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sur 321 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Depuis ses frasques en Toscane, le sergent Barbara Havers vit sous la menace d'une mutation dans un obscur bourg du Nord de l'Angleterre. Aussi se tient-elle coite, soucieuse de plaire à la commissaire Isabelle Ardery et de prouver qu'elle peut ''rester dans les clous''. Mais cette nouvelle personnalité policée ne convient pas à l'inspecteur Lynley qui regrette la fougue de sa coéquipière. Grâce à quelques manoeuvres, il réussit à convaincre Isabelle d'envoyer Barbara dans le Dorset, lieu de résidence de l'auteure et militante féministe Clare Abbott dont elle vient de découvrir l'empoisonnement déguisé en crise cardiaque.
Chaperonnée par le sergent Nkata qui a ordre de ne pas la quitter d'une semelle, Barbara arrive donc à Shaftesbury pour élucider ce meurtre, dans le respect le plus strict de la procédure. Ce faisant, elle entre dans l'intimité de Caroline Goldacre, l'assistante de la victime, une femme exubérante qui pleure encore, trois ans après le drame, le suicide de son fils Will, tout en couvant son aîné Charlie, anéanti lui aussi par la mort de son frère, au point d'avoir perdu femme et emploi...Une enquête longue et compliquée pour une Barbara sous pression.

Dix-neuvième (et dernière en date) enquête pour les policiers sous les ordres de la commissaire Ardery. Entre Londres et le Dorset, on plnge dans les secrets, mensonges et méandres d'une famille dysfonctionelle marquée par le suicide du fils cadet, Will, le fragile paysagiste atteint de logorrhée verbale. C'est la mère, Caroline, immédiatement antipathique, qui préside aux destinées des siens, mère poule qui ne vit que pour ses enfants, prête à tous les sacrifices pour le bonheur de ses fils. Personnage central du roman, elle propose au lecteur toute une gamme de graves problèmes psychologiques, toute à la fois perverse narcissique, passive-agressive, auto-victimisante, harceleuse, manipulatrice, mère abusive et mythomane compulsive. Autour d'elle, une famille en souffrance : Will qui s'est jeté du haut d'une falaise, Lily sa petite-amie qui a assisté à son suicide, Charlie quitté par sa femme India qui aimerait se reconstruire auprès de Nat sans arriver à se défaire de l'emprise de sa belle-famille, Allistair son deuxième époux, fatigué de cette femme qu'il idolâtrait et qui trouve une nouvelle jeunesse dans les bras de sa principale collaboratrice.
A Barbara et Winston de démêler le vrai du faux et de tirer sur les fils emmêlés qui lient toutes ces personnes et ont conduit à la mort de Clare, l'employeur de Caroline...
Côté vie privée, Lynley, de plus en plus absent au fil des opus, tente d'apprivoiser Dairdre, la vétérinaire dont il pourrait tomber amoureux. Barbara, privée de Haddiyah et Azhar, se sent seule mais est prise en mains par Dorothea la très chic secrétaire du service qui s'est mis en tête de lui trouver un homme. Peut-être n'aura-t-elle pas à s'investir dans ce dur labeur, la fin du roman réservant une petite surprise au sergent et l'espoir chez le lecteur d'une éventuelle romance à venir...
En bref, ce tome est excellent, passionnant, addictif. le seul problème est la longue attente qui se profile jusqu'au prochain.

Merci à Babelio et aux Presses de la Cité pour ce plaisir de lecture.
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J'accompagne Elizabeth George depuis de nombreuses années, de la même manière qu'Agatha Christie m'a tenue compagnie longtemps il y a quelques décennies. Il me semble avoir besoin de ces enquêtes policières britanniques « old school » régulièrement et quant à cela, ces deux auteures sont de parfaites dames de compagnie.

Ho bien sûr, Elizabeth George est plus moderne que son illustre mère spirituelle. Son duo d'enquêteurs est plus jeune et bien plus dans l'air du temps qu'un Hercule Poirot ou une Miss Marple. Mais il y a cette petite mélodie désuète dans les romans de la plus jeune qui rappelle sans aucun doute l'ambiance toute anglaise des romans de son aînée.

Deux ans après le décevant « Juste une mauvais action », je retrouve avec appréhension le 19ème opus de la plus anglaise des américaines et enfin, je renoue avec le style de ses premières oeuvres. Enfin, je redécouvre le plaisir que je prenais à tourner les pages de ses romans.

