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3,18

sur 101 notes
4000 km en compagnie de Vincent, jeune pianiste-dentiste-divorcé réduit à distribuer des prospectus avec Carell, un mal dégrossi du Bacalan bordelais.

Malgré la secte de Niribiens, un collectionneur d'R16 années 70, une vingtaine de voitures volées et autant de victimes, 250 hectares en feu et un braquage, Road Tripes me laisse un souvenir un peu ennuyeux et sans grâce.
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J'avais besoin d'une lecture divertissante et pleine d'humour et ce fut le cas avec la découverte de cet auteur, j'ai trouvé ce livre dans une Ressourcerie donc à moindre coût.

Tout débute de façon plutôt banal Vincent vient de se séparer de sa femme Marie et il doit trouver un nouveau travail assez rapidement, il va donc se faire embaucher pour distribuer des prospectus. Lors d'une de ces tournées il va faire la connaissance de Carell qui fait la même chose que lui, afin d'alléger leur tâche du jour les deux compères décide de jeter leurs prospectus dans la forêt et de les brûler, mais la forêt va prendre feu.

Ceci n'est que le début de leur aventure car Carell et Vincent ont vraiment beaucoup de malchance, attirant tous les problèmes sur eux.

Une lecture déjanté mais sans être trop vulgaire qui a rempli son pari pour ma part, le nombre de pages plutôt restreint joue également en sa faveur car plus long le récit aurait pu être indigeste.

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Arrêté à la moitié. Se veut drôle, mais n'a pas atteint mon humour. Deux distributeurs de publicités se retrouvent fugitifs à la suite de l'incendie qu'ils ont provoqué en brûlant ces mêmes publicités. Ils sont poursuivis par différentes personnes mais on ne sait jamais pourquoi. Je n'ai pas le courage d'aller jusqu'à la fin pour savoir…
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Glauque.
C'est à peu près la seule chose qui me vienne à l'esprit pour qualifier ce livre, taxé de drôle ou hilarant selon les lecteurs, et qui m'a vraiment semblé poussif.
Reprenons.
Vincent s'est fait plaquer. Il ne peut plus jouer de piano, alors qu'il était doué pour ça. Il est éloigné de sa fille, et se morfond. Son père voudrait qu'il reprenne le cabinet de dentiste familial, il refuse.
Bref, il empile et distribue des prospectus pour gagner sa vie, en attendant mieux. Et fait la connaissance de Carrel, un type débile et sanguin qui l'entraîne dans un tourbillon de délits, de violence, de délires en tout genre. Et les voilà poursuivis par les autorités, par une secte , par un ouvrier en retraite , par tous les gens qu'ils ont pu fâcher en chemin.
Au total, une épopée peu crédible, des ficelles narratives grosses comme le bras, et des effets comiques qui tombent à plat.
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Bonjour,

Voici un roman à l'humour noir que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "Road tripes" de Sébastien Gendron en éditions Pocket.

J'ai rencontré l'auteur au salon du livre de Marmande le 7 mai. J'ai été tentée par la quatrième de ce livre.

Bordeaux. Vincent Coste distribue des prospectus, c'est tout ce qu'il a trouvé comme emploi quand Marie L a foutu à la porte de chez eux. Mais c'était sans compter sur Carell Lanusse qu'il rencontre dans l'agence de distribution ; il se présente comme celui qui va changer sa vie et l'entraîner dans un road tripes de fous !

Une escapade longue de 4 000 kilomètres qui vont mettre à mal nos deux héros. Entre Bordeaux et Montélimar, tout peut arriver et il va s'en passer de drôles de choses !

Autant vous mettre au parfum de suite : pour lire ce livre, il ne faut penser à rien et se laisser porter par le flux du voyage complètement loufoque en compagnie de deux gars sociopathes qui accumulent les bourdes jusqu'à la destination finale. Une déferlante de cagades en tout genre.

Le lecteur se laisse embarquer dans des péripéties délirantes et des situations rocambolesques qui ne manquent pas de décaper cette piquante virée. Au fil des pages, on ne cherche même pas à se poser la question de savoir ce qui arrive par la suite aux deux protagonistes que ça leur tombe sur le coin de la face comme une merde de pigeon.

