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4,4

sur 3232 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
CHALLENGE PAVES 2015/2016 (13/15)

Si par le passé, j'ai pu apprécier le talent de Karine Giébel notamment dans "Les Morsures de l'ombre", je ressors globalement déçue par "Meurtres pour rédemption".

Marianne de Gréville, 21 ans, quadruple meurtrière, déjà 4 ans de détention derrière elle et pas d'avenir devant puisqu'elle a pris "perpète", ne s'évade désormais plus de sa cellule que grâce aux bruits des trains qui passent près de la prison en emportant son esprit au-delà des barreaux. Les cigarettes qu'elle fume comme d'autres enfilent des perles et les quelques doses d'héroïne qu'elle réussit à se procurer auprès du gardien-chef (contre paiement en nature) l'aident à supporter l'enfermement. Mais la jeune fille, contrariée ou en manque, redevient instantanément une véritable machine à tuer : co-détenue ou matonne, aucune pitié... Pourtant, sous cette carapace de violence incontrôlable, se cache la fragilité d'une enfance sans amour.

Il aurait été si facile d'éprouver de l'empathie pour Marianne mais j'ai tellement eu de mal à croire à son personnage tout en contradiction que l'émotion n'est pas venue (à part à la toute fin du roman). A force de coups reçus et distribués, ce n'est plus qu'une plaie vivante et pourtant elle ne lâche rien, Karine Giebel l'a doté d'un pouvoir quasi surnaturel auquel je n'ai pas adhéré. Deuxième paradoxe, d'un côté, elle hurle son amour pour son gardien/dealer et de l'autre, elle se jette dans les bras du premier venu.
Je me doute bien que l'univers carcéral n'est pas un endroit paradisiaque mais l'auteure ici en fait trop en usant de tous les clichés possibles. C'est une véritable escalade de violences (je crois que tous les genres de tortures imaginables ont été ici exploités). Quand j'ai cru voir le bout du tunnel après une litanie de cruautés diverses et variées grâce à un évènement nouveau (enfin !), c'était pour mieux retrouver d'autres victimes et d'autres bourreaux. Le gros reproche que je fais à ce roman en plus de sa noirceur, c'est sa longueur. J'ai eu comme une impression de tourner en rond pendant plus de 500 pages entre la quête incessante de cigarettes ou de drogue de la part de Marianne, interrompue régulièrement par des bastonnades et bien sûr par quelques scènes de sexe consenties ou pas. Même si la dernière partie m'a semblé plus intéressante, avec un peu plus de suspense, j'ai quand même ressenti à la toute dernière page, une impression de retrouver enfin la liberté après une lecture plutôt difficile.
En parcourant les autres critiques, je m'aperçois que peu de lecteurs ont ressenti mon malaise mais j'assume pleinement et n'accorde qu'un 8/20 à ce qui a été pour moi une très longue descente aux enfers.
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Après "Toutes blessent, la dernière tue", j'avais décidé de ne plus lire de roman de l'auteur. Un récit très violent sans nécessité.
Je prends la même décision avec ce roman : beaucoup trop de violence et d'invraisemblances !
Si je n'avais pas voulu tout de même connaître la fin pour les personnages de Daniel et de Marianne, j'aurais arrêté ma lecture.
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A cause de son épaisseur ( presque 1 000 pages ) , j'hésitais à m'attaquer à ce pavé depuis au moins 2 ans .
Puis , je me suis enfin lancé …
Marianne , 20 ans , a été condamnée à la prison à perpétuité .
Peu à peu , on découvre les meurtres qu'elle a commis et dans quelles circonstances .
Pendant plus de la moitié du livre , on partage son quotidien  et on vit avec elle l'enfer carcéral : sensation d'étouffement , conflits , violence , humiliation , sadisme , bagarres et …. quelques parenthèses plus douces . Puis , à la page 540 , on change d'atmosphère ... mais à peine !
On retrouve le style coup de poing et la plume incisive de Karine Giébel , mais , outre le peu de vraisemblance de certains épisodes , j'ai trouvé que la première moitié offrait beaucoup de situations répétitives .
Longueurs et redites , rebondissements se faisant désirer , impression de faire du surplace ont fait que ce livre trop long ne m'a pas apporté le plaisir de lecture que j'en escomptais , et beaucoup moins que les autres livres de Karine Giébel .
J'avais hâte de le terminer pour passer à autre chose !
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Un livre que l'on m'avait vivement conseillé. Hélas juste une histoire irréaliste, ennuyeuse et longue, très longue. Grosse déception et incrédulité...
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Marianne de Gréville, jeune femme, condamnée à perpétuité pour trois meurtres à l'âge de 16 ans. Elle est incarcérée à la maison d'arrêt de S après avoir brutalisée une surveillante de son ancien lieu d'incarcération. La vie carcérale n'est pas un long fleuve tranquille pour Marianne qui subit la haine, la brutalité, la violence et les humiliations jusqu'au jour où on lui propose un marché.

