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3,15

sur 348 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le mythe de l'Atlantide... Quand on a comme moi adoré la mythologie depuis l'adolescence, cette histoire d'une civilisation entière engloutie par les flots à l'aube de l'humanité ne peut que faire rêver. Et un livre qui se propose de faire vivre ce rêve ne peut donc qu'attirer.

Et l'angle pris par David Gibbins, même s'il n'est pas de prime abord le plus féérique, amène avec lui de nombreux atouts. L'auteur est un féru d'archéologie et d'ailleurs archéologue de formation. Il est donc tout naturel qu'il choisisse de nous décrire la découverte de sites divers qui amènent une équipe d'archéologue vers le lieu de cette cité enfouie. le livre est très bien documenté de ce côté, scientifiquement irréprochable. On sent presque une parenté avec Jules Verne, tant les descriptions techniques sont parfois très (trop ?) pointues. Cela casse parfois le récit mais renforce en même temps la crédibilité. L'auteur prend même la peine d'ajouter en fin de volume des annexes résumant les recherches qui légitiment finalement ses positions.

En revanche, j'ai mal compris cette volonté de coupler la recherche archéologique avec un contexte géopolitique chargé. Si la recherche dans ce domaine est souvent nécessairement internationale, était-il nécessaire de forcément l'enrichir d'une menace terroriste qui ciblerait l'archéologie comme source de moyens financiers. A trop vouloir ajouter de l'action grandiose, on perd pour le coup la crédibilité gagnée. Plus qu'Indiana Jones ou Lara Croft, on a l'air d'assister à James Bond faisant de l'archéologie, avec une débauche de moyens militaires en plus des moyens technologiques. Cela amène de long moments de combats qui ont été pour moi les plus inintéressants, il aurait été préférable de développer plus d'action dans les lieux mythiques eux-mêmes (quitte alors à y ajouter peut-être une touche surnaturelle, pourquoi pas) que de vouloir à tout prix l'inclure dans un contexte géopolitique proche de l'actualité.

On aboutit avec tous ces détails à des personnages assez stéréotypés et auxquels on a du mal à s'attacher. On empile les archéologues de nationalité différentes (américaine, grecque, russe) mais on a du mal à leur trouver réellement des particularités. Ils semblent tous ressembler à des commandos surentrainés, capables à la fois d'analyser des artefacts antiques et de dézinguer un sous-marin nucléaire ou un hélicoptère surarmé. le côté très manichéen de l'ensemble manque clairement de nuances.

J'ai heureusement pu apprendre beaucoup de choses sur cet Atlantide qui avait hanté ma jeunesse... mais le voyage aurait été tellement plus agréable si j'avais pu endosser une simple tenue d'aventurier et laisser de côté mitraillette et mines à déclenchement télécommandé !
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Bon, mauvaise pioche, je pense... Pourtant, Atlantis avait tout pour me plaire : quête archéologique, cité mystérieuse, aventures... Mais bon, la sauce n'a pas trop pris pour moi. Près de la moitié du bouquin est en mode d'emploi, sur tout et n'importe quoi... que l'essentiel de l'histoire est un peu reléguée au second plan... Bref, à oublier très vite !
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Ah, Atlantis! Un titre qui fait rêver, un mot qui a lui seul nous fait voyager dans un univers ancestral, une fantaisie historique, un imaginaire inaccessible et pourtant attractif. La couverture elle-même incite au voyage et au mystère tandis que le résumé nous plonge dans les coins les plus obscurs de l'Histoire et la promesse d'une cité retrouvée: celle de l'Atlantide. En bref, un emballage attirant sur l'un des plus célèbres mythes de notre société ponctué d'une quatrième de couverture qui nous offre la promesse de l'aventure... et pourtant quelle déception!

