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3,9

sur 348 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le chirurgien est le premier roman de la série Rizzoli & Isles mais Isles est absente et Rizzoli n'a pas le rôle principal dans cette intrigue, de plus, elle est agressive et chiante. Nous avons droit au combat de la femme pour prendre sa place dans un travail de mâle, avec tous les clichés du genre. Si j'avais "vu" ce personnage dans la série télévisée, je n'en aurais écouté qu'un seul épisode.

Tess Gerritsen n'a absolument rien à envier aux maîtres du thriller. Un tueur en série fait toujours peur mais lorsqu'il se cache parmi vos confrères de travail qui sont gentils, il devient terrifiant.

La première partie est surtout un roman sur le vécu des femmes qui ont été violées. J'aurais plutôt avoir dit l'absence de vie de ces dernières.

Leur vécu était tellement insupportable que j'ai commencé à avoir honte d'être un mâle. Juste commencé parce qu'à un moment donné c'est l'odeur du pamphlet que j'ai commencé à sentir.

Nous avons aussi une partie médicale assez importante. Non seulement cette partie médicale donné du relief au roman mais elle est essentielle pour arriver à comprendre plusieurs réalités du phénomène mais surtout le modus operandi de meurtrier.

Thomas Moore, le personnage principal est l'homme rêve de ces dames. Il est doux, droit, il met les femmes en confiance et celles-ci sentent qu'elles peuvent compter sur son soutien. Nous avons droit à une histoire d'amour trop tendre pour certains mais une histoire d'amour n'a pas besoin d'être torride pour être belle.

L'intrigue maintenant! Elle est très bien ficelée. On sent dès le début que tous ces meurtres tournent autour de Catherine Cordell mais ce n'est que goutte à goutte que les informations nous sont données. Et, ce n'est que dans l'épilogue qu'on peut faire tous les liens, en plus de nous donner de nouvelles sueurs.

Tout au long du roman, Nous avons eu droit aux réflexions du tueur. Ces réflexions, ou cours du psychopathe 101, nous ont raconté des histoires. Elles nous ont aussi fait voir son quotidien. J'ai, à plusieurs reprises, sauté ces réflexions pour ensuite y revenir. Non par goût parce que je me disais que l'auteur ne les avait pas mises là pour rien. Quelques jours après avoir terminé la lecture, je leur ai donné un sens et j'ai eu, à nouveau, des sueurs froides dans le dos.

Oui, c'est un roman qui fait peur...

Je suis en train de lire sa suite...
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J'ai découvert Tess Gerritsen avec le chirurgien, bien avant la naissance de la série Rizzoli & Isles, que j'adore au demeurant, mais ce qui est considéré comme le premier tome de la saga est à part. Je ne sais pas si l'auteure avait un jour imaginé que son serial killer, plutôt discret par la suite, du reste, ferait autant de bruit à l'époque. Probablement pas.En tout cas, en grande amatrice de thrillers médicaux, je m'étais précipitée sur le bouquin.
L'histoire : Nous sommes à Boston, où un serial killer s'attaque à des jeunes femmes ayant toutes déjà été victimes d'un viol. Les horreurs qu'il fait subir aux victimes rappellent les forfaits d'un tueur en série qui opérait en Georgie à l'époque, lequel a été tué par sa dernière victime trois ans auparavant.
Mais depuis, cette femme médecin, bien qu'ayant déménagé, est harcelée par "le Chirurgien", surnom inventé par les médias parce que la précision chirurgicale des sévices amènent à penser que le criminel, non seulement n'a pas séché les cours d'anatomie, mais excelle en la matière.
Tess Gerritsen nous plonge tout droit dans l'action. Toutes les descriptions sont minutieuses, y compris bien évidemment les séances de torture, et on entre facilement dans la tête de chacun des protagonistes, dont la psychologie est parfaitement étudiée par l'auteure.
Parmi eux, essentiellement Jane Rizzoli et son co-équipier Thomas. Eh oui, on ne connaîtra pas encore Maura dans ce volume.
Mais je ne suis pas là pour raconter la suite de la saga, donc pour en rester au Chirurgien, je ne peux que le conseiller à qui serait passé à côté jusqu'ici.
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L'avantage d'un polar écrit par un médecin, c'est que l'on sait que l'on avoir un cours magistral de dissection ou de chirurgie de haute volée...
Celui-ci n'y échappe pas, sans que ce soit trop prégnant.
Le roman suit une trame d'un absolu classicisme, taillé pour être le scénario d'un polar hollywoodien.
Aucune surprise donc dans ce polar, les personnages habituels stéréotypés sont présents : la victime traumatisée qui se rebelle, la femme flic qui se doit d'en faire plus pour s'imposer, le flic malotru et sexiste, le flic humain et prévenant, le méchant très vilain etc... Et une love story limite collection "Harlequin".

Mais tout fonctionne; le roman, de lecture facile, est plaisant, très bien rythmé et efficace, l'on ne s'ennuie pas même si l'on connaît la trame narrative.
Les actes sadiques du "chirurgien" sont décrits froidement dans leurs brutalité, mais sans être redondants ou complaisants; ils s'intègrent efficacement à la trame du roman, qui reste violent, physiquement et psychologiquement.

