naples avec sa femme et son fils. Lorsque ce dernier est tué lors d'une fusillade, sa vie perd tout son sens. La nuit il arpente les rues de la ville, il erre l'âme en peine. L'accident se rejoue sans cesse devant ses yeux.
Un soir, il rencontre une drôle de bande, Garibaldo, un tenancier de café, Grace, une prostituée, le curé don Mazerotti et enfin, le professeur Provolone. Ensemble, ils vont croire à des choses auxquelles personne ne croit et chercher la porte des Enfers...


J'ai adoré ce roman émouvant.
Laurent Gaudé a le don de nous conter les histoires. Matteo est un père bouleversant, qui remue les tripes. Mon coeur s'est serré à de multiples reprises au cours de ma lecture.
J'ai trouvé le texte d'une beauté sans nom.

Je vous le recommande 1000 fois.
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Laurent Gaudé est un auteur français que j'affectionne particulièrement.

J'ai acheté ce livre il y a quelques années maintenant, après une visite du Musée Rodin où j'avais été complètement absorbée par l'immense porte de l'Enfer de l'artiste. Ce chef d'oeuvre devait initialement décorer la façade du musée d'Arts décoratifs et traduire la vision de l'Enfer de Dante Alighieri.
La seconde raison qui m'avait fait choisir ce livre parmi tant d'autres est mon attirance pour la mythologie, le titre me rappelant un de mes récits préférés, celui d'Orphée descendant aux Enfers pour sauver sa femme Eurydice.

« La porte des Enfers » est ancrée dans la réalité d'aujourd'hui et a pour toile de fond Naples mais l'univers antique donne le charme de l'ancien.
Laurent Gaudé explore les grands thèmes de la tragédie classique, à savoir, la vie et l'après-vie, la perte et le deuil, la culpabilité et la vengeance, l'héroïsme et le sacrifice, le pardon et la rédemption.

*
Dès les toutes premières pages, je me suis détachée de la réalité, je me suis abandonnée à ce récit ancré dans une réalité contemporaine. J'étais au côté du petit Pippo et de son père Matteo, courant dans les rues napolitaines pour arriver à l'heure à l'école. Je sentais le drame, là, tout proche, imperceptible, angoissant, et pourtant inévitable.
Le destin est parfois si injuste, si révoltant. Si Mattéo avait ralenti pour laisser Pippo reprendre son souffle, si Mattéo avait choisi de l'emmener en voiture, s'ils étaient partis à l'heure, si … , si … , il n'aurait suffi que de quelques secondes pour éviter le drame, mais Pippo n'atteindra jamais les portes de son école.

« Je suis pliée en deux sur cette dalle de marbre et je bave de rage. Maudite soit-elle cette pierre que je n'ai pas choisie et qui recouvre désormais pour l'éternité mon enfant. J'embrasse tout cela du regard et je crache par terre. Je ne viendrai plus jamais ici. Je ne déposerai aucune couronne. Je n'arroserai aucune fleur et ne ferai plus jamais aucune prière. Il n'y aura pas de recueillement. Je ne parlerai pas à cette pierre, tête basse, avec l'air résigné des veuves de guerre. Je ne viendrai plus jamais parce qu'il n'y a rien ici. Pippo n'est pas là. Je maudis tous ceux qui ont pleuré autour de moi croyant que c'est ce qu'il fallait faire en pareille occasion. Je sais, moi, et je le redis : Pippo n'est pas là. »

Avez-vous déjà ressenti cette impression étrange que le monde continuait à tourner, à avancer autour de vous, vivant, joyeux, insouciant, totalement inconscient de votre immense peine ?
Avez-vous déjà ressenti que vous ne faisiez plus parti de ce monde, qu'il vous avait rejeté pour vous catapulter dans un monde hors du temps, irréel, figé, vous laissant démuni, perdu, vide et seul au bord du chemin ?
Je ne peux imaginer la douleur de perdre un enfant, mais lire ce roman a été une lecture éprouvante et sombre. La peine de ces deux parents m'a rappelé mes peines et ceux que j'ai perdus.

« En disparaissant, les morts emportent un peu de nous-mêmes. Chaque deuil nous tue. Nous en avons tous fait l'expérience. Il y a une joie, une fraicheur qui s'estompe au fur et à mesure que les deuils s'accumulent... Nous mourons chaque fois un peu plus en perdant ceux qui nous entourent... »

*
Pour Mattéo et sa femme Giuliana, la vie a perdu tout sens, la mort de leur unique enfant a marqué le début d'une longue descente aux enfers. Entre eux, l'absence du petit garçon, le vide qu'il a laissé, crée un gouffre que plus rien ne peut combler et détruit leur relation.

« Ils ne pouvaient plus rien l'un pour l'autre, que s'écorcher de leur présence commune, de leurs souvenirs douloureux et de leurs pleurs secrets. »

Laurent Gaudé restitue avec beaucoup de force et d'émotions, la douleur que peuvent ressentir des parents en deuil de leur enfant.
Chacun vit son chagrin de manière différente : Matteo, chauffeur de taxi, aux prises avec un sentiment de honte, a choisi le silence de la nuit, conduisant sans but, sans passagers, dans les ruelles sombres de Naples.
Le coeur de Giuliana s'est arrêté de battre, il se noie dans la solitude, la douleur, la haine et les souvenirs d'une vie heureuse. Au bord de la folie, elle réclame vengeance, demandant à son mari le meurtrier de son enfant, ou que Pippo lui soit rendu.