C'est une aventure surréaliste qui est lancée sur les routes de France. le nombre de voitures esquintées, c'est pire que dans la saga "Taxi". Mais il y en a une qui revient comme un boomerang et qui fait écho à toutes celles laissées sur le bas-côté : la Renaud 16. La star, c'est elle, portée par un "seiziste" complètement barré.

L'imprévisible s'invite là comme s'il y était attendu. Vincent et Carell arrivent à rebondir et à se sortir de toutes les embuches dans lesquelles ils se retrouvent. Sans compter que les deux personnages sont d'avis et de culture totalement opposés, alors vous obtenez ce maelstrom de situations comiques, servies sur un plateau d'humour noir parsemé de cynisme.

J'ai bien apprécié l'ensemble du road trip, je reconnais que les expressions bien franchouillardes de chez nous, ma petite voix dans la tête les a bien prononcées, "avé l'aquesang". Avec autant d'humour, il aurait été facile de tomber dans l'absurde ou encore la vulgarité mais l'auteur s'en tire avec brio en maniant avec intelligence humour et imaginaire déjantés.

Laissez vous porter au travers des kilomètres avalés par cette aventure hors-norme qui m'a fait penser au film "Thelma et louise" ; rajoutez-y ce côté psychédélique, presque dérangé, que vous trouverez ici. Amateur du second degré et plus, vous êtes servis !

Bonne lecture, amis lecteurs !
Je remercie infiniment Sébastien pour la belle dédicace.

Lien : https://lecture-chronique.bl..
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« Déclencher un incendie, je n'avais jamais fait. Agresser un motard, non plus. Provoquer un accident de voiture, encore moins. La course-poursuite avec la maréchaussée, en toute logique, était elle aussi une première. Je découvrais un monde, celui de la route, où tout devenait possible. On prenait le volant et tout pouvait commencer. J'étais en train de comprendre ce grand sentiment de liberté qui suintait des road movies américains. Carell et moi, on était Peter Fonda, Dennis Hopper, James Taylor, Warren Oates, Robert Blake, Barry Newman : les aigles du bitume, les seigneurs de la ligne discontinue, les princes du pot d'échappement. »

Largué par sa femme, flirtant avec l'alcoolisme, de retour chez ses parents à quarante ans, Vincent s'est résolu à trouver un travail de distributeurs de prospectus publicitaires. C'est là qu'il rencontre Carell. Laid, bête, espèce de grand enfant sociopathe, ce dernier entraine Vincent dans une épopée dans le sud de la France sous le signe de la déglingue la plus totale, entre vols de voitures, braquage de DAB, incendies de forêt et agressions diverses.

Sébastien Gendron est fan de Tim Dorsey (amen) et le moins que l'on puisse dire et que cela se sent, même s'il n'est pas toujours facile de transposer Florida Roadkill dans la Creuse où l'Aveyron. Avec son duo de paumés lancés dans un jeu de massacre en plein pendant les vacances d'été dans la diagonale du vide, il offre au lecteur un vrai bon moment de délire sans limites. C'est avec un réel plaisir que l'on voit le fade Vincent, loser un peu coincé, se laisser entraîner dans le sillage du complètement décomplexé Carell et accumuler les crimes minables et les réflexions pseudo-philosophiques sur leur condition.
Dans ce roman qui emprunte autant, donc, à Tim Dorsey qu'au buddy movie qui voit cohabiter deux personnalités antagonistes forcées par les circonstances de s'allier pour le meilleur et pour le pire, Sébastien Gendron se laisse aller à une oeuvre de destruction aussi jouissive que gratuite pendant une grande première partie avant de s'assagir quelque peu sur la fin avec la mise en place d'une intrigue-prétexte censée donner un semblant de sens à l'épopée de ses deux antihéros et avec quelques éclairages sur les histoires respectives de ces derniers. Si l'on a moins apprécié cette dernière partie (après tout, l'absence de raison à ce réjouissant jeu de massacre rendait tout cela plus délirant, mais peut-être faut-il rassurer le lecteur en lui donnant des explications), il n'en demeure pas moins que l'on a encore passé un bon moment de lecture ponctué de francs éclats de rire. Et ça fait du bien.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Oserez-vous suivre Carell, malgré son goût prononcé pour Johnny HALLIDAY ?

Vincent est un type comme les autres. Il atteint la quarantaine, il joue du piano et a fait des études pour succéder à son père, en tant que dentiste.