Il faut dire que la dame s'y connaît pour ficeler une intrigue. On sent toute l'importance que cette dernière prend sans pour autant camoufler les cheminements personnels des personnages. Elizabeth George peaufine ses romans et prend son temps pour les écrire. le résultat est là : une histoire sombre empuantie de secrets familiaux malsains et des protagonistes travaillés qui n'ont plus rien de mystérieux pour qui les suit depuis le début mais qui restent malgré tout au devant de la scène. L'auteure les a fait siens depuis longtemps et on sent toute la tendresse qu'elle leur apporte.

Oui, elle les malmène. Oui, elle les fait souffrir, les endeuille et leur fait subir mille maux et mille morts mais c'est pour mieux les aimer et surtout nous les faire aimer et nous les rendre addictifs.

Le fond, quant à lui, est comme à l'accoutumé plus profond qu'il n'y paraît. Habituée à travailler sur les rapports humains, Elizabeth Georges s'attaque ici à l'éducation qui façonne un être humain dès le plus jeune âge. Les actes et les paroles qui font de nous des adultes, le bon et le mauvais qui remplissent les valises que nous traînons toute notre vie et qui guident nos pas.

Réaliser l'importance de l'apprentissage d'un enfant sur l'adulte en devenir qui est en lui est la leçon la plus importante qui est à retenir dans ce roman. Se rendre compte qu'une phrase ou un geste peut influencer l'existence entière d'un être humain devrait pouvoir résonner comme un mantra dans chacun de nos esprits. Un doux rêve… mais la littérature ne sert-elle pas aussi à cela ?

Je remercie vivement Babelio et Les presses de la cité pour cette découverte.
Lien : https://sous-les-paves-la-pa..
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J'attends toujours avec impatience les romans d'Elizabeth George et je dois dire que je ne suis pas déçue par celui-ci : c'est un bon cru.
On retrouve avec plaisir Thomas Linley et Barbara Havers, celle-ci doit collaborer avec Winston Nkata afin de regagner la confiance de sa hiérarchie après avoir dépassé les bornes lors du précédent roman.
Ils mènent l'enquête sur le suicide d'un jeune homme, atteint d'une forme de la maladie de Tourette. Les enquêteurs s'intéressent alors à son entourage proche : compagne, mère envahissante, beau-père, frère.
Parallèlement, une auteure féministe est retrouvée assassinée, probablement empoisonnée. Les deux morts sont-elles liées ? Il n'y a pas de temps mort, le rythme est soutenu, on ne s'ennuie pas une minute et la résolution de l'énigme est bien glauque...
Je n'en dirais pas plus, lisez-le !
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Je remercie Les Presses de la Cité et Babelio qui dans le cadre de l'opération « Masse Critique » m'ont permis la lecture de ce roman plein de rebondissements.

Je connaissais Elizabeth George pour avoir vu une adaptation télévisuelle « Meurtres à l'Anglaise » de ses livres. L'aristocratique Thomas Lynley et son atypique coéquipière Barbara Havers. L'un comte, 8ème du nom, brillant, cultivé, veuf et membre de l'éminente police londonienne Scotland Yard.

Elle peu apprêtée, totalement tournée vers le résultat de ses enquêtes, son travail est toute sa vie et peu importe qu'elle eût à froisser des susceptibilités au gré de ses enquêtes au célèbre Yard ou à prendre quelques libertés avec les règles.

Cette difficulté à entrer dans le « moule » lui vaut d'être soumise à un chantage de son supérieur hiérarchique Isabelle Ardery qui, si elle ne se tient pas mieux, l'enverra au fin fond du nord de l'Angleterre ! Cette demande de mutation au fond du tiroir d'Isabelle est une épée de Damoclès qui bride la créativité et le bon fonctionnement des rouages du cerveau de Barbara.

Lynley et Havers sont tous deux dans une position plutôt inconfortable, quand celle-ci est confrontée à un suicide qui n'en est peut-être pas un. Lynley veut prouver que sa collègue ne vaut rien si on la bride et demande à ce qu'elle participe à l'enquête qui déterminera si, oui ou non, il y a eu meurtre.

L'histoire débute par un compte à rebours. Lequel me direz-vous ? La fin de l'histoire d'amour de Will et Lily ? le début de la reconquête de Lily par Will ? le suicide brutal de Will ? La fin de la collaboration entre Caroline et Clare ? La fin du mariage de Caroline ? La mort de Clare Abbott ?

