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Un tome 3 lu peu avant d'entamer la série jeunesse Oceania, je n'ai pas pris le temps d'écrire quelques mots à ce moment-là pour en donner mon avis. Ma critique va donc être brève car mes souvenirs commencent à me faire défaut sur certain point de cette lecture.

En quelques lignes je dois à mon tour dire avoir vraiment beaucoup apprécié ce dernier tome, le meilleur des trois et ceux de loin en comparaison à un premier tome dont j'étais sortie plutôt déçue. On a ici un Waylander plus âgé, plus poser mais toujours aussi diablement efficace quand il s'agit de tuer. J'ai beaucoup aimé l'intrigue de ce tome, et les nouveaux personnages que l'on découvre notamment celui de Yu Yu Liang et son amitié avec Kysumu mais aussi le personnage d'Ustarte. Par ailleurs j'ai vraiment beaucoup apprécié la fin de cette trilogie, j'ai refermé ce roman à la foi un peu triste de quitter le personnage qu'est Waylander mais satisfait du sort que lui a réservé l'auteur dans ce dernier tome qui lui est consacré. C'est un beau personnage gris qu'a crée ici l'auteur que j'ai pris plaisir à suivre tout au long de cette trilogie dont je conserverais un bon souvenir sur le long terme notamment grâce à ce dernier tome qui clôture avec brio les aventures de Waylander.

En bref ce dernier tome de Waylander fut vraiment une très chouette lecture avec une intrigue prenante entre magie, combat et amitié avec des personnages fort sympathique à suivre. Je me suis vraiment bien divertie à la lecture de ce tome et vais continuer tranquillement mais surement à découvrir la bibliographie de l'auteur.
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C'est le troisième et dernier opus consacré à Waylander, et la question était comment David Gemmell allait conclure de manière convaincante et dire adieu à son héros.

Waylander est bien installé, il s'est enrichi, possède des terres, un magnifique château avec une armée de serviteurs. Mais il est toujours affûté et prêt à défendre ses biens et surtout ses gens. Or, une grand menace se profile, venue d'un autre monde. Un puissant magicien, Eldicar Manushan semble être celui qui mène le jeu. Des attaques de monstres et démons se produisent à partir d'une ville en ruine. Les seules armes efficaces sont des épées de Rajnees, sorte de guerriers samouraï, dont Kysumu, venu chez Waylander en tant que garde du corps de Matze Chaï, ami et banquier de Waylander. Une autre épée se trouve aux mains de Yu Yu Liang, terrassier de son état, qui l'a trouvée quelque peu par hasard. Une étrange prêtresse, Ustarte, qui vient d'arriver chez Waylander, paraît en savoir long. Mais le danger devient pressant, les morts s'accumulent, et les démons paraissent près d'envahir le monde.

A mon avis le meilleur des trois tomes. Même si certains motifs sont classiques, ils sont très efficacement utilisés, et les personnages nombreux, sont par moments bien décrits et ne sont pas complètement stéréotypés. Enfin, l'auteur trouve moyen de conclure le destin de Walander d'une manière plutôt habile et convaincante, en donnant aux trois tomes une vraie continuité. C'est solide et bien maîtrisé.
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Les aventures de Waylander se suivent mais ne se ressemblent pas ! Dans ce troisième tome, on retrouve un héros grisonnant, vieilli, mais toujours capable d'accomplir des prouesses avec son arbalète.
Désormais connu sous le nom d' "Homme Gris", Waylander vit tranquillement dans son palais.
Les évènements vont le forcer à " reprendre les armes ! Cette fois ci l'ennemi n'est rien moins qu'un magicien démoniaque. entouré d'acolytes tous moins reluisants les uns les autres.
Waylander sera aidé entre autres par des raj-nee, guerriers qui ressemblent à des sortes de samouraïs !
Une fois de plus, le style très fluide et imagé de Gemmel m'a fait apprécier cette lecture qui m'a permis de passer un très agréable moment dans le monde de la heroic-fantasy.
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Wouch !
J'ai beau commencer à connaître Gemmell, paf, je me reprends quand même une belle claque.
Moi qui aime les trilogies qui finissent en apothéose, me voilà servie, et comme une reine, s'il vous plait !
Déjà le tome II rattrapait plutôt bien les acrobaties douteuses du tome I, mais alors là, on finit en beauté, avec un tome tout à la fois épique, grandiose, et aux personnages ultra-attachants, même certains "méchants", c'est tout dire. Waylander, cependant, reste toujours, comme dans le tome II, dans l'ombre de certains autres personnages, plus denses et plus attachants, ce qui est paradoxal mais tout à fait cohérent avec son personnage, et avec le titre de ce tome 3, je viens de m'en rendre compte, arf !

