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Je me doutais bien qu'enchainer les lectures d'un auteur, après une première belle découverte, pouvait être à double tranchant. Et effectivement, avec "La part du feu" j'ai été un peu déçue, étant toujours très imprégnée de la sensibilité échappée d"'Eux sur la photo".

Le thème commun aux deux histoires est sans aucun doute le secret de famille. Ici, la narratrice apprend à l'hôpital que son père n'est finalement pas le bon. En effet, bien qu'âgée de 35 ans, c'est seulement à l'heure où les parents sont plus fragiles qu'ils révèlent le grand secret d'une adoption marquée de zones d'ombre. A partir de là, Laurence, part en quête de son histoire à travers le passé de ses parents. Et en furetant, elle tombe sur des coupures de journaux qui mettent en lumière un étrange héros révolutionnaire de gauche, Guillermo Zorgen. Qui est cet homme à mille lieues des connaissances habituelles de la famille ?

Laurence regroupe les éléments, sollicite des rendez-vous avec des amis de sa mère, plonge dans la mémoire enflammée qui pourrait bien cacher des pistes sur son histoire personnelle. Zorgen paraît bien être un personnage fascinant, ardent militant et homme passionné qui fit la une autrefois. Quelle est la vérité de celui qu'on ne connaîtra qu'à travers les autres ?

Le livre est, comme "Eux sur la photo", une (en)quête minutieuse d'une jeune femme qui avancera dans la vie en remuant le passé. Coupures de presse et autres lettres, intercalées dans la narration, nous rendent le récit palpitant et non dénué de rebondissements. Néanmoins, le charme de Zorgen n'a eu aucun effet sur moi et le dénouement m'a laissé quelque peu sur ma faim (et c'est le cas de le dire).

J'ai par contre pris un énorme plaisir à écouter Hélène Gestern raconter son dernier roman dans l'émission le carnet d'or (thématique "Combats") sur France Culture.
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Après un premier roman, Eux sur la photo, très prometteur, j'avais hâte de retrouver l'écriture soignée qui m'avait séduite, avec l'appréhension inévitable de ne pas s'y retrouver. Ce ne fut pas le cas, la plume d'Hélène Gestern n'a rien perdu, elle se fait toujours délicate, et bien pesée.
Si Hélène Gestern choisi à nouveau d'exploiter la mémoire, la quête identitaire, les non-dits familiaux, la forme épistolaire est beaucoup moins présente, mais plus intense. le mode narratif se complexifie, les voix se multiplient. Les sources d'informations se diversifient.
Laurence, est loin de connaître le passé de ses parents, et par ricochet le sien. Un rien suffit pour que s'écroule ce qui pour elle était l'évidence.
Au fond que savons-nous de nos parents ? Quelle est leur part de mystère, d'inavouable ? Quels furent leurs engagements de jeunesse, leurs erreurs ? Avons –nous le droit de les déterrer ? Jusqu'où aller ? Laurence a choisi d'aller au bout, de frapper à toutes les portes, prend le risque du silence, de se heurter à des murs, de mettre en danger les siens, et se mettre en danger.
Si la recherche de la vérité est douloureuse, si elle provoque brouilles, et chamboulent les certitudes, elle resserre les liens affectifs. Elle dévoile un pan de vie de nos parents, montre aussi l'absurdité des excès de jeunesse, et des engagements aveugles et jusqu'au-boutistes qui n'engendrent que des drames, et qui en réalité ne servent pas les causes défendues.




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Je me promenais tranquillement dans une bourse aux livres quand je suis tombée sur ce livre. J'avais adoré Eux sur la Photo d'Hélène Gestern donc c'est avec plaisir, et de bonnes attentes, que j'ai acheté ce roman.

On suit Laurence qui adore sa famille mais qui vient de découvrir que son père n'était pas son père biologique. En plus de cela, elle tombe sur l'histoire d'un militant d'extrême gauche dans les affaires de sa mère. Petit à petit, de recherches en recherches, Laurence va se poser beaucoup de questions et se plonger dans la vie de cet homme. C'était une bonne enquête, plutôt bien menée et prenante. le fait que ce Guillermo soit d'un parti extrémiste oblige Laurence et le.a lecteur.rice à se poser des questions sur ce personnage et sur son soi-disant charme. de manière générale, c'était une lecture sympathique mais j'ai un peu moins accroché par rapport à Eux Sur La Photo. En effet, je me suis moins attachée à Laurence et aux autres personnages. Cela dit, le coté historique et psychologique était très intéressant.