Lynley obtient qu'Havers alertée par l'éditrice de Clare approfondisse les questions que pose la mort de celle-ci, féministe reconnue, à la condition qu'elle le fasse en binôme avec Winston Nkata. Une équipe qui va se révéler efficace et tenace dans sa recherche de la vérité.

A aucun moment, vous ne vous dites comment vais-je venir à bout des 612 pages de ce volume.
Les rebondissements sont nombreux, vous êtes accrochés aux baskets léopards de Barbara et vous vous dites qu'elle a bien raison de fouiller les relations familiales des Golddacre, les secrets de famille, les relations troubles de Clare et de Rory Statham ou de Caroline et Clare…

J'ai été manipulée par Elizabeth qui m'a embarquée et laissée pantoise face au machiavélisme et aux travers des uns et des autres.

Pas de répits, et l'on comprend enfin dans les dernières pages les quelques lignes en préface : « le passé est si difficile à déplacer. Il nous suit comme un chaperon, s'élevant entre la nouveauté du présent et nous – la nouvelle chance.
Les conséquences... L'envie de retrouver très vite Thomas, Dairdre, Barbara, Winston… et la noirceur des criminels qu'ils cotoient….
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Une fois de plus, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé l'inspecteur Lynley et le sergent Havers.
L'histoire commence par l'histoire de Will jardinier paysagiste affublé d'un syndrome de la Tourette. La vie londonienne ne lui convient plus et il repart chez sa mère, mais cela va aboutir à son suicide. A partir de là, on va retrouver sa mère, son beau-père et son frère qui vont se retrouver mêler au meurtre de Clare Abbott auteur féministe pour qui travaille la mère.
Barbara Havers va s'occuper de l'enquête côté campagne du Dorset tandis que Thomas Lynley va s'occuper de la partie londonienne.
L'auteur nous livre ici une enquête qui prend son temps mais elle est servie par une palette de personnages forts bien décrits avec chacun une histoire complexe.

Je suis inconditionnelle de la série.
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Rien de commun, à première vue, entre le suicide d'un jeune homme et la mort soudaine d'une auteure en pleine promotion de son dernier ouvrage... mais faites confiance à Elizabeth George pour vous attraper dans ses filets et vous conter une nouvelle histoire de son cru. Fidèle à sa réputation, le glauque et le sordide sont bien au rendez-vous, tout comme les rapports humains et amoureux, complexes et alambiqués, cela va de soi.
Nous retrouvons, comme de vieux amis, l'inspecteur Lynley et Barbara Havers, toujours en proie aux doutes et tenaillés dans leurs rapports avec leur hiérarchie. Mais si la peinture de ces deux personnages fait le sel de ses romans, ce n'est pas au détriment des autres protagonistes, hauts en couleurs, que l'on vient à adorer détester !
Suivant le même schéma que ses précédentes enquêtes, ce vingtième opus n'étonnera pas les lecteurs fidèles de la Reine du crime : les secrets de famille, les hasards tragiques, les mensonges et les omissions... Mais en bientôt trente ans d'écriture, Elizabeth George a bien su progresser et sait à présent parfaitement transformer une énigme somme toute classique en joyau de la littérature policière.
Une très bonne cuvée que cette « Avalanche de conséquences », même si le dénouement m'a paru être traité trop rapidement. Les répercussions qu'il implique quant aux conclusions de l'enquête et sur la « mythologie » des personnages, auraient mérité quelques paragraphes de plus.
L'auteure nous réserve encore bien des surprises peut-être !
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Il s'agit de mon premier Elizabeth George et je peux vous dire que j'ai vraiment apprécié ma lecture. Je ne connais donc pas le duo Havers/Linley, j'ai découvert un duo très intéressant. Même si ce livre est un T19, je n'ai eu aucun souci à me plonger dans l'histoire. On comprend aisément le passé et le caractère de Barbara, notre enquêtrice qui est mise à l'écart et surtout à l'épreuve par sa direction. Elle est une véritable tête brûlée, ne réfléchit pas toujours aux conséquences de ses actes. Elle va devoir faire preuve d'une grande maîtrise pour mener à bien cette enquête très particulière. Elle trouvera toute l'aide de son coéquipier Thomas.

Au coeur de cette enquête on trouve Caroline Goldacre. Une femme étouffante, manipulatrice, qui arrive à ses fins de toutes les manières possibles. Au début du livre - qui raconte l'avant enquête - on la découvre aux petits soins pour son fils Will qui est malade et qui finira par se suicider. Ensuite on voit comment elle s'immisce dans la vie de son second fils qui lui est dépressif.