Le défaut majeur de ce roman qui peine à atteindre les sphères du thriller est de trop vouloir en faire. "Docteur en archéologie, il fait autorité dans le domaine des civilisations disparues" nous informe la courte biographie de troisième page. Il s'agit plutôt d'un avertissement déguisé: "attention, thèse à haute teneur en données scientifiques et archéologiques". Car autant le dire, que les non-amateurs d'archéologie et de technologie de pointes militaires tracent leur chemin car ils ne trouveront dans cet ouvrage qu'un imbroglio de termes par trop précis, de noms barbares et une agaçante surabondance d'explications historiques. Oui David Gibbins maîtrise parfaitement son sujet, oui il fait honneur à l'archéologie et oui il aurait dû se cantonner à son domaine et non s'élancer dans la littérature. Ce roman est bien sûr lisible, mais disons que très rapidement le ton est donné et que moments d'ennui s'enchaînent à moments d'ennui. Les termes sont beaucoup trop techniques (les noms de chaque arme utilisée, dont on ne retrouve jamais deux pareilles, sont barbares et constituent un outrage à la poésie littéraire) et constituent plus une liste de tout le savoir en la matière de l'auteur qu'une véritable importance à l'histoire. S'y rajoutent également des discours pédants de connaissances et de théories de la part des personnages qui ne font qu'alourdir l'ensemble. Les dates s'enchaînent à une vitesse vertigineuses dans un maelstrom de chiffres qui perd à jamais le lecteur... et comme l'histoire est mal soutenue, finalement ce-dernier n'a guère l'envie de combattre et se laisse malmener par ces flots ininterrompus de données jusqu'à la prochaine pause dans le récit.

En plus de cette technicité assommante de savoirs scientifiques, David Gibbins semble ne pas savoir rester humble. Défaut professionnel sans doute, il donne trop de détails sur des événements historiques, se sentant obligé de rappeler les lieux et dates des faits, ce qui ne permet que de rallonger considérablement les phrases. Pour tout amateur de l'Histoire (ou toute personne dotée d'un minimum de culture), la plupart de ces détails sont des redondances irritantes et exaspérantes qui n'apporte rien à l'histoire même du roman.

Enfin, le troisième défaut majeur de l'ouvrage est de ne pas assez approfondir la période de 9000 avant J.-C, date où s'ancre une Atlantide à l'aube de sa perte. Seul le prologue permet de revivre ces siècles passés dans une ambiance mystique. A lire le résumé, on s'attend donc à ce que cette période prenne plus d'importance dans le roman, peut-être en alternant époque contemporaine et époque antique au fil des chapitres, de sorte à donner plus de cadence et de ne pas endormir le lecteur. Au contraire, le roman se fixe à décrire les déboires d'un comité de scientifiques menés par des archéologues qu'aucune situation ne laisse jamais à l'imprévu, dont le savoir est pénible et rébarbatif et qui doivent à la fois affronter les mystères que soulèvent l'Atlantide et un exécrable cinglé de taliban mû par l'appât du gain. Quel originalité! Quant aux personnages, ils rivalisent de connaissances tandis que le héros Jack est maître en l'art de la perfection. Tout finalement lui réussi et il nage comme un poisson dans l'eau dans des problèmes que même John McClane ne pourrait résoudre. Et pourtant Jack Howard y arrive: beau comme Apollon, riche à faire pâlir Crésus, plus doué qu'Indiana Jones en archéologie, il maîtrise à la perfection tout ce qu'il touche, que ce soit un hélicoptère, un sous-marin, missiles nucléaires, armes à feu en tout genre... il en fait presque passer ses compétences archéologiques comme un hobby.

Le sujet de l'Atlantide est pourtant fécond, et David Gibbins possédant suffisamment de connaissances dans le milieu de l'archéologie, il est donc dommage qu'il n'est pas utilisé ce savoir à meilleur escient. Les quelques moments d'actions sont les bienvenus jusqu'à ce que des termes techniques viennent anéantir tout espoir de voir l'histoire s'envoler vers une approche plus littéraire. Si les théories et les suppositions des personnages sont travaillés en détail, de sortent que nous avons l'impression qu'ils récitent chacun un rapport de stage (donc que l'aspect improviste des situations est abolis), ce n'est pas le cas des moments d'action. Les milieux sont mal décrits, ce qui ajoutent à la confusion du lecteur qui visualise avec difficulté chaque scène. Les éléments descriptions somme toute importants sont brouillés au profit d'une mise en lumière sur l'aspect purement scientifique de chaque situation.

David Gibbins mérite parfaitement son doctorat en archéologie et son savoir des civilisations antiques est respectable, seulement il manque une part cruciale de matière littéraire pour faire de son ouvrage un roman. Il semble oublier que son lecteur n'est pas familier à son domaine et donc se perd dans des détails minutieux. Il y a pourtant une bonne idée à traiter l'Atlantide et certaines scènes qui méritent de s'attarder pour les lire si seulement l'ensemble ne se voulait pas une thèse tentant de convaincre sur la géolocalisation de cette île dont les us et coutumes sont dépeints de manière trop utopique. Si Gibbins semble très prosaïque et professionnel dans la majeure partie de son roman, il se laisse facilement convaincre par l'idéal chimérique lié à la mystérieuse légende de l'Atlantide.
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Au large de l'a Grèce, lors d'une expédition sous marine, Jack Howard, un mélange entre indian jones set lara croft, découvre un disque d'or qui serait la clé de la mystérieuse cité disparu d'Atlantide. En même temps, en Egypte, un professeur d'archéologie découvre un papyrus qui parle d'Atlantis et qui indiquerait son emplacement. Jack organise alors une expédition en Mer noire au large de la Turquie pour localiser la fameuse cité. Mais celle-ci intéresse aussi les pirates dont en particulier un chef de guerre local car un sous marin nucléaire soviétique a disparu depuis longtemps au même endroit.