Pourtant voilà, sa femme le quitte, et elle prend sa fille. C'est alors que les emmerdes commencent.



Plein de bonnes volontés, Vincent qui n'avait plus de boulot depuis quelques temps, va trouver un petit job pour trier et distribuer les prospectus. Même si c'est mal payé, même s'il a les doigts qui saignent, ça lui fait un salaire.

Alors qu'il entame son troisième jour, écouteur sur les oreilles, il va rencontrer Carell. Carell est un gars a qui on ne peut pas vraiment donner d'âge. Il est simple d'esprit et semble représenter le beauf' par excellence. Ensemble ils vont parcourir 4 000 km, de Bordeaux à Montélimar dans les flammes de l'enfer et la joie de l'amitié !

Tous les modéles de voitures y passent, le roman se dégrade petit à petit, ils vont avoir à faire à la police, à une secte, à une vieille cochonne… Bref, ils ne sont pas au bout de leurs aventure !



C'est un roman absolument palpitant. Sebastien GENDRON m'éblouit une fois de plus avec ce petit road tripes Français aux allures américaines.

On retrouve à la fin une playlist qui vaut le détour ! Attention, tout n'est pas bon à prendre !

Et si c'était un livre pour le cinéma ? Et bien ce serait un sacré carnage ! Plus grand que Tarantino, plus sombre que Kubrick et plus fou que Polanski. Imaginez une espèce de Lars von Trier qui voudrait nous envoyer au septième ciel !

Que dire de plus ? Parler de l'écriture ?! Vous le savez, elle transporte, on ne la quitte plus. La réelle question serait plutôt « Que lire après ça ? »



Si vous allumez la radio et que vous entendez que deux types sont recherchés, éteignez et oubliez.



« Vas-y couine, gros tas ! Couine autant que tu veux, mais j te jure que tu vas me dire qui t'es. T'es pas personne, t'es juste rien. Tu t'es regardée ? Non, tu te regardes plus. Tu te regardes plus parce que quand tu te vois, tu pleures. Tu veux que je te dise ? Tu me files la gerbe avec ta tronche de coin de table et tes surplis de saindoux. Pourquoi t'es moche, hein ? Carell, pourquoi elle est moche, tu peux me dire ? Pourquoi on croise que des thons depuis qu'on est partis ? »

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Vincent, musicien raté, piètre époux et père, se retrouve à distribuer des prospectus pour gagner sa vie. Il rencontre Carell, demi-demeuré et vrai voyou. Embarqué malgré lui dans une fuite en voiture à travers la France, Vincent apprend petit à petit à prendre des décisions, à les assumer, à s'imposer... même si c'est pour le pire.

Sébastien Gendron nous fait traverser la France dans une folle équipée sauvage. Avec ses personnages doux-dingues, ses dialogues parfois surréalistes, ses références au 7ème art et à la musique, il nous offre un pur divertissement. Une bouffée d'air frais.

Lien : https://collectifpolar.com/
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J'ai tout simplement adoré ce roman. Tant par l'humour de l'auteur, les personnages (auquel on s'identifie volontiers quand on est dans sa crise de la quarantaine !), et pour ceux qui ont vécu un peu à Bordeaux reconnaîtront avec plaisir le parlé 'bordeluche' (Enki! enfi,...). A recommander pour passer un agréable moment en compagnie de deux déjantés sur les routes du Sud-Ouest!
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Un duo de choc! Vincent, intello passablement hautin dont la vie fout le camp et Carell un lourdaud mal dégrossi à la baffe facile. Plus mal assorti tu meurs!
Vincent "fourgueur de prospectus" par intérim après un crash de carrière et un bel accroc sentimental, rencontre Carell, le type "bonhomme moyen" un peu, lourd, un peu stupide et gravement irresponsable. Un accident de barbecue au prospectus plus tard et les voilà tout les deux en cavale pour incendie de forêt.
4000 km, 17 voitures volées, beaucoup de mauvaises rencontres, un braquage et j'en passe. L'autoroute du foirage intégral!
Après un démarrage un peu long, le rythme est vite pris. On enchaine les situations inextricables, les bourdes et l'hémoglobine, jusqu'au point de rupture.
On se prend au jeu Sebastien Gendron, on rit de l'enchainement de situation et on attend le dénouement d'une telle aventure!
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