Jusqu'à ce que la mort nous unisse

Un roman, à la fois, haletant et émouvant !

Plongé dans les décors majestueux de la montagne, nous partons à la rencontre de ce guide solitaire, Vincent Lapaz, cet homme marqué et blessé par la vie. Aux premières lignes, c'est ce genre de type qu'on hait, qu'on ne peut supporter au vue de son comportement. Pourtant, on ne peut que s'attacher à lui au fil des pages, lorsque que l'on comprend son passé, sa haine.

Puis, l'arrivée de Servane, cette gendarme forte et persévérante, prête à tout, vient bouleverser le quotidien de Vincent.

Ce binôme improbable va mener l'enquête suite à la mort de Pierre, un ami de Vincent. Accident ? Meurtre ?

De secrets en secrets, de révélations en révélations, la tension est palpable tout le long de la lecture, on ne peut s'arrêter de lire.

Nous partageons les moments complices de nos protagonistes, on partage et on ne se lasse pas de ces dîners, de ces promenades, de ces échanges, ils se découvrent, ils se cherchent. J'avais en perspective une belle histoire d'amour, c'était tellement prévisible, je ressentais même une certaine frustration, tout au long de la lecture, je me disais : " Alors, c'est quand qu'ils vont conclure ?" sauf que je n'ai à aucun moment sous-estimer le tournant, ce virage sur lequel je me suis fracassé.

L'auteure manie les armes à merveilles, elle nous torture tout en nous donnant de l'espoir, elle nous transporte loin et nous ramène sur terre par la même occasion.

Une lecture marquante qui laisse un vide maintenant.

📚 Retour de lecture 📚 Jusqu'à ce que la mort nous unisse de Karine Giebel.
Roman offert par une amie que je remercie encore 🥰🎁
Amatrice de polar, j'avais très envie de le découvrir. Mon enthousiasme s'est un peu éteint lors des premières pages. Je l'ai trouvé un peu long à démarrer. Mais il ne faut pas s'arrêter aux premières pages, mon expérience me rappelle que j'ai déjà failli renoncer à des ouvrages qui se sont révélés des pépites. C'est le cas ici !
L'autrice prend le temps de planter le décor. Et quel décor ! Voyage vers les sommets alpin au coeur du parc national du Mercantour, près des rives du Verdon. Merveilleusement décrit tout au long de ce roman où l'intrigue arrive petit à petit, où elle s'insinue dans notre esprit au fur et à mesure que l'on progresse dans la lecture, comme si on la découvrait en même temps que les personnages jusqu'à ce que ça en devienne, presque à leur image, une obsession.
Les personnages parlons-en, deux personnes totalement différentes que tout sépare au premier abord mais que les difficultés de la vie, les douleurs et les drames finissent par rapprocher...
A lire absolument !

Ah lire un Karine Giebel n'est jamais une expérience à prendre à la légère, il faut s'y préparer.
Ceci est mon 6è et beaucoup de lecteurs m'ont dit que c‘était leur préféré.
Dans celui-ci, Mme Giebel prend le temps de nous brosser les personnages, de tisser les liens les unissant, surtout celui si particulier entre Vincent et Servane, deux authentiques, deux “bruts”, deux écorchés de la vie, même si d'autres personnages sont intéressants et auraient peut être (à mon avis) mérité un peu plus de lignes.
Il y est aussi question d'amitié.
Je trouve le crescendo dans l'histoire très bien mené, plus de pages, mais dans le but de mieux nous accrocher plutôt que de servir l'intrigue, on ne s'ennuie pas, même s'il y a moins d' ”action”, ce qui pourrait déplaire à certains.
Comme toujours avec Giebel, c'est dans les recoins sombres du passé de ses personnages et dans les sublimes paysages et les longues nuits glacées de la montagne – personage à part entière de ce roman - que se cache la noirceur, les pulsions et les sombres cauchemars.
La montagne pleure et on ne peut que l'écouter.
Comme toujours aussi, les personnages livrent un combat, d'où l'on ne sait jamais ce qui triomphera.
Quand Giebel écrit une histoire d'amour, j'ai peur… Très peur… C'est beau et on ne peut s'empêcher espérer les voir se libérer de l'obscurité.
Pas mon préféré, mais j'ai beaucoup aimé.

J'ai passé un très bon moment de lecture. Comme à chacune des lectures de Karine Giebel. Je n'en suis pas à mon coup d'essai et, même si ce livre est bien différent de son style habituel (moins cru, moins trash, moins incisif), il n'en reste pas moins un très bon polar, bien cousu (bien que prévisible).
[Certes Madame Giebel est plutôt coutumière des fins de romans "sombres" et peu enjouées, mais j'avoue avoir espéré ici une fin un peu plus heureuse...Dommage]
En bref un roman addictif, bien ficelé et très bucolique mais une fin prévisible. Selon moi ce n'est pas son meilleur roman. Il est à part... une fenêtre ouverte sur la nature, une bouffée d'oxygène.

J'ai trouver l'histoire longue à débutée, j'ai même failli arrêter de le lire car je n'arrivais pas à accrocher au début. Puis j'ai creusé et au fur et à mesure de l'histoire, on découvre des personnages très attachant et une intrigue très forte bien au delà de ce qu'on imagine au début. Comme tous les livres de Karine Giebel, j'ai verser la larme.

Malgré les 600 pages, la lecture est facile, prenante, un peu trop "roman à l'eau de rose" pour moi.

En bref, Karine Giebel montre encore une fois son talent dans l'art de la tension psychologique. Cependant, ce titre-là est un peu en-dessous des autres à mon sens... le dénouement a un arrière-goût de déjà vu mais le tout tien quand même en haleine grâce aux relations des personnages et l'ambiance bien spécifique des villages de haute montagne.
Lien : http://rizdeuxzzz.canalblog...

J'ai adoré ce livre. Les personnages sont si attachants on veut toujours savoir la suite. Facile à lire. Je le recommande pour ceux qui aiment les enquêtes policières, le thriller, la nature et la montagne!

il est principalement question de vengeance et de magouilles. Je n'en dirai pas plus pour ne pas dévoiler l'intrigue. C'est très prenant, mais on ne trouve pas ici le côté très sombre et glauque de Meutres pour rédemption ou Purgatoire des innocents.
Lien : https://lyseelivres.wordpres..

- Un roman policier à l'intrigue subtile et moderne,
- un apologue à la montagne et plus particulièrement le massif du Mercantour,
- une histoire d'amour qui porte à l'introspection,
voilà ce que nous livre Karine Giebel dans ce récit haletant que l'ancolie illustre très bien (ancolie des alpes : plante endémique, élégante, fragile et... toxique).