Peu à peu, Caroline tisse sa toile, de manière insignifiante elle va prendre possession de la vie d'autrui. C'est une mère possessive, impulsive. On la retrouve dans la même position lorsqu'elle va jeter son dévolu sur Clare, une écrivain. le bras de fer entre Caroline et Barbara va commencer. Une enquête complexe de part la personnalité de Caroline qui ne laisse rien au hasard, mais c'est mal connaître la ténacité de Barbara.

Une très bonne découverte pour moi même si le livre a quelques longueurs. J'ai été ravie de découvrir la plume d'Elizabeth George. Un secret de famille, la maladie, le suicide et la mort. Des sujets graves que l'auteur sait conter avec un grand talent!

Lien : http://chezcookies.blogspot...
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A chaque fois c'est la même impatience qui me conduit chez mon libraire dès l'annonce de la parution d'un nouvel opus des aventures de Thomas Lynley et Barbara Havers. Plusieurs décennies que cela dure et cela continuera tant que la "reine Elizabeth" voudra bien les faire vivre (et elle ne les ménage pas alors j'espère qu'ils tiendront le coup...). Dix-neuvième épisode donc... et je me languis déjà du suivant.

Le précédent volume (Juste une mauvaise action) nous avait pas mal secoué dans nos petites habitudes. La faute à Barbara, son grand cœur et son impulsivité qui l'ont propulsée au secours d'amis en détresse au mépris de quelques lois élémentaires (le comble lorsqu'on appartient au Yard). Ceci nous a valu une délocalisation sous le soleil de Toscane qui ne ressemblait en rien à des vacances. Retour en Angleterre cette fois. Et j'avoue que cela me ravit car, si j'ai apprécié l'escapade qui renouvelait un peu la série, je reconnais que l'auteure excelle tellement à rendre l'atmosphère et le climat britanniques que cela fait partie de ce que je viens chercher dans ses livres.

Si Barbara Havers est encore flic, cela tient du miracle. Et le prix à payer est une surveillance permanente sous la menace d'une mutation au fin fond du nord du pays au premier faux pas. Sauf que l'équipe se désespère car une Barbara Havers aseptisée, c'est un cerveau qui tourne au ralenti. Déterminé à retrouver l'équipière qui l'a si efficacement épaulée, Lynley tente d'amadouer la commissaire Ardery mais sans succès. Il a alors l'idée d'orchestrer la réhabilitation de Barbara grâce à une enquête, quitte à s'attirer les foudres de sa supérieure...

Voilà donc le sergent Havers dépêché à Cambridge pour tenter de démêler les zones d'ombre qui entourent le décès de Claire Abbott, une écrivaine féministe qui jouissait d'un joli succès avec son dernier livre. Epaulée (et surveillée) par le sergent Winston Nkata, elle va plonger dans l'entourage de la défunte et les éclairer d'un jour tout nouveau. Jalousies professionnelles, mensonges, adultères, secrets de famille... Avec au coeur, la sexualité dans tous ses états et sous toutes ses formes, objet de tous les désirs et sujet de tous les maux. Comme d'habitude, l'auteure excelle dans l'exploration psychologique et orchestre de main de maître la mise à jour progressive des petits et gros travers des uns et des autres. de fausses pistes en impasses, le lecteur assiste ébahi à la dissection des agissements d'un esprit malade, jusqu'à la révélation finale.

Pour nos deux héros, c'est aussi l'épisode du retour au calme. Pour Barbara qui reprend progressivement goût à la vie et se rend disponible pour de nouvelles perspectives. Pour Thomas Lynley qui progresse dans sa relation avec Dairdre, la vétérinaire du zoo de Londres après dix-huit mois de veuvage (pour les novices, prière de lire les épisodes dans l'ordre car les vies de Lynley et Havers sont aussi passionnantes que leurs enquêtes et souvent étroitement liées à ces dernières).

Comme d'habitude, je les quitte à regrets. Comme d'habitude je piaffe à l'idée d'avoir encore deux ans à attendre. J'ai simplement une petite requête pour l'auteure : j'aimerais retrouver Simon et Deborah Saint James avec des rôles plus importants, ils me manquent.

