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3,53

sur 662 notes
Un roman court, d'après ce que j'ai compris partiellement autobiographique, où l'amour n'est jamais assez pur, la porte toujours plus étroite, des désirs de pureté jamais assez élevés. de quoi en décourager plus d'un.
J'ai aimé la concision, comme un écrin, de ce roman, qui enserre en peu de pages toute la difficulté d'un amour condamné par les aspirations religieuses, la confusion entre ce que c'est et ce que ça devrait être, selon des lois jamais formulées, qui infuse les sentiments. Il respire une certaine véracité, une certaine émotion contenue que j'ai appréciées.
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La porte étroite est le lieu où tout se noue et se dénoue.
Cette porte décrite dans le verset du pasteur comme celle qui conduit à la vie est, comme le chemin, si étroite que deux personnes ne marchent pas de front (p 167). C'est pourquoi, entre vertu et amour facile, naturel et médiocre, Alissa choisit « mieux que l'amour » : une « joie progressive » qui va la conduire, sinon à la vie, à la pureté de son amour exacerbé pour Jérôme.
Plus sur anne.vacquant.free.fr/av/
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Merci l'informatique. Je me retrouve avec une page blanche, alors que j'ai tartiné pendant une heure sur La Porte étroite d'André Gide. J'avais pris ma plus belle plume pour tenter de me hisser à un niveau acceptable me permettant de dire ce que je pensais de ce prosateur incomparable et exigeant. Sachez que j'ai beaucoup aimé, une fois encore peut-être je renouvellerai mes efforts, mais pas tout de suite .. Mais sûrement sur un prochain livre de lui ..
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Ce roman raconte l'histoire d'amour entre le narrateur et sa cousine (😅). Un amour que repousse comme malgré elle la jeune femme car elle aspire à un bonheur qui ne pourrait se flétrir, donc à l'amour de Dieu...
Ce court roman est assez prenant par son côté roman d'apprentissage et roman sentimental mais la thématique n'a de nos jours plus aucun sens. Apparemment à l'époque de sa publication (1909) les conservateurs ont aimé le personnage de la jeune fille et son aspiration à la vertu alors que l'auteur cherchait à démontrer au contraire un extrémisme. Ce fut son 1er gros succès public or maintenant le thème est totalement dépassé et parait mièvre, on se dit que la fille aurait juste besoin de voir un psychiatre 😂. Bref, du coup j'ai bien aimé lire ce livre car je voulais connaître l'issue de la romance mais les personnages m'ont énervés puisque leur comportement parait assez ridicule.
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Un petit roman sur les amours adolescents. Jérôme aime sa cousine Alissa. Juliette, soeur d'Alissa, aime Jérôme. Abel, ami de Jérôme aime Juliette. Juliette se mariera avec Edouard. Alissa se sacrifie au bonheur de sa soeur et repoussera Jérôme au nom de la vertu. Une idéalisation de l'amour pure, chaste et du devoir allant jusqu'au sacrifice ultime car le bonheur ne peut passer que par "la porte étroite" ; celle de la vertu qui est plus forte que le désir amoureux. Un roman parallèle au "blé en herbe" de Colette.
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Ce roman paru en 1909 a été un des premiers succès littéraire de l'auteur.