Je ressors de cette lecture avec un sentiment très mitigée. J'ai été happée par le début du récit puis j'ai ressenti une lassitude qui s'est muée en agacement à force de répétition des brimades subies par Marianne. Durant deux – trois jours tout va bien (enfin si on peut dire cela en vivant en prison) et une journée de sévices. Une Marianne plus forte que Rambo qui tient toujours debout alors qu'elle mange peu, qui, malgré les bleus, les coups, reste une femme superbe grâce à l'éclat de ses yeux (malgré les cocards). Comment ? En buvant du café, enfin de la chicorée, en fumant comme un pompier et en ayant sa dose d'héroïne. J'attendais tout comme elle le contenu de son contrat, de sa rédemption. Malgré cette porte qui s'ouvre, son sort n'est pas encore enviable. Puis j'ai eu un regain d'intérêt pour les deux cents dernières pages environ.

Après avoir lu Juste une ombre dont l'ombre ne m'a pas impressionnée, les romans de Karine Giébel ne sont pas faits pour moi. Je n'accroche pas.
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SUPER ! le coeur de cible des lecteurs, des téléspectateurs ( ou autres ) est atteint dans ce roman de Karine Giebel !
En effet, la "tendance " actuelle est aux " séries criminelles, aux femmes tueuses, aux dossiers non- élucidés, aux "cold-case " et j'en passe !
Merci pour les 700 premières pages ou j'ai été "encagée" avec une meurtrière qui a eu tout le loisir de pratiquer le Karaté contre les autres détenu(e)s , contre les matons et surtout contre elle même pour exister !
Certes , le milieu carcéral est confiné..la haine, la brutalité, les jalousies, la drogue sont omniprésentes mais, on peut se demander qui sont les vraies victimes ? les criminelles privées de liberté pour avoir enfreint la loi, ou les matons qui sont obligés de vivre dans les mêmes conditions la dérive d'un système sado-masochiste qui présente toutes ses limites, toutes ses contradictions ?
Enfin, en dernière partie du livre, nous sortons de "taule" pour préparer un "coup" foireux ( voire piégeux )...et Marianne de Gréville va prendre conscience que "la liberté n'existe que dans les rêves ou dans la mort ", elle va donc chercher ( surtout après la mort de son grand amour : un maton ! ) la rédemption et se sacrifier pour sauver un autre être humain qu'elle !
J'ai eu du mal à terminer ce roman car même si l'atmosphère semble brutale , il y a des longueurs, des scènes de combats, d'affrontements qui relèvent plus du " catch " que d'un récit vraisemblable ..et une héroïne qui n'est pas attachante ..
.
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On est à mon humble avis loin, très loin même, de la "bombe" littéraire à laquelle on veut nous faire croire! J'ai lu la totalité du roman (parce que je ne veux pas donner un avis sans avoir tout lu jusqu'à la dernière virgule!). J'ai pourtant entamé la lecture de MPR avec conviction, en me préparant à passer d'excellents moments au vu des tas de critiques plus dithyrambiques les unes que les autres. J'ai rapidement déchanté, bien malheureusement... À contrecoeur, d'une certaine manière, car je n'aime pas trop donner des avis qui frisent avec le négatif.