Un condensé de la philosophie de Gemmell nous est offert, avec tout l'art de l'écriture dont il sait faire preuve, des citations sur "l'humanité" (ou la non-humanité) de l'être humain qui font mouche à chaque fois, c'est un coup de maître que ce dernier tome.
J'ai tourné les pages sans même m'en rendre compte, et l'ai fini avant d'avoir eu le temps de dire "ouf". Zut !
C'était trop court ! Il est pourtant assez rare que je me dise ça quand je finis une trilogie, mais là, je ne peux rien dire d'autre. Même si pour une fois, la fin n'est pas téléphonée, ni trop rapide. Mais justement, ça donnerait envie d'en avoir plus. Alala...

Donc, malgré le fait que le tome I n'était pas vraiment une réussite de mon point de vue, je ne peux qu'avoir un méga coup de coeur sur la trilogie, parce que là vraiment, c'est du grand art.
J'avais adoré Jon Shannow (du même auteur), je suis également fan de Moorcock, ici nous retrouvons les concepts de dimensions différentes, portails d'accès etc, (qu'on a également dans "les annales de la Compagnie noire" de G. Cook), et ce sont des notions que Gemmell maîtrise plutôt bien.

La profondeur des thèmes philosophiques et mystiques me laisse rêveuse (et dubitative, hem...) quant aux critiques qu'on peut lire ici et là sur "Gemmell gros bourrin", franchement c'est à des lieux de ça, et ce n'est pas la première fois que je le dis concernant ses oeuvres, la plus aboutie dans ce sens étant "l'écho du grand chant" que j'ai lu avant tous les autres et qui m'avait donc extrêmement surprise (la cohérence de l'univers étant telle qu'on retrouve certaines références (les cristaux par exemple) entre ce tout dernier opus au crépuscule du monde et Waylander, ses "débuts") ! Et le plus beau, c'est qu'on ne s'ennuie jamais ! En plus il y a de l'humour, subtil et parfois bien caché, assez cynique, qui me plaît fortement

Bref, un grand moment de bonheur pur, cette lecture...
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Non, "le héros dans l'ombre" ne veut pas dire que notre sombre héros, Waylander, se la coule douce sous un palmier à Acapulco ! C'est juste que Waylander est à l'automne de sa vie, comme je vous l'avais précisé à la fin de ma critique du tome 2...

Bon, nous ne retrouvons pas notre héros en train de baver dans un home, édenté, bouffant de la panade insipide et hurlant à tue-tête "Infirmière, y'm'faut faire !".

Non, il est plutôt bien loti, notre sombre héros, puisque devenu milliardaire, il a changé d'identité (je ne dévoilerai pas la fin du tome 2 et les raisons qui l'ont fait changer d'identité) et il est devenu l'Homme Gris.

Pas égoïste pour deux sous, il assure lui-même la protection des gens qui vivent sur ses terres et se charge lui-même des pillards qui auraient eu la très mauvaise idée de venir chaparder sur ses terres. Sus aux pillards.

Ce troisième tome comme d'une manière différente, comme le second l'avait fait et c'est ce qui fait la force de Gemmel : on ne sait pas comment ça va se passer.

La preuve, on est passé de "isolé au fin fond des bois" à "je vis dans un palais entouré de mes larbins". Enfin, "larbins" est un bien grand mot, notre héros est large dans ses rétributions et le syndicat n'a pas de raison d'être avec un boss tel que lui.

Et qu'en est-il de ses ennemis ? Oublions les pauvres pillards, ils ne font pas le poids et découvrons les nouveaux méchants qui tiennent plus du surnaturel que du naturel.

Nous sommes loin des assassins classiques des autres tomes : ici, ce sont des magiciens invulnérables et des hordes de démons. Harry Potter n'est même pas là pour lui donner un coup de main, en plus.

Pour pourfendre les démons, il y a les les Rajnees, des samouraïs armés d'épée magiques, les seuls capable de décapiter ces démons.