Je recommande à ceux qui aiment bien les enquêtes et le mystère même si je recommanderai d'abord Eux Sur La Photo

3/5
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L'écriture est toujours aussi belle, et la quête du passé nous plonge dans un milieu extrémiste et une passion amoureuse. Les deux se révélant destructeurs.

Et maintenant confinement oblige, je n'ai plus rien à lire, je vais donc me replonger dans d'anciennes lectures.

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J'avais beaucoup aimé « Eux sur la photo » d'Helene Gestern et j'ai donc naturellement cherché à lire d'autres livres d'elle.
Dans « La part du feu » , on retrouve de nouveau le thème de le recherche d'identité et des racines familiales et celui des secrets de famille. Mais cette fois c'est une enquête dans les milieux d'extrême gauche des années 70 type brigades rouges que mène le personnage principal et cet aspect du récit n'est pas véritablement réussi, pas plus que le côté énigme policière d'ailleurs... Pour moi, ce livre est beaucoup moins touchant que le premier. (less)
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Laurence dont la mère est malade, apprend que son père n'est pas son père biologique. Puis, en fouillant dans les affaires de sa mère, elle tombe sur des documents concernant un certain Guillermo Zorgen. Mais qui était cet activiste d'extrême gauche charismatique ? Un meurtrier? Un idéaliste? Quel est le lien avec ses parents? Laurence se met en chasse du passé et va découvrir des événements brûlants.
Un roman qui ressuscite les années 70 avec extrême gauche, ardeurs politisées, foi, violence et aveuglements.
Son roman mêle articles de journaux, interviews, quête familiale. Que savons-nous vraiment de nos parents?
Dès la première ligne, on est happé. Petit bémol: dans l'écriture, les protagonistes s'expriment tous de la même façon. Et il y a aussi quelques maladresses qui font que ce roman n'est pas aussi bien que "Eux, sur la photo".
Mais c'est un gros plaisir de lecture tout de même.
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Une thématique à laquelle j'ai moins accroché par rapport au précédent roman (eux sur la photo)....
Mais un roman de qualité.
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Après "Eux sur la photo" Hélène Gestern, reprend un sujet qui lui est cher, le secret de famille. Secret, encore une fois, découvert grâce à des recherches très poussées dans la correspondance de ses parents et receuil de témoignages.

Laurence, suite à une révélation de son père qui lui annonce qu'il n'est pas son père biologique, découvre donc dans des cartons de sa mère une correpondance avec un militant d'extrême gauche, mort des années auparavant, Guillermo Zorgen.
Elle va essayer de découvrir la vérité sur la relation de sa mère avec cet homme, serait-il son père biologique ?

C'est un beau roman, très bien écrit avec, encore une fois, du suspense.
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Laurence Emmanuel apprend par hasard que Jacques n'est son son père biologique. Il aura fallu plus d'un an pour qu'elle s'intéresse à cette révélation. Sa mère dont la santé décline a toujours eu l'habitude de tout garder. Dans une boîte, elle trouve des lettres écrites par un certain Guillermo Zorgen un militant d'extrême gauche des années 1970. En effectuant des recherches, elle apprend que l'homme et son groupe ont tué. Une question l'obsède : quel est le lien entre ses parent et ce groupe anarchiste?

La suite sur :
http://fibromaman.blogspot.fr/2013/01/helene-gestern-la-part-du-feu.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.f..
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De courts chapitres de natures très différentes rendent difficile la lecture de ce roman. L'agacement s'estompe à la moitié du récit, et il semble que ce soit aussi le cas de l'héroïne. Cette fille unique est au mitan de son existence. Son divorce d'un gentil mari s'est déroulé sans heurts, sans importance. Son travail ne la passionne guère. Sa mère est malade, son père aux petits soins pour elle. Rien de bien palpitant dans tout cela, et pourtant, elle découvre lors d'un banal accident de son père que celui-ci … n'est pas son père. Deux ans plus tard, elle se retrouve fortuitement seule dans la maison de ses parents. Elle va fouiller un peu les endroits interdits. Sa mère a toujours refusé à quiconque de pénétrer dans son bureau et encore moins d'ouvrir les malles qui s'y trouvent. Elle saisit l'occasion, rentre dans le bureau et ouvre une malle. Elle contient, entre autres, des documents déjà présentés au lecteur que nous sommes. L'intérêt pour son passé grandit avec l'intérêt pour ce court roman. le sujet est aussi l'émergence de groupuscules de gauche, déçus de la mollesse de Mai 68, comment des gens peuvent être amenés à passer pour de bon à l'action.
Lien : http://objectif-livre.over-b..
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