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EAN : 9782764436875
226 pages
Les Éditions Québec Amérique (22/10/2018)
3.75/5   2 notes
Résumé :
Qui était le commandant Guy Biéler ? Pour sa propre fille, il y a longtemps été un simple soldat mort comme tant d'autres lors de la Seconde Guerre mondiale. Pour le journaliste Guy Gendron, alors même qu'il effectuait un reportage sur les agents secrets canadiens, il s'agissait d'un inconnu dont il n'avait jamais entendu parler. Tous deux, à différentes époques, ont toutefois découvert qu'il s'agissait en fait d'un espion exceptionnel.

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Tout comme le journaliste Guy Gendron moi aussi je n'avais jamais entendu parler du célèbre espion Guy Biéler. Et pourtant au fil des années, j'en ai lu des documentaires et biographies sur l'espionnage. de plus, avant de lire ce livre, j'ai vu le film de A call to spy (sorti en 2019) inspiré de la vie de Vera Atkins et Virginia Hall avec comme actrice Stana Katic un bon film qui nous montre une autre facette de cette époque troublante. le film était plus intéressant que ce livre d'après moi. Je m'explique, comme beaucoup d'auteurs Québécois on parle de l'histoire de ces parents avant de finalement parler lui, il faut attendre près de quarante pages avant que cela devient intéressant. On partage le récit avec la fille du défunt Jacqueline, et sa vie avant de devenir un agent pour la section F du département S.O.E. britannique. C'est ce que je reproche à ce livre beaucoup trop court à mon humble avis. J'aurais voulu en savoir plus sur son réseau ou comment il procédait pour recruter de nouveaux membres etc... Dison clairement, je suis resté sur ma faim. Pourtant, il y a quelques années j'avais lu l'excellente biographie Virginia Hall de Vincent Nouzille.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Mon interlocutrice s'appelait Vera Atkins. Vous ne la connaissez probablement pas. En fait, peut-être un peu, tout de même, si vous avez fréquenté les livres ou les films mettant en vedette le personnage de James Bond. Le célèbre agent 007 y croise souvent l'alter ego de Vera Atkins en allant prendre ses ordres de mission auprès de "M", le directeur du service d'espionnage britannique. Affublée du nom un peu ridicule de "Miss Moneypenny", la secrétaire de "M" est en admiration béate devant l'agent secret au charme irrésistible.
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Plutôt que de saboter les rails, il serait possible de s'en prendre aux trains en remplaçant par des abrasifs le lubrifiant utilisé pour faciliter le roulement des roues. Le travail serait réalisé lors des entretiens de routine, à l'atelier, mais son effet ne se ferait sentir que plusieurs dizaines ou centaines de kilomètres plus loin, immobilisant les convois, y causant parfois des incendies ou le bris d'essieux qui entraînerait un déraillement, sans qu'il soit possible d'en déterminer l'origine.
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À court de tissus fins, l'armée avait réquisitionné les stocks de soie dans les usines textiles britanniques poru confectionner des parachutes, sans distinction quant à l'utilisation à laquelle on les destinait à l'origine, tenues de gala ou robes de boutquetière. Ce produit de luxe servait maintenant à la livraison d'armes de guerre - fusils, pistolets, mitraillettes, grenades, charges explosives et munitions diverses - logées dans des cylindres métalliques pesant 150 kilos.
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Les agents se voyaient remettre, entre autres choses, un foulard de soie en apparence décorati, mais sur lequel étaient imprimé les codes permettant de crypter les transmissions radio... Ils développèrent même des mines antichars ayant l'apparence de crottin de cheval, ce qui permettait de les déposer sur la route sans susciter la méfiance des chauffeurs des convois allemands.
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Un énergumène, Adrien Arcand, venait de fonder un parti canadien d"extrême droite, fasciste, xénophobe et antisémite. Il était à ce point inspiré par les nazis allemands qu'il avait emprunté leur symbole, la croix gammée, qui ornait son emblème.
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