Un livre adapté à un trajet ferroviaire, de lecture agréable mais prévisible.
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Ayant apprécié la série télé « Rizzoli et Isles », j'ai eu envie de découvrir le premier opus de l'auteure.

J'ai apprécié ce polar car l'intrigue est intéressante et rondement menée: un serial killer qui neutralise des femmes, pour se livrer à une dissection alors qu'elle sont pleinement consciente, afin de leur ôter leur utérus, car cela le stimule sexuellement, c'est peu commun, même si cela donne la chair de poule.

Tess Gerritsen choisit un style de narration que j'aime bien en général, en alternant le déroulement des faits et les cogitations du tueur, fasciné par les sacrifices de femmes, avec des références aux meurtres rituels dans les civilisations antiques, notamment le sacrifice aux Dieux d'Iphigénie par son père Agamemnon…

On découvre Jane Rizzoli, qui n'est encore que simple inspecteur, seule femme dans une équipe d'hommes où le machisme règne en maître: remarques sexistes, tampax dans la bouteille d'eau minérale…

On a droit également au gentil flic, Thomas Moore, veuf inconsolable, que ses collègues appellent « Saint Thomas », qui s'entend plutôt bien avec Jane, et tombe amoureux de la victime, à l'inévitable bavure qui nécessite une mise sur la touche pour enquête…

Un livre au rythme soutenu, une enquête qui suit plusieurs directions, avec plusieurs meurtres de femmes, avec une victime principale , chirurgienne urgentiste, qui s'épuise au travail, et qui voit la menace se rapprocher alors qu'elle avait tué son agresseur, trois ans auparavant: imitateur?

Ce livre, qui a été écrit en 2001, tient encore bien la route, mais j'ai préféré la série télé, plus soft, car se faire disséquer l'utérus en pleine conscience, c'est quand même dur, on souffre en lisant. J'aimais bien auparavant, les histoires de tueurs en série trash, machiavéliques, avec les experts en ADN, les profileurs, mais je préfère maintenant les polars nordiques, ou psychologiques. Donc, pas sûr que je continue d'explorer l'univers de Tess Gerritsen.
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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A Boston, un serial killer égorge des jeunes femmes. Avant de les achever, il découpe soigneusement les ventres selon ses pointillés fétiches, en extirpe l'utérus. Ante mortem, c'est mieux, pour que leur martyre, leur terreur et leur agonie se prolongent : "J'ai vu un jour la photo d'un zèbre à l'instant où les crocs du lion s'enfonçaient dans sa gorge. En proie à une terreur mortelle, l'animal faisait les yeux blancs. Je n'oublierai jamais cette image." (p. 416). Non, il ne l'a pas oubliée, cette image, ce spectacle est une des composantes de sa jouissance de tueur.
Au vu de la précision de ses incisions au scalpel, l'équipe d'enquêteurs l'a baptisé le Chirurgien. Son modus operandi est rigoureusement identique à celui d'un serial killer abattu deux années plus tôt par une de ses victimes, la seule à avoir survécu. Cette rescapée est chirurgienne, justement. Tiens, tiens. Dans quelle mesure est-elle liée à l'affaire dont elle semble être le pivot ?

Voilà donc une énième histoire de tueur en série qui semble banale, reprenant pas mal de stéréotypes du thriller dit 'efficace' : milieu chirurgical, viol, harcèlement, tueur pervers et habile, sa voix 'off', tandem mixte d'enquêteurs - un veuf éploré beau mec, et une revancharde pas belle, qui rappelle un chouia la Barbara Havers de E. George. Gaussée par ses coéquipiers mâles, en butte à leurs blagues et leur mépris machos, elle se révèle - bien sûr - plus futée qu'eux. On n'échappe pas non plus au flic charmant qui fait craquer toutes les femmes, semant la zizanie entre elles, donc dans l'enquête, l'idiot !
A part ces détails, malgré des personnages caricaturaux, on y croit, et l'intrigue est scotchante. D'autant que l'auteur propose des réflexions intéressantes et subtiles sur le viol, côté coupable/prédateur/dominant et côté victime/proie/piétinée.

