Seuls, tome 10 : La machine à démourir

Un coup d'oeil rapide vers les critiques déjà déposées ici ..et la confirmation que je ne suis pas la seule à avoir trouvé ce tome 10 décevant.
L'histoire n'avance pas et l'intrigue qui met Terry, le plus jeune de la bande au coeur de l'histoire n'est pas franchement intéressante.
Je ne sais pas si les autres tomes qui suivront seront du même jus mais, je sens mon intérêt pour cette Bd mollir et c'est bien dommage car l'idée de départ était sympa.

Terry et le Maître des couteaux se retrouvent dans un salon du jouet. Si l'entente semble cordiale, Koupchou pète un câble après avoir vu... Camille. Entre temps, il est venu une idée à Terry : pourquoi ne pas construire une machine à démourir ? Un tome un peu plus prenant que le précédent (j'aime bien la relation entre le mutique Koupchou et le bavard Terry), grâce à la révélation sur les dernières familles et... la toute dernière case ! Mais malheureusement, on sent trop que même le scénariste ne sait pas où il veut aller et on se demande donc si cette série ne va pas prendre la même direction que son équivalent télévisuel, "Lost".

La série marque le pas et d'autant plus dans le début de ce troisième cycle. On va suivre Terry et le maître des couteaux principalement et juste faire suite au fait que Camille est l'enfant-minuit.
Rien de bien nouveau et les quelques pages de Anton à Néosalem représentent le seul intérêt de ce tome à mon goût.
Néanmoins, graphiquement, les dessins de Gazzotti semblent de plus en plus travaillés avec des décors de plus en plus détaillés.

Les personnages ont été séparé·e·s et nous suivons principalement le Maître des Couteaux et Terry, enfermés dans un hangar qui était dédié au salon du jouet... Ce qui, en premier lieu, va réjouir le jeune Terry qui y voit une aubaine. Mais, en définitive, il va vouloir fabriquer une machine à Démourir.

Les autres personnages passent quasiment à la trappe, ce que j'ai trouvé un peu dommage, parce que l'intrigue n'a pas vraiment avancé... Mis à part que nous savons désormais qui est l'enfant-minuit, et que cette révélation a été une véritable surprise pour moi. J'aimais beaucoup ce personnage, et ça a été vraiment étrange de le voir comme ça.

Mais mis à part ça, il ne se passe rien qui me semble très intéressant dans ce dixième tome. Terry n'essaie même pas la machine à Démourir à cause d'une course-poursuite - que j'ai trouvée complètement inutile.

Même s'il est moins bon que les précédents, j'ai apprécié cette lecture. Même s'il ne s'y passait pas grand chose, je sens que tous ces événements vont être utiles pour la suite. J'ai pu voir des critiques un peu acerbes de personnes déçues. Je les comprends mais je ne partage pas leur opinion, pour les raisons évoquées plus haut.
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Débarquer dans une saga au dixième tome, voilà qui sera fait. Quand je pense que je déteste de prime abord lire un ouvrage issu d'une série si je n'ai pas lu auparavant les épisodes précédents, me voici servi.
C'est de ma faute et aussi celle des auteurs. Oui parce que si je n'avais rien compris j'aurai vite abandonné, mais non, même en ayant de grosses lacunes, on s'immerge bien dans le récit. On a évidemment envie de lire les tomes précédents afin de mieux tout saisir, mais c'est de bonne guerre et une preuve que l'histoire est prenante, accrocheuse.

Ce ne sont pas les graphismes que je préfère (c'est un trait de crayon qui fonctionne au niveau du rythme, des émotions, mais que je ne trouve pas ultra esthétique), ni même les couleurs que je trouve plutôt ordinaires. Ce qui m'a accroché, c'est vraiment le scénario avec une bonne mise en images.

J'ai trouvé qu'il y avait une grande douleur au fond des coeurs de ces enfants, cela m'a touché. Ils ne se plaignent pas forcément d'ailleurs, ils sont seuls...
Encore une fois, je trouve que plusieurs niveaux de lecture sont possibles. On peut lire et relire ces titres à différents âges et en retirer tout de même quelque chose. C'est à tiroirs.
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