Le narrateur, Jérôme, l'alter égo de Gide, perd son père alors qu'il n'a que 11 ans.
Sa mère et lui, passent toutes leurs vacances d'été près du Havre, dans la maison de Bucolin, son oncle. Jérôme s'amuse beaucoup avec ses cousines avec lesquelles il tisse des liens étroits. C'est particulièrement Alissa de deux ans son aînée, qui lui accorde toute sa confiance et avec laquelle il partage de nombreuses journées, des jeux puis, en grandissant, des discussions sur de nombreux sujets et des échanges littéraires...
Peu à peu, cette tendresse qui émaille leur relation, se transforme en amour réciproque et tandis que le jeune homme rêve de l'épouser, Alissa devient de plus en plus exaltée...les voir mariés est inéluctable !
C'est alors qu'Alissa découvre que sa jeune soeur Juliette, s'est également éprise de Jérôme. Elle va alors tenter de repousser le jeune homme tout en cherchant mille prétextes, afin que ce soit sa jeune soeur qui soit heureuse à sa place.
Mais Juliette renonce à Jérôme ainsi qu'à son meilleur ami, Abel, qui en était épris, et choisit une autre voie. Elle se marie avec Edouard, un riche viticulteur du sud et quitte la demeure familiale.
Jérôme qui n'a pas perdu espoir d'épouser Alissa, découvre que celle-ci le repousse encore, espace leur correspondance, préfère l'éloignement à sa présence, l'amour platonique à l'amour réel.
La foi protestante qui l'anime tombe dans l'excès, et incite la jeune fille à renoncer à tout amour terrestre et charnel dont au fond elle a peur, pour se consacrer à l'amour de Dieu...plus parfait à ses yeux.
Elle aurait pu choisir d'entrer au couvent, mais André Gide en a décidé autrement...

Voici un roman qui nous parle d'amour impossible non pas parce qu'interdit, mais bien parce que c'est Alissa qui se croit indigne de le recevoir. Elle se sacrifie d'abord pour sa soeur, puis parce qu'elle croit que c'est le seul moyen pour que Jérôme soit heureux et accomplisse son destin.
J'ai aimé la pudeur qui émane de ce récit, son côté romantique et bien entendu autobiographique. J'ai aimé aussi son côté vieillot et suranné...
J'ai aimé les descriptions légères et poétiques des années de jeunesse, de leurs jeux, du cadre bucolique qui les entoure.
La langue employée par André Gide y est pour beaucoup et bien entendu il est plaisant de s'y plonger.
Le roman est empreint cependant, ce qui contraste avec l'insouciance de la jeunesse, de rigueur, de références bibliques, des convenances de l'époque et de ferveur religieuse.
Sans faire une analyse approfondie de l'oeuvre que vous trouverez sans peine, si cela vous intéresse sur internet, d'après moi, André Gide veut également montrer que mieux vaut un amour réel, et réaliste, apportant mille petits bonheurs qu'un amour idéalisé, trop éloigné de la vraie vie, inaccessible et incapable de nous apporter des joies simples...
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Je ne sais pas vraiment ce que je pense de ce livre. Il était intéressant, un façon originale d'envisager l'amour, la foi et les apories du christianisme.
Finalement, nous en arrivons là, la limite entre l'amour et la sainteté.
Quelque part, c'est l'histoire d'une friendzone (je n'aime pas le concept, mais il a le mérite de rendre les choses plus claires).
Naturellement, nous suivons, la majorité du temps, le point de vue de l'homme écarté. Il ne comprend pas la situation, il ne comprend pas grand chose. Lorsque nous revenons vers les sentiments de la jeune femme, les choses semblent confuses, idiotes même.
Pourtant, personnellement, je comprends Alissa et ses dilemmes.

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Certitudes et incertitudes, espoirs et attentes. Les mots se réfléchissent, les rencontres se fuient et se trouvent.

Les lignes s'écrivent, les pages se noircissent et la vie passe puis lasse.

Chapitres de doutes et d'interrogations nous amenant progressivement à nos miroirs cachés.

A connaître dans ces approches et ces détours.
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Un amour contrarié par le destin et les prétentions d'élévation spirituelle des protagonistes. Rien ne m'exaspère plus que les amoureux maudits par rien d'autres que leur propre bêtise, et leur conception malsaine de l'amour.
Il faut dire quand même que la beauté du texte me fait parvenir au terme du roman, et que les sentiments suscités chez moi, bien que négatifs sont forts. Il y a sans doute là, quelque chose à méditer.
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"Gardons nous de juger les hommes d'après un seul moment de leur vie."
"Plus je t'aime. Moins je sais te parler".
"Je n'ai pas le temps de m'arrêter a regarder ce qui ne me regarde pas".
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