*
Une nuit, une femme étrange monte dans le taxi de Matteo, sans lui laisser le temps de refuser la course. Elle demande à être déposée devant le parvis d'une église. Pour paiement de sa course, elle l'invite à commander ce qu'il veut dans le café d'en face, le début d'un voyage dantesque dans la cité des morts.

“Pourquoi disiez-vous que la vie et la mort étaient plus imbriquées qu'on ne le pense ?” demanda-t-il après un temps.
Le professore se passa la main sur le visage, sourit avec douceur et répondit :
“Parce que c'est vrai… La société d'aujourd'hui, rationaliste et sèche, ne jure que par l'imperméabilité de toute frontière mais il n'y a rien de plus faux… On n'est pas mort ou vivant. En aucune manière… C'est infiniment plus compliqué. Tout se confond et se superpose… Les Anciens le savaient… le monde des vivants et celui des morts se chevauchent. Il existe des ponts, des intersections, des zones troubles… Nous avons simplement désappris à le voir et à le sentir…”

C'est à partir de ce moment-là que le récit va prendre une nouvelle dimension, nous emportant dans un univers où des passerelles existent entre le monde des vivants et le royaume des morts. Déterminé à retrouver Pippo, Mattéo va franchir une de ces portes et descendre dans le monde souterrain pour arracher son fils des griffes de la mort. C'est un voyage étrange, terrifiant qui demande du courage, de l'abnégation, mais la force de son amour est telle qu'il avance, sans se retourner.

J'ai accompagné Mattéo dans l'Au-Delà.
La vision de Laurent Gaudé est lugubre, cauchemardesque, emplie de gémissements et de cris apeurés. Les descriptions des limbes sont impressionnantes, peuplées de visages défigurés et tourmentés, d'ombres pressantes et plaintives. On a l'impression d'entrer dans les tableaux de Jérôme Bosch, mais il se dégage également une atmosphère fascinante et mystérieuse qui donne envie de poursuivre sa lecture, de franchir les obstacles pour retrouver l'enfant et le sauver de ce monde terrifiant.

*
L'imaginaire romanesque de Laurent Gaudé rassemble tout ce que j'aime dans ce récit : une écriture poétique d'une incroyable justesse qui trouve un parfait équilibre entre réalité et imaginaire, regrets et vengeance, amour et deuil, lumière et ténèbres, douceur et force.

Entre récit épique, voyage initiatique, conte fantastique et univers mythologique, la voix de l'auteur combine passé et présent, y insérant une dose de réalisme magique.
Il nous livre un roman aussi envoûtant qu'émouvant, aussi profond que captivant. Les mots de l'auteur, entre amour et douleur, remords et rédemption, silence et colère, désir de se faire justice et rédemption, mettent les émotions à vif.

« Chaque mort, en disparaissant, emmène avec lui un peu des vivants qui l'entourent."

J'aime la puissance évocatrice de Laurent Gaudé : ses mots sont comme un torrent tumultueux et puissant qui dévale les pentes d'une montagne. Ils bondissent, se fracassent contre les rochers, se jettent à l'assaut des rapides.

Mais s'il s'agit d'une histoire sur la perte et le deuil, il s'agit aussi d'une magnifique histoire d'amour.
Cet amour maternel est si douloureux qu'elle choisit le silence des souvenirs.
Cet amour paternel est si beau, si puissant qu'il transcende tous les obstacles.
Et le récit, peuplé d'ombres et d'une tristesse infinie au départ, se paillette alors de petits éclats de lumière au fil du récit. Les mots empruntent des sentiers plus calmes, et même si la douleur est toujours présente, le récit est porteur de vie, d'espoir et d'apaisement.

*
Laurent Gaudé a créé de très beaux personnages, en particulier Pippo et ses parents. J'ai eu une affection particulière pour ce père remarquablement dépeint, sa douleur qui ne l'éteint pas, mais au contraire le magnifie.

*
Pour conclure, « La porte des enfers » nous plonge dans un univers troublant, fort en émotions.
C'est une oeuvre d'une beauté ténébreuse qui nous renvoie à l'inéluctabilité de la mort, nous rappelle la fragilité de la vie et l'importance de vivre chaque instant pour ne rien regretter.
C'est une lecture immersive, éprouvante, fascinante, inattendue mais l'écriture de Laurent Gaudé a su la rendre intense et émouvante.
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L'auteur a le talent immense de tout rendre agréable. Les pages s'enchaînent sans qu'on s'en rende compte. Les métaphores restent assez rares, l'écriture est totalement tournée vers ce qu'il faut dire. Une formule qui permet de résumer cette idée : la forme sert le fond. Mais c'est fait avec une rare maîtrise.

Aux moments importants, une langue plus lyrique prend le pas et le recours aux images se fait beaucoup plus présents, toujours avec un grand talent. Mais ces moments sont un peu noyés dans la narration. Ce livre raconte une histoire davantage qu'il ne l'écrit (ce qui n'est pas une critique, c'est clairement voulu et maîtrisé par l'auteur).

L'histoire quant à elle est bien ficelée, et se finit sur un bel hommage.

Le thème qui inonde l'oeuvre est celui de la mort. La mort et son rapport avec la vie. Les vivants ne sont-ils pas un peu morts, ou en train de mourir ? Les morts ne sont-ils pas encore un peu en rapport avec les vivants ? À tel point qu'ils seraient encore vivants ?

Ce sont de belles questions, mais qui sont posées avec une grande classe, seulement suggérées (M. GAUDÉ n'a pas les manières grossières manières du philosophe, qui aborde un sujet de but en blanc).

Pendant la narration, on peut se perdre un peu entre les personnages et les époques, mais ça finit toujours par se dissiper un peu plus loin.

Globalement, c'est un roman très bien maîtrisé.
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