Après un peu trop d'action censée boucler l'affaire de manière forcément spectaculaire, les dernières pages m'ont semblé bien vues et plutôt originales, rappelant la nature prédatrice de l'être humain. En l'occurrence [NON, je NE spoile PAS] : les fantasmes et passages à l'acte de serial killer ne s'expliquent pas forcément par des traumatismes :
"Cette part de nous-mêmes [le noyau reptilien dont nous sommes tous issus] que tant de nous renient.
Je ne l'ai jamais reniée. J'accepte ma nature essentielle, j'y adhère. Je suis tel que Dieu m'a créé, tel que Dieu nous a tous créés.
L'agneau n'est pas plus sacré que le lion.
Pas plus que le chasseur".
Ce genre de fin me glace bien davantage que n'importe quel dénouement gore censé empêcher le lecteur de dormir.
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J'ai découvert Tess Gerritsen avec ce roman intitulé le Chirurgien.
J'ai très vite été happée par l'histoire qui se lit tambour battant.
A Boston, des jeunes femmes sont assassinées dans des circonstances atroces et très rapidement leur meurtrier va être surnommé le Chirurgien car il est indéniable qu'il sait utiliser un scalpel.
Le duo de policiers chargé de l'enquête, Thomas Moore et Jane Rizzoli vont faire le lien avec une affaire similaire qui a eu lieu il y a deux ans dans un autre Etat. Cependant le meurtrier avait été tué par sa dernière victime qui a survécu.
Coïncidence troublante, la victime se trouve maintenant à Boston et exerce en tant que médecin ...
J'ai beaucoup aimé cette histoire fort bien écrite au rythme trépidant. Les deux policiers sont attachants que ce soit Moore ou Rizzoli, qui a fort à faire pour s'affirmer en tant que seule femme dans une brigade composée de plusieurs machos. Elle ne tient pas encore le premier rôle dans ce premier tome de cette série où elle va être un des personnages récurrents.
L'intrigue est excellente et nous emmène dans le milieu médical,milieu que l'auteur connait bien vu qu'elle a elle même exercé en tant que médecin.
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Une série qui promet d'être passionnante. Un récit accrocheur qui donne envie d'aller toujours plus loin, des protagonistes, certes un peu trop stéréotypés mais tout de même aux tempéraments bien travaillés et un méchant machiavélique à souhait. Je ne m'attendais pas à un thème aussi dur et à des scènes aussi sanglantes. Bref une très bonne lecture qui me donne envie de me plonger dans le 2d tome.
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Thriller lu il y a déjà quelques années, il avait ete d'ailleurs l'un des premiers lus dans le genre et l'un de ceux qui m'avait rallié à la cause des serials lecteurs 😉
Maintenant, je ne vous cache pas qu'une légère appréhension me taraudait avant de débuter ma lecture car ce roman à quand même plus de 10 ans et mes souvenirs étaient vagues. Donc la plume de Tess Gerritsen avait elle pris un coup de vieux ? le rythme de l'époque dans les romans ne ressortirait-il pas aujourd'hui comme étant des longueurs ? Allé-je ressentir une sensation de vu et de revu étant donné le nombre de livre lus dans le genre depuis?
Et bien à ma grande et belle surprise, pas du tout. J'ai littéralement avalé ce premier opus et pour ne rien vous cacher, j'enchaîne direct avec sa suite "L'apprenti"
La raison de cette relecture est la sortie du 11eme volet des aventures de Rizzoli qui traîne dans notre bibliothèque depuis sa sortie en poche et que je ne relisais pas car je ne souvenais pas de grand chose des différentes péripéties de ce personnage récurrent chez cette auteure.
J'ai de vagues souvenirs de romans incluant Rizzoli qui m'avaient un peu moins plu déjà à l'époque mais en tout cas, ce ne fut vraiment pas le cas avec "Le chirurgien". Malgré ces 12 printemps, je le conseille encore aujourd'hui sans aucun souci et on comprend d'autant plus l'engouement qu'a suscité Tess pendant de nombreuses années.
Dommage qu'elle soit moins productive depuis quelques temps...
En tout cas, pour celles et ceux qui ne connaissent pas et/ou celles et ceux qui redoutaient de les relire.... Let's go and have fun😉
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Je viens de découvrir cette auteure. J'ai été happée par cette histoire. Si cela m'avait été possible, j'aurais lu ce livre en une soirée.
Flippant, angoissant, inquiétant. "Le chirurgien" est tout cela à la fois.
Les personnages sont intéressants. le seul petit hic pour moi est la longueur des chapitres, je préfère les chapitres plus courts, mais cela ne change en rien la qualité de ce bouquin.





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Un grand merci à NicolaK pour m'avoir fait connaitre Tess Gerritsen par sa critique sur "fonctions vitales" et de m'avoir conseillée comme première lecture "le chirurgien".

Fan de romans policier et thriller je constate que, depuis plusieurs années, je ne recherchais pas les thrillers médicaux. La lecture du "chirurgien" a été une véritable piqure de rappel, (je termine "Donneur sain" de la même autrice.)

Boston, des femmes subissent, avant d'être achevées, des tortures et mutilations. La méthode du tueur en série s'apparente à celle utilisée en Géorgie par un autre tueur, abattu par sa dernière victime,Catherine Cordell. Cette dernière s'est installée à Boston où elle exerce comme médecin à l'hôpital. Elle est harcelée par le tueur surnommé "le chirurgien". L'enquête est confiée à la brigade criminelle dont font partie les inspecteurs Thomas Moore et Jane Rizzoli.

Roman passionnant, difficile à quitter avant la dernière page. Rien ne nous est épargné : Suspens, horreur, angoisse, descriptions détaillées des tortures et mutilations, et pour adoucir une petite histoire d'amour 😄! Personnages intéressants, assez représentatifs de leur milieu médical ou policier.

Un mois avant de lire le Chirurgien, j'ai lu 1991 de Franck Thilliez. Les tortures et mutilations qu'il décrit sont, j'ose l'écrire, du même tonneau.
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