Je vous l'ai déjà dit, la trame chez Gemmel reste sensiblement la même. Malgré tout, lire ses livres est toujours un plaisir pour moi.

Cette trilogie n'a pas dérogé à ce plaisir, bien qu'elle reprenne des thèmes vu et revu : la horde de démons qui veulent déferler sur le monde, c'est du déjà vu/lu.

Pourtant, j'ai suivi toutes les péripéties de Waylander et je ne me suis pas ennuyée une seconde.

De plus, last but not least, la fin m'a collé un coup de pied au cul parce que totalement imprévisible, absolument fantastique (fallait de la magie) et très belle (et une larme, une).

Malgré toutes ses richesses, il est des choses que l'homme ne peut obtenir, même s'il se nomme Waylander...

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Sans réelle surprise, ce troisième et dernier tome doit être lu après les deux précédents, sous peine de se voir révéler l'essentiel des aventures de Waylander et de ses proches.

Ce tome va toutefois se révéler très différent. Il nous avait été annoncé à la fin du deuxième volume que Waylander était mort… oui… mais de nombreuses zones d'ombre permettait d'en douter.

Le personnage principal sera ici à la fois quelqu'un de connu et d'inconnu. L'homme gris succède ici au personnage que nous avons connu. Il est à la fin de sa vie, à construit une existence qui ne lui plaît pas ni ne lui ressemble dans un environnement que le lecteur va apprendre à connaître.

Cet environnement et les nouveaux personnages qui gravitent autour mettront un temps certain à être présentés, de manière efficace, avant de laisser la place au coeur de l'intrigue. Ce temps est nécessaire et doit être apprécié pour ce qu'il offre.

Il va être une nouvelle fois question d'une lutte désespérée, mais celle-ci s'inscrira dans une histoire qui est clairement orientée fantasy. Il va être question de magie et de créatures fantastiques.

Les habitués de l'auteur, ne seront pas vraiment dépaysés, mais il faut bien reconnaître, qu'il tente par ci, par là des nouveautés bienvenues. Nous avons notamment droit à une galerie de personnages hauts en couleurs et plutôt inattendus.

Le seul reproche que l'on pourra formuler, résidera dans l'absence des personnages du volume précédent et l'absence d'informations sur le monde de drenaï en général. Voici une frustration avec laquelle il faudra compter.

Malgré tout, le roman est riche, bien construit et nous embarque une nouvelle fois dans une belle histoire. le style toujours aussi efficace de l'auteur et un habile travail de traduction sont également à saluer.

Voilà donc une belle conclusion à un cycle qui mérite d'être lu et qui reste un grand classique du genre.
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J'ai lu tous les Gemmell. Je les ai tous adorés : celui-ci ne fait pas exception à la règle ! Après un WI qui mélangeait western et péplum et un WII très héroïc-fantasy, DG nous offre un WIII très high fantasy. Et au-delà de très importants progrès dans le style, on ne peut pas le résumer à « c'est Waylander contre les démons ». L'Homme à l'Arbalète va devoir sortir de sa retraite pour affronter les sbires de l'empire sorcier de Kuan-Hador, qui maîtrisent les secrets des arts sombres et des failles entres les dimensions : bref on est proche des univers moorcockiens.
Derrière une junte magiocratique qui considère les sphères du multivers comme autant de mondes à conquérir au nom de la paix et la civilisation, on décèle une critique en bonnes et dues formes de la colonisation.

Comme souvent avec DG on peut diviser le livre en 3 parties :
La 1ère partie est une présentation des personnages à travers les yeux de la jeune paysanne Leeva Tatiana
La 2e partie est une montée en puissance : les 1ères escarmouches ont lieu et Kysumu et Yu Yu Liang débutent leur quête
La 3e partie est double : Waylander doit sauver ses amis d'abord, tuer le roi-sorcier ensuite
Au-delà de la figure de Waylander qui poursuit sa quête de rédemption, c'est aussi une guerre des mondes avec d'un côté Emsharas le Dieu-Démon bienveillant, une évadée tourmentée qui lutte pour conserver son humanité et les riaj-nors, et de l'autre Anharat, le Dieu Démon malveillant, un mago psycho qui se délecte de ses pulsion misanthropes et les kriaz-nors.
C'est presque une opposition entre une rébellion et un empire totalitaire : l'affrontement à distance entre Ustarte et Deresh Karany est plus ambitieux que ce qu'on peut lire dans les autres Drenaï, et c'est avec regret qu'on imagine le véritable cycle que cela aurait pu être car là on peut avoir l'impression d'enchaîner les 3 Jon Shannow en 1 seul roman.
De plus l'ensemble est bien rythmé grâce à des scènes horrifiques bien pensées et bien fichues même si on sent des héritages moorcookiens (les hommes-bêtes, les géants du froids) ou barkeriens (les pactes faustiens, la magie de la chaire).

