Seuls, tome 10 : La machine à démourir

Ce dixième tome se concentre principalement sur les personnages de Terry et du Maître des couteaux. Ils trouvent refuge dans un gigantesque hangar qui abrite le 5e Salon du jouet. Terry, avec les moyens du bord, va tenter de construire une "machine à démourir" qui devrait leur permettre de quitter le Monde des Limbes et de retourner dans le monde des vivants. Mais l'apparition de Camille, qui offre au Maître des couteaux une mystérieuse pierre ensanglantée, va rendre ce dernier fou de rage. Il va s'en prendre à Terry, on ne sait pas trop pourquoi.
Tandis que Dodji est toujours le jouet du Maître Fou; Yvan se retrouve en bord de mer dans la maison de vacances familiale et Leïla est enfermée dans la chambre blanche pour un sommeil éternel.

J'avais adoré les trois premiers tomes et petit à petit mon intérêt pour cette série est allé decrescendo ; ce tome 10 ne fait rien pour le relancer : je l'ai à la fois vite lu et trouvé interminable (la course poursuite dans le salon du jouet). En outre, malgré l'une ou l'autre révélation, il ne fait pas avancer le schmilblick.

Bref, une série qui commence sérieusement à tirer en longueur, pas sûr que je lirai la suite.

Je suis en accord avec les autres commentateurs : ce dernier tome, principalement centré sur Terry et le maître des couteaux réfugiés tous les deux dans un hall ayant servi au dernier salon du jouet, est particulièrement décevant. Lorsque je suis arrivée à la dernière page, je me suis dit "déjà ? Mais il ne s'est rien passé !" La brève apparition de Camille tombe comme un cheveu sur la soupe et, les autres personnages étant tous dispersés, l'histoire s'éparpille et l'intrigue en devient complètement hachée, c'est vraiment dommage !

Je pensais déjà ressentir avec le tome 9 comme un effet de commerce alors là avec ce tome, c'est encore pire. le Maître des couteaux est devenu hystérique et poursuit le plus jeune de notre bande.. ouais mais ça dure tout un tome avant qu'il ne reprenne ses esprits. C'est fâcheux, il ne se passe rien, un tome sorti pour attirer les fans avec un scénario qui en ferait fuir plus d'un.

Terry et le maître des couteaux trouvent un hall de foires, il est préparé pour un salon du jouet. Un énorme sapin de Noël trône au milieu. Dehors, la tempête de neige fait rage.

Terry entreprend de construire une machine à démourir... alternant comme souvent les phases "bébé" et les passages où il raisonne comme un adulte (ce qui n'est pas sans me poser des problèmes, comme d'hab'). Il bricole et bidouille, mais qui va tester la machine?

Dodji est au prises avec cet être qui semble posséder toutes les clés (au propre comme au figuré) des Limbes.

Camille, tuée à nouveau, a disparu mais réapparaît auprès de Terry et du Maître des couteaux. Clairement, c'est elle qui se souvient le plus de leur vie d'avant. Elle explique qu'elle est sortie de chez elle, ce fameux soir où les enfants sont morts. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle offre une pierre tachée de sang au Maître des couteaux, qui lui aussi semble se souvenir de ce à quoi elle a servi...

Le Maître des couteaux pète un câble et poursuit Terry à la tronçonneuse puis à la hache... mais il retrouve la raison et ils s'en vont, car le hangar cède peu à peu sous le poids de la neige.

Saul ne se remet pas de la mort de Camille. Il part en voiture et s'écrase quelque part. Mais dans la forteresse, une nouvelle théorie des Limbes s'ébauche. Et on en apprend un peu plus sur les familles...

Finalement, Terry décide que c'est son doudou qui testera la machine à démourir. Il laisse un message à ses parents... et le tome se termine sur une nouvelle énigme.

L'éclatement du groupe entraîne que le lecteur n'a que quelques éléments d'information sur chaque camarade. Terry et le Maître des couteaux occupent la majeure partie du tome, et cela ne fait quasiment pas avancer l'histoire, en tout cas cela ne livre aucune clé. Que du contraire.

Un tome pour rien ou presque. Lu en 20 minutes, et on est reparti pour une longue attente. Frustrant et peu convaincant en ce qui me concerne. Cela ne fait que me conforter dans mon opinion sur la saga. Cela pourrait être bien plus dynamique, mais les auteurs (à mon avis) diluent la sauce, et je n'accroche pas. On cherche sans doute avec ce tome 10 à faire tinter la rafraîchissante sonnerie du tiroir-caisse fournie par l'opportunité d'un événement cinématographique... Je suis mauvaise langue, sans nul doute.

Tome avec peu d'éléments nouveaux et une intrigue peu passionnante, Terry reste le personnage le mois intéressant de tous. On reste malgré tout assez intrigué par ce monde.