Reçu dans le cadre de Masse critique, je ne m'attendais pas à un roman graphique par le résumé présenté, donc j'étais un peu déroutée lorsque j'ai lu d'une façon qui m'a laissée la sensation d'un survol, car trop engloutie rapidement, et que j'avais l'impression que les couleurs ajoutées n'étaient pas assez présentes pour justifier que les pages soient en couleur. Cependant, je l'ai relu dès le lendemain si je ne me trompe pas, et là, j'ai pris le temps de bien m'immerger dans chaque page, de prendre le temps de m'imprégner de chaque phrase, de chaque image. Et là, je n'ai pu qu'apprécier grandement la petite quantité de phrases courtes, mais combien percutantes, telles que «Sentir que l'on n'a plus le droit d'en parler. Une peine avec une date de péremption.» de plus, j'ai pu voir l'exploration graphique par ces crayonnés au graphite, parfois associés de collages et d'une touche de couleur, au final, bien dosée, et bien évidemment, cette exploration forme un joli tout cohérent qui représente bien le principe du «Less is more». de plus, lorsque j'ai eu terminé ma lecture, je trouvais que j'aurais pu intituler cette critique «carnet graphique de [re]construction», car c'est cette impression qu'il m'en reste: je crois que ça permettra sans doute à plusieurs de se reconnaître dans la narratrice. Donc, je ne peux que remercier Station T et Babelio pour cette belle découverte. Et je ne peux que vous conseillez, lorsque vous le lirez, de bien prendre le temps de vous en immerger: profitez à fond des mots et des images!
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