Merci Elizabeth et à la prochaine fois !
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Une envie de roman policier m'a fait choisir ce livre, sans réaliser qu'il s'agissait d'une série mettant en scène plusieurs enquêteurs... et que ce volume n'était pas le premier.
J'ai donc trouvé un peu longues certaines parties autour de leur vie privée, manquant des éléments des tomes précédents pour les apprécier.
J'aurais donc plutôt tendance à vous conseiller de les lire dans l'ordre!

Ceci mis à part, l'intrigue fonctionne, et met l'accent sur un bien terrible secret de famille, peut-être d'ailleurs pas si souvent traité, je ne peux pas en dire plus pour ne pas dévoiler la résolution, mais j'ai trouvé cela bien ficelé.
Suffisamment de personnages cabossés pour multiplier les fausses pistes et semer des indices contradictoires, des allers-retours dans le temps, une alternance de personnages suivis d'un chapitre à l'autre, de quoi relancer le suspens!

En prime, on y parle littérature, un des personnages principaux était une auteure célèbre, un petit plus pour ce roman!
Lien : http://lecture-spectacle.blo..
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Avis Une avalanche de conséquences d'Elizabeth George

J'attends toujours avec une grande impatience les romans d'Elizabeth George qui mettent en scène Linley et Havers. Mais elle a su jouer avec mes nerfs pendant les 170 premières pages. Pas l'ombre des deux de Scotland Yard. Toutefois, ces premières pages sont une véritable présentation de ce qui va suivre avec les personnages que le lecteur ne connaît pas et dont il a besoin pour savoir ce qui va se passer.

Le titre retrace bien ce qui va arriver à tous les personnages du roman. Ce mot conséquences est répété de nombreuses fois. Ils devront affronter les conséquences de leurs actes, de leurs pensées que ce soit au niveau relationnel ou professionnel. Je ne révèle rien pour que vous puissiez vous interroger pour connaître le dénouement de l'histoire. Dénouement qui surprendra, comme toujours, avec Elizabeth George. Elle est une des reines du crime et surtout de l'étude psychologique de ses personnages. Je me suis attachée à India et Lily. Barbara et Linley, c'est acquis depuis longtemps.

Ensuite, nous avons cette mère omniprésente dans la vie de ses deux fils, dans leur vie de couple. Un personnage haut en couleurs, qui se mêle de tout, qui veut avoir prise sur tout. Elle cherche, elle cherche et elle trouve. Elle a une faculté à être aimée de tous jusqu'à ce qu'ils se rendent compte de sa véritable nature, mais ils lui trouvent toujours des circonstances atténuantes. Elle ne supporte pas les contrariétés. Caroline est prêt à faire du chantage. Pour une personne pour Barbara Havers, elle sait dès le départ que Caroline a tant à cacher.

Chez Elizabeth George, ce que j'aime c'est sa réelle documentation sur les maladies, sur les relations entre les être humains et cette faculté de conter les paysages, les endroits visités. le lecteur a l'impression d'y être, de voyager dans ces fabuleux endroits dont certains semblent reculés. de plus, outre l'enquête, Elizabeth George s'attache aux faits de société, comme les abus envers les enfants qui ne peuvent pas se défendre, la perte d'un être cher qui se suicide et difficile à affronter, à surmonter, le sentiment de culpabilité envers la famille ou le couple. J'ai bien aimé ce petit chien, celui de Rory, destiné à être présent auprès d'elle et à lui faire du bien psychologiquement. C'est un chien thérapeutique. Pas comme le chat et son ronron qui détend. Arlo est là pour défendre sa maîtresse, être à l'écoute de ses sentiments et de ses peurs. Ce genre de pansement me parle beaucoup. Elizabeth George s'attache également aux couples et ils sont nombreux entre ceux qui se séparent, d'autres qui tentent de rester ensemble. Rien n'est facile.

Je remercie Les Presses de la Cité pour l'envoi.

Résumé Une avalanche de conséquences d'Elizabeth George

Il y a 39 mois plus tôt, Will vit à Londres avec Lily. Mais il ne se fait pas à cette vie. Il décide de retourner chez lui dans le Dorset et demande à Lily de l'accompagner. Elle refuse à cause de sa mère.

Quatre mois plus tard, Lily accepte de passer le week-end avec Will.

Barbara Havers, depuis ses frasques en Italie, essaie de se tenir bien à Scotland Yard. Une mutation dans le nord lui pend au nez. Mais elle n'est plus que l'ombre d'elle-même.
Lien : http://livresaprofusion.word..
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