Et l'histoire principale s'enrichit de nombreuses histoires secondaires amenées par d'excellents flashbacks :
- la rébellion d'Ustarte, qui pourrait tout droit sortir du Cycle d'"Hawkmoon"
- la quête de pouvoir d'Aric, où se retrouve la dualité ambition / corruption de "Renégats"
- la quête de foi de Chardyn, sans doute plus proche de "Jon Shannow" que de Dardalion
- Qin Chong qui se paye le luxe de citer en bonnes et dues formes le Juan Sanchez Villa-Lobos Ramirez d'"Highlander 2"
- l'histoire de Lalitia, voleuse et courtisane qui aimerait devenir une strong independant woman
- l'histoire de Niallad, le prince héritier idéaliste qui voudrait vaincre ses peurs et ses phobies
- l'opposition entre le modeste et spartiate Kysumu et le vantard et paillard Yu Yu Liang
- l'opposition entre Kriaz-nors et Riaj-nors, 2 faces d'une même pièce : les 1ers ont choisi la servitude, les 2èmes la liberté
- et que dire de ces Guerriers d'Argile qui ont accepté de tout perdre pour tout perdre à nouveau.

C'est dingue la densité du roman !!! Merci à la traductrice Claire Jouanneau qui a réussi à rendre le tout fluide, dynamique et crédible.
Le nombre d'événements, de personnages, de thématiques est incroyable pour un petit roman. J'ai lu des machinlogies dodues qui offraient bien moins de contenu que ce one-shot...

Passons aux choses qui font un peu tiquer quand même :
- on se disperse un peu, les fils directeurs ne sont pas toujours très explicites, beaucoup d'éléments ne sont pas suffisamment développés et tout s'emballe dans les 100 dernières pages avec un dénouement un peu précipité.
- DG s'essaye au whodunit avec l'ispssimus et son loachai, mais on se retrouve avec quelques incohérences
- on sent bien l'envie de distiller une noirceur désespérée à la Moorcock, mais le sort de Norda fait carrément WTF !
- l'affrontement final est prévisible, mais il est plus spectaculaire que celui du tome 2 qui lui était presque torché
- encore une fois le personnage de Waylander est lui-même moins intéressant que d'autres (on peut s'interroger sur la manière avec laquelle il défend ardemment la vie tout en donnant la mort avec une facilité et une efficacité surhumaine)
- certains pourront aussi éventuellement ergoter sur les redondances de style et de trame de Gemmell mais cela reste très agréable à lire et toujours plein d'action et de rebondissement qui font la nique au récurrent tirage à la ligne !

Et que dire de l'épilogue ? Gemmell a taillé dans vif en bouclant la boucle avec une implacable logique. Après avoir obtenu le pardon, Waylander trouve enfin la seule chose que ni richesse ni pouvoir ne pouvait lui offrir. L'ultime fin constitue ainsi quasiment la préquelle du tome 1 : l'Homme à l'Arbalète de Gemmell semble vraiment être une version alternative de l'Homme à l'Harmonica de Leone.

Enfin, mais j'aurais du commencer par là, mine de rien le roman donne sacrément matière à réflexion : « sans compassion, pas de civilisation », « science sans conscience n'est que ruine de l'âme », la fin justifie-t-elle les moyens, doit-on priver de liberté des ennemis de la liberté ?, « les miroirs de la mortalité » , « être parfaitement immortel c'est être définitivement blasé », les ambitions qui éloignent des vrais bonheur de la vie, l'orgueil qui déshumanise, la cupidité présentée comme un forme de vampirisme, ou plus simplement l'addiction provoquée par les jeux d'argent (cf. l'histoire d'Aric… bref un formidable hommage à humanisme d'Akira Kurosawa amené par des réminiscences proustiennes du plus bel effet, et des thèmes pour la plupart humanistes donc d'une brûlante actualité dans un monde d'argent roi et de compétitivité mortifère où les chiffres sont plus importants que les gens.

