Citations sur Juste une ombre (355)
Tu te croyais forte. Invincible. Installée sur ton piédestal, tu imaginais pouvoir régenter le monde.
Tu manipules? Tu deviendras une proie.
Tu domines? Tu deviendras une esclave.
Tu mènes une vie normale, banale, plutôt enviable. Tu as su t'imposer dans ce monde, y trouver ta place.
Et puis un jour...
Un jour, tu te retournes et tu vois une ombre derrière toi.
À partir de ce jour-là, elle te poursuit. Sans relâche.
Juste une ombre.
Sans visage, sans nom, sans mobile déclaré.
On te suit dans la rue, on ouvre ton courrier, on ferme tes fenêtres.
On t'observe jusque dans les moments les plus intimes.
Les flics te conseillent d'aller consulter un psychiatre. Tes amis s'écartent de toi.
Personne ne te comprend, personne ne peut t'aider. Tu es seule.
Et l'ombre est toujours là. Dans ta vie, dans ton dos.
Ou seulement dans ta tête?
Le temps que tu comprennes, il sera peut-être trop tard...
Tu commandes? Apprends l'obéissance.
Tu méprises? Apprends le respect.
Tu veux vivre? Meurs en silence...
Il se lance au bout de quelques minutes.
- Vous l'aimiez, non ?
Gomez ferme les yeux.
- Dégage.
- Répondez à ma question et je vous foutrai la paix.
- Plus que tout, lâche Alexandre.
- Si vous vous tirez une balle, vous cesserez d'avoir mal, c'est certain, poursuit le lieutenant. Mais il n'y a pas que la douleur que vous oublierez. Vous oublierez tout.
Gomez cale son front sur ses genoux, serre ses mains sur son crâne. Signe que sa tête va exploser. Avant même qu'il appuie sur la détente.
- Vous oublierez qui elle était. Ce que vous représentiez l'un pour l'autre.
Alexandre a l'impression que son jeune coéquipier lui enfonce des clous dans la colonne vertébrale.
- Personne ne la connaissait mieux que vous, je pense. Alors, si vous vous brûlez le cerveau, elle n'aura plus aucun endroit pour exister.
- Tais-toi, implore Gomez. Tais-toi, par pitié...
Laval sent qu'il a touché sa cible, au bon endroit. Au bon moment.
Se prosternant devant la future impératrice, serviles, dociles. Sourires empruntés, regards soumis.
Cloé adore ça. S'en délecte chaque jour un peu plus. C'est incroyable comme on prend rapidement goût au pouvoir.
Quand elle sera la patronne, Cloé passera un coup de balai. Si ces calculs sont bons, ce sera pour le printemps, saison idéale pour le grand nettoyage. Certains prendront alors leurs affaires pour aller pointer au chômage.
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Se prosternant devant la future impératrice, serviles, dociles. Sourires empruntés, regards soumis.
Cloé adore ça. S'en délecte chaque jour un peu plus. C'est incroyable comme on prend rapidement goût au pouvoir.
Quand elle sera la patronne, Cloé passera un coup de balai. Si ces calculs sont bons, ce sera pour le printemps, saison idéale pour le grand nettoyage. Certains prendront alors leurs affaires pour aller pointer au chômage.
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Se prosternant devant la future impératrice, serviles, dociles. Sourires empruntés, regards soumis.
Cloé adore ça. S'en délecte chaque jour un peu plus. C'est incroyable comme on prend rapidement goût au pouvoir.
Quand elle sera la patronne, Cloé passera un coup de balai. Si ces calculs sont bons, ce sera pour le printemps, saison idéale pour le grand nettoyage. Certains prendront alors leurs affaires pour aller pointer au chômage.
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On vient au monde sans l'avoir demandé, on va à la mort sans l'avoir choisi. Pas la peine d'en rajouter.
La vie, c'est déjà une lente agonie et rien d'autre. Une marche forcée vers l'issue fatale.
Ca doit être ça, le bonheur. Sauf qu’il ne dure que quelques secondes
Tu découvres la souffrance, la vraie.
Tu goûteras chacune de ses saveurs, de ses nuances. Je te le promets.
Mais, je ne suis pas pressé, je savoure déjà ce que tu me donnes.
Chaque seconde de ton malheur est une bénédiction. Un pas que tu fais vers moi sans même le savoir.
Approche mon ange. Viens près de moi. Tout contre moi.
Approche mon ange. Tu es presque à destination.
Presque à ma portée, désormais.
Là où je frapperai. Sans aucune pitié.
Soudain, la mort n'est plus tout à fait aussi romantique et séduisante. Seulement abjecte et sordide. Un morceau de viande froide sur l'étal d'un boucher.