La revanche des bibliothécaires

Ce livre est un recueil des dessins publiés par Tom Gauld dans les pages littéraires du Guardian.
Contrairement à ce que le titre laisse penser, il ne s'agit pas seulement des bibliothécaires mais de tout ce qui tourne autour du livre.
Auteurs, éditeurs, libraires, bibliothécaire, critiques.. ; tout le monde est raillé avec humour mais sans méchanceté.
Un strip par page pointe les affres de la création chez l'écrivain ou l'apprenti-écrivain, les stratégies de l'éditeur pour lancer un livre, les idées du libraire pour le mettre en valeur et les contraintes du bibliothécaire qui doit classer tous ces livres !
Ce n'est pas forcément à lire d'une seule traite, mais c'est vraiment délicieux à picorer et cela me donne envie de découvrir les autres livres de l'auteur !

Voilà une B.D. minimaliste que vous risquez de trouver prochainement dans votre bibliothèque préférée ; curiosité corporate oblige !
Pourtant elle ne dit pas, ne nous raconte pas uniquement le monde des bibliothécaires, mais de TOUS les métiers du livre : Libraires, auteurs, critiques, éditeurs … sans oublier les lecteurs.
L'auteur-dessinateur est britannique, on peut donc qualifier sont humour, d'anglais (même si le format du bouquin est à l'italienne ;-). Il écrit principalement dans The Gardian, et aussi dans The New-Yorker. En 1 à 5 cases il nous délivre un petit strip drolatique (ou pas) sur le monde littéraire (au sens large donc). Il y est question des métiers du livre mais aussi des grands classiques de la littérature (dont les titres sont parfois remaniés), des modes et tendances du milieu, des travers de ces professions. C'est gentiment ironique, le dessin est simpliste (presque schématique) mais efficace. On ne dira jamais assez l'impact des confinements dut au Covid 19 (ou à la Covid (je ne sais plus ! (si c'est un virus ou une maladie))), le temps qu'ils ont dégagé pour écrire et/ou pour lire, pour réfléchir à ces activités ; bref une partie de ces dessins ont été produit lors de ces périodes si spéciales.
L'album n'a pas de pagination - mais la notice annonce 160 pages - donc je vous note quelques citations sans page … et sans illustration (d'autres citations sont très rigolotes mais sont plus visuelles) :

« - Univers ? Verdana ? Garamond ? Xanadu ? …
Elaine eut soudain l'horrible sentiment qu'elle ne pourrait pas résoudre les problèmes de son roman en changeant simplement la police de caractères. »

« Vous nous aiderez à détruire l'empire galactique ? - Mieux que ça ! Je vais le railler impitoyablement dans un pamphlet cinglant ! »

« - Notre département juridique a examiné vos mémoires et suggère de supprimer les inexactitudes, les exagérations et les calomnies. Moi, je propose plutôt d'ajouter quelques sorciers et dragons et de la publier dans notre collection fantasy. »

Bon ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais c'est assez plaisant et ça se lit vite. Allez, bye.

Une géniale compilation de strips géniaux (mais des fois un peu répétitifs) parus dans le Guardian

Et ça parle d'auteurs, d'éditeurs, de libraires et de bibliothécaires des années 2020

Il y a le COVID, les éditeurs impatients, les goûts des lecteurs, et comme toujours chez Tom Gauld, des robots, des vampires, des princesses et des dragons et… des livres, des livres et des livres

Sous la forme de BD et énigmes on explore à la fois le profil du lecteur, de l'auteur et de l'éditeur.
On en prend pour son grade tellement la satyre est bonne.
C'est jubilatoire et tellement vrai. Une BD qui apporte réflexion, interrogations et vérités.

Un album qui rassemble des strips humoristiques sous le thème de la littérature. Comme d'habitude, l'humour de Tom Gauld est subtil, intelligent et cultivé. Il faut connaître un minimum ses classiques pour ne pas passer à côté de certaines références, mais c'est une lecture qui demeure accessible. Tous les amateurs de livres et wannabe écrivains peuvent se retrouver dans ces pages! Sympathique et divertissant!

Tom Gauld s'attaque à l'univers du livre sous toutes ses formes. Contrairement à ce que le titre annonce, il n'y en a pas seulement pour les bibliothécaires.

