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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Les éditions Critic et Les Humanoïdes Associés ont uni leurs forces pour publier une adaptation du roman space opera de Laurent Genefort : Les Peaux Épaisses. Avec rien moins que Serge le Tendre au scénario et le dessinateur italien Pasquale Frisenda au crayon (ou son équivalent numérique).

Je n'ai pas lu le roman en question, mais la BD m'a beaucoup plu. On retrouve quelques motifs « Genefort » que j'ai repérés dans la trilogie Spire. Par exemple une grande imagination pour les vies extraterrestres : les « méduses » habitants d'une planète gazeuse, les Peaux-épaisses – humains génétiquement modifiés pour pouvoir vivre dans l'espace sans scaphandre et braconnés pour leur peau. Aussi, la structure sociale ultracapitaliste où les multimondiales jouent les chefs d'orchestre (ça ressemble à notre monde actuel, du coup). Et évidemment, les fameuses portes de Vangk, créées par une espèce disparue il y a des éons et permettant de se déplacer instantanément dans l'espace (l'interjection « putevangk ! » est là aussi lol).

L'histoire est intéressante et plutôt palpitante, assez thriller policier dans l'espace. Un ancien des forces spéciales et une étudiante très gothique (on se croirait dans Millénium) sont pourchassés par une équipe de tueurs à gage qui ont pour mission de détruire un clan de peaux-épaisses. Qui a commandité la mission ? Quel secret cachent nos deux héros ? Je ne vous le dirais pas. J'en ai découvert un mais ai pris l'autre en pleine face et ça fait mal.

J'ai beaucoup aimé le dessin. Les scènes spatiales sont baroques, agréablement surchargées. Et les dessins de personnages m'ont fait penser à Frank Miller (c'est un super compliment dans ma bouche).
Je remercie Babelio, Masse Critique, Critic et les Humanoïdes Associées sans qui je ne serais pas ici en ce moment (zut je me gourre de discours).
Non sans rire c'est sympa d'avoir gagné cette BD.
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Tout d'abord, merci à Babelio et à l'éditeur de m'avoir offert ce livre dans le cadre de la masse critique mauvais genre de mars 2021.

Cette BD est l'adaptation du roman Les peaux-épaisses que je n'ai lu que récemment — en début d'année pour tout dire. :-) — et ça m'a paru une aubaine de lire la BD dans la foulée. Lecture faite, je n'en suis plus si sûr.

En effet, cette lecture du roman n'est pas assez ancienne pour qu'il ne me reste à l'esprit que de vagues images et plus assez fraîche pour que je puisse critiquer la corrélation entre roman et scénario. Il y a quant même quelques petites choses qui ont changé. le héros, Lark, ne part pas à l'aventure seul. Mais première divergence, dans le roman il est accompagné par Anson, un jeune chercheur en anthropologie ; dans la BD il a changé de sexe et prend le nom de Windy. Pour avoir l'occasion de la dessiner à poil sous la douche ? En tout cas, ce n'est pas pour y greffer une histoire d'amour. Car si Windy et Lark manquent de s'embrasser, Anson tombe amoureux d'une jeune peau-épaisse. Et il est aimé en retour. Certaines scènes ont été coupées et les retrouvailles comme les combats sur la station ont été édulcorés. Il en manque. Et je pense qu'il aurait bien fallu une trentaine de pages de plus rendre intégralement le roman. Non pas que j'aurais voulu une restitution du roman dans son intégralité, mais plutôt que, telle qu'est la BD, c'est trop rapide... Une comparaison inconsciente entre les deux oeuvres ? Peut-être.

Après le scénario, l'image. J'ai été surpris de découvrir que couverture et intérieur n'étaient pas du même dessinateur. Je ne sais pas si j'aurais apprécié toute la BD dessinée par Parel, mais la présence de planches non colorées en fin de volume me font dire que j'aurais préférer avoir tout l'album en N&B. Pourquoi ? Je ne pense pas que Stefani Renee ait fait du mauvais boulot. Les couleurs sont simplement trop claires pour donner une ambiance à la Blade Runner (le film). Elles seraient plutôt dans le style des albums de Valérian. Et je pense que l'histoire justifie plus les premières que les deuxièmes. Un dernier point, côté dessin cette fois-ci : je n'imaginais pas du tout les Peaux-épaisses avec cet aspect. Là, ils me font pensé à des humains qui auraient trop de peau — un peu comme des personnes ayant perdu beaucoup de poids et qui se retrouvent avec la peau qui pend — alors que je les imaginais plus avec une apparence de cosmonautes ou de scaphandrier moderne, légèrement anguleuse.

En bref : J'ai été heureux de découvrir cette version des Peaux-épaisses, même si quelques petites choses ne sont pas complètement à mon goût. Je pense d'ailleurs que je n'aurais pas eu le même ressenti si je n'avais pas lu le roman seulement 2 1/2 mois avant. Et encore ! L'éditeur a pris du retard. Vu la date de publication initiale, j'aurais la lire il y a déjà un mois.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Dur à cuir.
Longtemps mercenaire à la solde de despotes, Lark décide de démissionner lorsqu'il reçoit un appel crypté de Nomaral, son ancien clan de peaux-épaisses duquel il s'est extrait des années auparavant. Soucieux de répondre à ce SOS, Lark quitte précipitamment la planète d'Es Morandi pour la planète naine Archange où officie Torance, l'homme à la mémoire cybernétique. A partir de données monnayées, Lark espère trouver trace du clan Nomoral mais il n'est pas le seul en course. La Colexo, un trust interplanétaire, recrute Roko Greach, un exécuteur aguerri autrefois formé par Lark. Roko a eu maille à partir avec le clan Nomaral, leur vouant une haine tenace et la Colexo le paie grassement afin qu'il extermine toutes les peaux-épaisses dont Lark, son ancien mentor.
Serge le Tendre, scénariste inspiré de la « Quête de l'oiseau du temps » a su s'emparer du roman de Laurent Genefort pour l'adapter en bande dessinée. Bien que simplifiée, l'histoire est captivante et parfaitement déroulée. L'idée de faire des sous-hommes, des humains génétiquement modifiés pour travailler dans l'espace caparaçonnés d'une peau épaissie résistant au froid et au rayonnement puis de les traquer pour les dépouiller rappelle la bassesse universelle et intemporelle des hommes, chasseurs de scalps et de trophées divers. Pasquale Frisenda est un dessinateur italien remarquable dont les réalisations exceptionnelles notamment pour l'éditeur Bonelli abordent trop rarement les rivages français. Son graphisme précis, arachnéen, expressif aurait pu se dispenser de la couleur tant l'artiste milanais est passé maître dans l'art du clair-obscur.
En éditant des romans de SF populaires à l'exemple de « L'autoroute sauvage » de Julia Verlanger ou « Les peaux-épaisses » de Laurent Genefort, Les Humanoïdes associés étendent la longévité d'oeuvres fortes et mémorables.
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