depuis le temps que je regarde Rizzoli & Îsles je m'étais promis de lire la saga dont est inspirée la série.
et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y a beaucoup moins d'humour dans le livre. sans compter que la légiste du duo de la série n apparaît pas avant le tome 4 !
mais revenons à ce premier tome que j ai apprécié (4,5 étoiles tout de même) : Rizzoli débarque des stups à la criminelle. elle y est la seule femme et a bien du mal à être prise au sérieux ou à faire équipe. elle est décrite comme masculine avec un physique peu avantageux (c'est moche cette façon de la décrire surtout quand on voit qu'elle lutte dans un monde d hommes). elle arrive tout de même à faire équipe avec Frost (marié, religieux, qui ne porte pas le pantalon à la maison ... là aussi c'est la description de l autrice)
Au sein de sa propre famille, la petite dernière, une fille est écrasée par les mâles italiens de la maison (même s'ils n ont pas sa carrière) et par sa propre mère !!! (qui ne la prend pas au sérieux et l'a fait passer après ses frères).
autant dire que lorsqu'une jeune femme est retrouvée morte (jugulaire tranchée) et mutilée (amputée de l uterus) et qu'alors qu'elle est sur le coup, on rappelle
Thomas Moore (40 ans, veuf, surnommé Saint Thomas) car il a eu un cas similaire non résolu quelques temps plus tôt... elle enrage et est bien décidé à marquer son territoire.
c'est donc le début de l enquête sur
le chirurgien, qui vont les mener à Pilgrim, un hôpital dans lequel exerce Catherine Cordell, survivante d'un prédateur qui semblait avoir un mode opératoire similaire et qu'elle a tuée en légitime défense.
qui est donc alors
le chirurgien qui semble vouloir prendre la suite et se mettre en chasse de Cordell semant quelques cadavres sur la route ?
l'intrigue est intéressante et on sent une certaine misogynie que ce soit du côté du meurtrier ou de la police et de certains experts.
Moore et Frost semblent épargnés même si
.. non je ne spoilerai pas.
la construction est intéressante avec l immoxion dans les pensées, les souvenirs tant du Chirurgien que des autres personnages.
on sent le passé médical de l autrice.
je vais poursuivre en espérant que tous les opus ne sont pas aussi misogynes, que Rizzoli sera moins antipathique (parce que ça n arrange pas son cas) et qu'une certaine légère comme c'est le cas dans la série contre-balance l horreur des crimes présentés.
je vous souhaite une bonne lecture et vous laisse vous faire votre opinion.