David Gibbins, diplômé d'archéologie, propose un récit très détaillé sur le plan historique qui apporte une assise "réaliste" à l'histoire mais celle-ci est pas très bien développer avec des longueurs dans le récit et une pression voulue sur les protagonistes avec le chef de guerre et sa milice, trop simpliste et manichéenne qui ne s'intègre pas idéalement avec l'autre partie du récit sur l'archéologie.
Enfin le coté ésotérique pris par le récit sur la fin ne parait pas très inspiré et n'apporte rien d'intéressant à la lecture.

Une lecture qui peut être sympathique pour les passionnés d'Indiana Jones ou autres oeuvres du genre mais très oubliable dans le fond.
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Un thriller archéologique bien amené qui pèche peut-être un peu par son excès de précisions.
J'ai beaucoup apprécié la justesse de ton et la rigueur des données archéologiques. En revanche, tout ce qui concerne la guerre froide, les sous-marins russes et leur armement nucléaire ainsi que les instruments de bord et de plongée, décrits beaucoup trop en détail, m'a carrément ennuyée. A mon sens, ces précisions sont inutiles. le roman aurait sans doute gagné à plus de simplicité. Mais Atlantis n'en demeure pas moins passionnant pour qui s'intéresse à l'archéologie, à l'histoire minoenne et en particulier au mythe de l'Atlantide.

Lien : http://bleuette-diot.over-bl..
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Un peu longé : la partie archéologie de peintures rupestres et de la civilisation minoenne sont instructives , il y a même un épilogue fort bien à la fin du livre mais les exploits sous marins à la James Bond sont un peu trop kitch mais il faut bien faire un triller sur l Atlantide !
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Une équipe menée par Jack Howard part donc à la recherche de cette merveille, qui jusque là ne semblait qu'un mythe.
Au VIème siècle avant JC, Solon, un sage grec se serait rendu en Egypte et aurait rencontré Amenhotep le grand prêtre qui lui aurait fait des révélations sur cette cité que l'on appelait Atlantide.
En 2004 au large de la Grèce Jack Howard archéologue explore une épave minoenne et découvre un disque en or gravé de symboles étranges.
Quasiment au même moment en Egypte, un chameau malencontreusement tombé dans une sépulture, permet au Professeur Hiebermeyer de découvrir un papyrus mentionnant le nom de cette cité légendaire caché dans les bandelettes d'une momie.
Thriller, roman d'aventure plein d'action, ce roman est haletant et se lit d'une traite …
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Mieux vaut tard que jamais. Je ne découvre que maintenant ce livre édité aux Editions First en 2005. Il fut un véritable succès de librairie et on le comprend.
Le thème de l'Atlantide, avec celui du Graal, demeure une valeur sûre de notre imaginaire collectif. Quand il est en plus servi avec brio... que demander de plus !

Ici, l'érudition vient ancrer le romanesque dans le réel et l'on suit les aventures de Jack Howard avec délice. Venant d'un universitaire, on aurait pu craindre un cours magistral mâtiné d'un vernis d'historiette. Pourtant, rien de tout cela. Il s'agit d'un véritable roman d'aventure au service de l'Histoire. Il faut bien sûr aimer ce type de littérature un peu hollywoodienne : les héros, au coeur aussi généreux que leur couenne est dure, souffrent mais restent debout face à l'adversité. Les bons sont bons, les méchants sont très méchants mais la chance, les moyens et l'amour sont du côté des gentils...
Pourtant, on passe entre ces pages un fort bon moment de lecture et l'on pardonne volontiers à l'auteur.
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Lorsque j'ai vu le titre je me suis mis à rêver et à m'imaginer en compagnie d'un avatar d'Indiana Jones.
Malheureusement, j'ai été déçu. Non pas que le livrée soit mauvais mais très moyen.
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Déballage de technologie.
L'histoire est pourtant bien ficelée.
Parfait pour l'été.
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