Karine Giebel? Un recueil de 8 nouvelles? J'aime beaucoup cette auteure alors je fonce sans me poser de questions. Mais la prochaine fois je réfléchirai à deux fois...
1. Aleyna
Bizarrement dans cette nouvelle je n'ai pas retrouver le style de
Karine Giebel... sûrement parce que cette histoire est tout ce qu'il y a de plus vraie. Cette nouvelle retrace donc l'assassinat d'une jeune fille pour une raison qui ne révolte au plus au point - soit - mais ici, aucun jeu, pas de mise en scène. C'était prévisible. Tout simplement parce que c'est le genre d'histoire que malheureusement nous pouvons lire dans nos journaux.
Tout cela pour dire que cette histoire est plus un fait divers, qu'une histoire sortit d'un livre de
Karine Giebel. Je ne sais pas si je me fais comprendre?
Bref, dès le début du livre j'ai les nerfs à vifs, je sens la colère qui monte en moi.
2. Aurore
Dans cette nouvelle je reconnaît un peu plus le style de
Karine Giebel. Mais comme la précédente nouvelle, je sens comme un goût d'inachevé. Comme si l'auteur privée de sa créativité devait piocher dans les journaux pour pouvoir écrire. La fin était prévisible, dès le début de l'histoire on sait comment ça se termine. C'est tragique. A ce moment là, j'espère qu'avec les prochaines nouvelles j'aurai enfin quelque chose à me mettre sous la dent.
3. Ce que les blessures laissent au fond des yeux
Horrible, atroce, abominable, épouvantable et éprouvant, voilà les mots que j'ai en tête en repensant à cette histoire. La lecture de cette nouvelle m'a littéralement retourné les entrailles. Moi qui suis très sensible à ce genre de sujet, bref ça m'a retourné, complément. Et dire qu'il y a des femmes qui endurent et subissent ça aujourd'hui. Ça me donne envie de vomir. Malgré cela, la fin était prévisible, comme les précédentes nouvelles.
4. J'ai appris le silence
Enfin ! C'est avec cette quatrième nouvelle que je retrouve enfin
Karine Giebel et son style. Effrayant, bien loin des histoires d'horreurs qu'on pourrait lire dans la presse. Nouvelle plutôt sympathique avec une chute à double tranchant. C'est étonnant, complètement inattendue et c'est ça que j'aime et que je recherche avec
Karine Giebel. La surprise, le retournement, jusqu'aux dernières lignes. C'est beau et tragique à la fois. du
Karine Giebel tout craché.
5. L'été se meurt
Que dire? Une nouvelle de cinq petites pages, pas très palpitantes... Je suis déçue. Au suivant.
6. L'homme en noir
On retrouve ici le style de
Karine Giebel mais la chute était tellement prévisible encore une fois... Karine, dis moi, pourquoi ce recueil de nouvelles? Franchement comparé aux autres ouvrages celui ci est le moins bons de ceux que j'ai lu... Aller suivant.
7. L'Intérieur
Après avoir lu cette nouvelle j'ai du faire une petite pause. Je ne trouvais plus les mots tant cette histoire est atroce et réjouissante à la fois. Cette chute était la meilleure qui puisse arrivée.
Pas mal du tout cette nouvelle.
8. le Printemps de Juliette
Quelle belle histoire d'amour.
Karine Giebel a su me surprendre jusqu'à la dernière page. Que c'est beau l'amour.
Pour conclure :
En bref, assassinats, suicides, viols, innocents, coupables. Tout y passe !
Je crois bien que ce livre est le plus éprouvant des livres de
Karine Giebel.
Et vous savez pourquoi? C'est parce que dans ce livre on retrouve des histoires beaucoup moins sophistiquées que ce qu'a l'habitude de faire l'auteure. Pour ainsi dire, c'est presque le genre de chose qui pourrait nous arriver à tous.
Et c'est ça qui rend la lecture si difficile. Car à chaque page qui se tourne on se dit : ça pourrait arriver à n'importe qui, ça pourrait être moi.
Malheureusement en achetant
Karine Giebel, ce n'est pas ça que je recherche. Ce que je veux c'est du frissons, du suspens, de l'inattendue, que l'auteure me fasse douter de mes déductions. du grand art quoi. Ce que je recherche c'est de l'évasion. Un récit bien ficelé, construit de toute pièce. Pas quelque chose qui amplifie mes angoisses quotidiennes.