Je jette un coup d'oeil à la critique du site soi-disant de référence pour la Fantasy en France : pour une énième fois j'ai l'impression de ne pas avoir lu du tout le même livre qu'eux...
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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J'ai passé encore un excellent moment avec ce tome qui clôt les aventures de Waylander . Un tome encore différent du précédent , qui nous montre un Waylander vieillissant mais toujours aussi efficace ,qui semble vivre paisiblement jusqu'à ce que , comme souvent ,les événements le rattrapent.
J'ai trouvé ce tome encore plus sombre que les précédents ,peut être parce que cette fois les ennemis paraissent plus effrayants et aussi plus invincibles que ses précédents ennemis . Et puis on ne cesse de répéter que Waylander n'est plus aussi en forme alors va-t-il réussir un exploit de plus ?
Une petite touche d'humour agréable est apporté par Yuyu ,il est un peu le bol d'air frais dans cette atmosphère assez tendue .
La fin est parfaite ,assez inattendue et c'est avec une certaine tristesse que j'ai tourné la dernière page . Heureusement il me reste beaucoup de ses romans à lire ,ouf ;)
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Suite à sa mort et à sa vengeance dans l'épilogue du tome deux, nous retrouvons tout naturellement notre héros, sous le nom d'Homme Gris, un milliardaire original.

Celui-ci est connu pour la protection qu'il prodigue à ceux qui habitent ses terres, ne pardonnant aucun raid et allant même jusque traquer lui même les pillards.

Ce troisième tome, narrant les aventures d'un des deux plus grands héros de David Gemmell, avec Druss, est sensiblement différent des autres.

Le héros ne vit plus isolé au fin fond des bois mais dans un palais entouré de serviteurs, qui semblent plus profiter de ses services que lui des leurs.

De plus, les ennemis opposés à Waylander sont beaucoup plus surnaturels. Fini les assassins et les monstres mi homme mi bête, place au magicien invulnérable et aux hordes de démons venus envahir le monde.

On y trouve aussi un nouvel ordre combattant : les Rajnees, ordre ressemblant étrangement aux jedis mais sans la Force, armés d'épée magiques capable de pourfendre ces démons.

J'ai d'ailleurs apprécié cet improbable duo que représente Kysumu et Yu Yu Liang.

Tandis que Kysumu suit une voie analogue à celle du samouraï, une vie de devoir, sans plaisir, sans richesse, ni pouvoir, vouant sa vie à la maitrise de l'épée, Yu Yu Liang, anciennement terrassier ayant récupéré une épée de Rajnee (théoriquement impossible) ne vit que pour se vautrer dans la gloire et la luxure.

C'est un belle déconfiture pour Kysumu quand il se voit voler la place de l'élu des guerriers ancestraux par celui-ci et que ces mêmes guerriers ne sont pas ceux qu'il croit.

Comme toujours, l'auteur approfondit son personnage fétiche. le héros est un assassin, mais il montre des cotés vulnérables dus à son âge et à sa bonté. Il est généreux avec ceux dans le besoin mais n'en retire que haine et jalousie. Il est riche et puissant en ses terres et pourtant il ne peut obtenir la seule chose qu'il désire réellement.

Il défend ardemment la vie tout en donnant la mort avec une facilité surhumaine.



Bien que la trame soit assez linéaire, l'histoire classique d'une horde de démons déferlant sur le monde par un portail, un héros vieillissant pour les contrer et les espoirs de l'humanité qui peuvent se compter sur la main de Frodon, on suit avec grand plaisir les nouvelles péripéties de Waylander.

Petite note qui détonne par rapport à ses autres romans, dans celui-ci, il n'y a pas de véritable siège.

La fin est aussi imprévisible que spectaculaire. Waylander obtient alors la seule chose que les richesses ou le pouvoir ne pouvait lui donner.

Au final, ce troisième tome est un très agréable moment de lecture et clôt magistralement cette trilogie.

La prochaine série de Gemmell que je lirai serai : John Shannow.
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
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L'ultime livre du cycle de Drenaï consacré à Waylander. On le retrouve à l'automne de sa vie et menant une vie paisible et anonyme. Il se fait appeler l'homme gris.
Le destin le pousse à reprendre les armes pour faire face à un mal venue d'un autre monde.
David Gemmel offre une belle fin à ce personnage attachant.
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