Eux sur la photo

Je suis férue de romans d'épistoles.
On dit qu'on offre ce qu'on souhaiterait recevoir. Ben voilà, j'adore lire ce que j'aimerais qu'il m'arrive.
Aussi comme quelqu'un avait conseillé (ici?) ce roman et qu'il était en rayon, je n'ai pas hésité à le prendre.

La construction du livre, des lettres, des échanges, entrecoupé de description de photos et de jolis mots, est plutôt bien amené, et on se prend direct au jeu de ces deux personnes qui enquêtent sur leurs parents.
Par contre, j'ai eu beaucoup plus de mal à m'attacher aux personnages ou même croire à ce qu'ils pouvaient éprouver.
Je les ai trouvés froids entre eux, même dans leurs éclats.
Et surtout. Surtout. Ils écrivent comme s'ils étaient déjà vieux. Je ne sais pas comment l'expliquer, mais... ils n'avaient pas l'aube de la quarantaine dans leurs écrits. Mais un océan de compassion, d'ennui, de poussière et d'horloge bruyante dans la cuisine.

Je suis férue d'épistolaire.
Mais pas si cela rajoute de la poussière.

curieusement je ne fus pas happée du tout
l'ennui m'a fait abandonner la lecture de ces lettres

Hélène et Stéphane font connaissance de façon épistolaire, à travers des recherches communes concernant leurs origines familiales.
Entre rencontres et correspondances, ils partagent leurs trouvailles de détectives en recherche d'identité, avec photos, documents et témoignages, tissant peu à peu une toile diaphane de souvenirs fanés et secrètement enfouis.

J'ai quelque peu survolé cette lecture dont le fond narratif n'apporte pas de révélations extraordinaires mais je reconnais un savoir-faire à l'auteur pour distiller le suspens au fil des échanges lettres et mails. Il faut bien faire durer le plaisir...
Les sentiments entre protagonistes sont aussi assez prévisibles et pas mal de petits chapitres n'apportent pas grand chose à l'intrigue.

La boucle est bouclée avec une histoire tragique révélée et une nouvelle histoire qui débute.
Avis mitigé, pour un livre un peu "sucré".

Gestern Hélène - "Eux sur la photo" – Arléa, 2011 (ISBN 978-2869599512)

Evidemment, rien qu'à lire ce type de compte-rendu dans la presse, puis à lire la quatrième de couverture, je me suis senti obligé d'acheter et lire ce roman épistolaire.
La narration est bonne, l'écriture aussi, l'intrigue bien amenée. Il s'agit aussi d'un roman à énigme, et il faut bien reconnaître que la tension du suspense faiblit dans le dernier quart, mais là n'est pas la faiblesse principale de ce récit.
Ma déception provient plutôt de l'absence de lien entre ces destins particuliers – trop particuliers sans doute – et les allusions au contexte qui ne sont que passagères : plus on avance dans la lecture de ce roman, plus le destin des deux personnages principaux (sur lesquels enquêtent les deux épistoliers) apparaît comme un cas unique, dans une sphère relativement privilégiée. Seuls les grands parents d'origine russe installés en France prennent vraiment de la chair. L'insertion des descriptions des photos est intéressante, bien amenée, mais là aussi, ça tourne court.
Par ailleurs, l'intrigue amoureuse prévisible, prévue, et advenue entre l'épistolière et son correspondant n'est pas faite pour enrichir la densité du récit.
Bon, ce n'est qu'un premier roman, l'auteur aura sans doute l'occasion de faire mieux.

Un peu déçue par cette histoire qui au départ avait tout pour me plaire et dont j'attendais sûrement trop. La construction épistolaire du livre, qui alterne avec des analyses descriptives de photographies est bien amenée, et on suit avec intérêt ces deux personnes qui se questionnent sur leurs parents. Entre entrevues et correspondances, ils mettent en commun leurs propres indices, clichés et témoignages, brodant petit à petit une toile de vieux souvenirs camouflés. le côté froid et impersonnel qui se dégage de l'ensemble n'aide pas à s'attacher aux personnages qui restent distants malgré les sentiments qui se développent entre eux. Leur éternel vouvoiement y est sûrement pour quelque chose. Les secrets qui se libèrent ne m'ont pas vraiment emportée. Pourtant, les thèmes - les secrets de famille, la transmission familiale, l'importance de la recherche identitaire – étaient très intéressants, mais je suis restée en dehors de ce roman qui m'a paru assez superficiel. Dommage.

J'ai été un peu déçue par ce roman qui ne présentait pour moi aucune surprise. Les personnages m'ont paru assez fades et peu intéressants.

Mièvre, prévisible et ennuyeux. Je n'ai pas du tout aimé ce roman épistolaire. L'histoire d'amour qui nait entre les deux personnages principaux est peu crédible. J'ai également été gênée par leur façon de s'exprimer qui semble datée pour une histoire qui est censée se dérouler un 2007.... Bref pour ma part, je ne recommande pas.