Tom Gould publie ses chroniques dans le Guardian. En peu de vignettes, parfois une seule, il nous raconte une histoire ou nous renvoie à la nôtre. Chaque histoire à une fin. L'humour utilisé est très british, très pince sans rire.

Et tout le monde y trouve sa part. Les écrivains, les éditeurs dans leurs relations, relations parfois compliquées. Tom Gould nous apprend à lire entre les lignes et à décoder des messages d'éditeurs à des écrivains ou réciproquement. Il y a aussi une petite touche pour les bibliothécaires mais aussi pour les libraires. Et que dire des lecteurs et de leur manque de respect pour les livres : oubliés sur une étagère poussiéreuse, tachés de crème solaire après une lecture sur la plage où les grains de sable se sont agglutinés dans les pages ?

Le graphisme est simple voire simpliste, les personnages sont minimalistes, parfois juste des ombres. Les livres sont omniprésents sous toutes formes. J'ai beaucoup aimé les détournements de titres d'oeuvres majeurs et les parodies de certains ouvrages ou de certaines franchises. J'ai aussi aimé le format paysage qui me change de mes lectures habituelles. j'ai particulièrement apprécié les petits jeux proposés par l'auteur, avec les choix multiples donnant un grand nombre de possibilités de lecture.

Ce fut une lecture divertissante que l'on peut prendre dans tous les sens et s'appliquer certains des droits imprescriptibles du lecteur selon Daniel Pennac : le droit de sauter des pages, le droit de relire, le droit de lire n'importe où (y compris dans un lieu d'aisance où l'on est généralement seul et au calme),..

Une belle parenthèse dans mes lectures, donc merci à ma bibliothécaire préférée pour ses conseils judicieux.

C'est très drôle. Voilà ce que j'avais à dire....
Non, je vais ajouter un peu. J'ai pour objectif de vie de lire tous les romans dont le titre porte le mot "bibliothécaire". Voici donc une bd,
La Revanche des bibliothécaires de Tom Gauld, hommage aux acteurs du livre: bibliothécaires bien sûr, libraires, auteurs, lecteurs, éditeurs (avec qui il n'est pas tendre). Et même aux animaux de l'écrivain, compagnons fidèles des heures d'écriture infructueuses. Tom Gauld parle du processus d'écriture, lent et difficile voire douloureux parfois. Chaque planche est percutante, et souvent je m'y suis retrouvée. Bref, c'est très réussi et très drôle.

Je n'y croyais plus mais OUF ! Moi aussi j'ai eu droit au “cadeau de bib” par excellence.
Tom Gauld connaît la Vérité, c'est sûr. Il connaît nos plus sombres secrets. Pas de doute, cette bande dessinée sait cibler son public: on enchaîne les blagues d'initiés, les fameuses “private jokes”, catégorie chignon/lunettes/chut. Est-ce que tout est absolument fulgurant ? Non. Certains strips sont plus efficaces que d'autres, certaines blagues littéraires sont trop poussées pour mon goût, presque snobs. Est-ce que c'est rattrapé par des pages vraiment très drôles ? Absolument. J'ai bien ri et envoyé une flopée d'extraits à qui mieux-mieux (que mes contacts me pardonnent). Ce dessin simple et efficace, au service d'un humour anglo-saxon qu'on adore, donne tout son charme à ce joli cadeau d'un ami qui me connait bien.

Avec « La revanche des bibliothécaires », l'auteur nous fait découvrir l'univers des métiers du livre à travers des strips efficaces et drôles. Il y a l'écrivain en panne d'inspiration, des graphiques sur les livres en général, des conseils de lecteurs, de faux jeux, des mises en lumière de certains auteurs tels que Jane Austen, J.K. Rowling ou encore James Joyce, sans oublier l'écriture en période de confinrment.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..

Une BD atypique qui, par de petites scènes, se moque, avec une certaine tendresse de la chaîne du livre… de l'auteur à l'éditeur, du libraire au bibliothécaire en passant par, évidemment, le maillon fort, le lecteur…
Entre humour, références littéraires, et processus de ces métiers/passions, j'ai trouvé cette BD absurdement drôle et agréable. Tout le monde est autant célébré que raillé…
Il faut noter le format original et un graphisme simple, basique, aux couleurs simples mais bien agencées.