On a d'abord droit à 500 pages répétitives à souhait, une description pas suffisamment fine ni documentée de l'univers carcéral, des clichés, beaucoup de clichés. Enfin, trop pour moi. On a droit à une histoire d'amour fleur bleue. À un peu de violence par-ci par-là (rien de barbare pour les friands de polars et thrillers, c'est même assez soft / l'érotisme est uniquement suggéré, par ailleurs, peu de mots "crus", des descriptions "en soie"). À une héroïne qui n'a pas grand-chose à offrir (enfin, façon de parler). À des sentiments éculés, sans originalité à mes yeux. La deuxième partie reprend le schéma de "dépendance" de la première, et, à quelques scènes près, l'intrigue est tout de même capillotractée!

S'il faut qu'un roman se lise vite et soit "prenant" pour en faire un bon bouquin, alors je remets mon tablier. Non, ce n'est pas ce que j'attends d'un polar/thriller/roman noir aujourd'hui. Je risque de m'attirer une huée d'indignés, je maintiens que: oui, ce bouquin peut se lire à tout allure (bien qu'il ne soit pas suffisamment rempli par des scènes "cliffhanger". Oui, il plaira parce qu'il est facile. Mais pour le lecteur que je suis, roman "facile" n'est pas nécessairement synonyme de bon roman. Il faut du fond, il faut de la plume, il faut un chouia d'originalité. de fond, MPR en manque cruellement (on est dans un imaginaire pas très construit et stéréotypé). Quant à la plume, certes, l'auteure sait écrire, mais je serais curieux d'établir des statistiques des champs lexicaux utilisés. Cela ne brille pas d'une richesse particulière. Sans être "mal" écrit non plus. D'originalité, , bof, là c'est subjectif, mais la cavale de Thomas Bishop dans Au-delà du mal m'avait nettement plus convaincu. Et il y avait du fond (et c'était il y a plus de 30 ans!).


Bref... ne passez pas nécessairement votre chemin, faites-vous une idée de ce qu'il vaut. Assurément, il risque de ne pas faire la joie des lecteurs qui apprécient, comme c'est mon cas, des intrigues documentées, fictives mais crédibles, rocambolesques mais fortes, des sentiments complexes et des descriptions puissantes. Il continuera de ravir cependant un large public. Heureusement qu'il existe des telles voies d'entrée dans l'univers de la lecture, bien évidemment!
Lien : http://les-lectures-de-thibe..
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J'avais dévoré et apprécié "Juste une ombre".
J'attendais donc beaucoup de ce roman... sans doute trop!
Ce n'est certes pas un mauvais livre mais je l'ai trouvé bien trop lent, ne contenant pas le suspens et le rythme nécessaires à un thriller, faisant que le lecteur peine à lâcher son livre. de lent, il est alors devenu long, très long (l'ouvrage fait, tout de même, 989 pages). Mais je me suis accrochée afin de le terminer et de connaître enfin, le sort que le destin réservait à Marianne.
C'est donc, malheureusement, une déception. :-/
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Je ne me serais jamais attendue à abandonner ou à laisser de côté un livre de Mme Giebel mais c'est pourtant chose faite au bout de 250 pages.

J'ai été transportée par Glen Affric, qui reste à ce jour ma meilleure lecture de 2022.
J'ai vraiment adoré Ce que tu as fait de moi !
Toutes blessent la dernière tue était également génial.
L'intrigue de Juste une ombre m'a tenu en haleine jusqu'à la fin.

Mais alors dans celui-ci qu'est-ce qu'on s'ennuie ! La prison et sa cruauté sur 250 pages et toujours pas l'ombre d'une intrigue ou d'un petit quelque chose qui donne envie de tourner les pages pour en savoir plus.

Je suis vraiment déçue pour le coup mais ça va faire 3 semaines que je suis dessus et impossible de capter mon attention plus de 20 ou 30 pages par ci par là.

Une vraie panne de lecture pour le coup... j'arrête là.

Quel dommage, je mets tout de même 2 étoiles car ça reste Mme Giebel
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Bonjour les lecteurs....

Alors .. comment dire?
Si vous cherchez un thriller " doudouce" style bisounours , passez votre chemin et vite .

C'est la première fois que je lisais du Karine Giebel et j'ai reçu un uppercut!

992 pages ( et oui !!!) de violence, et quand je dis "violence ", c'est de ultra violence jusqu'à en avoir la nausée!

Marianne a 20 ans et a pris "perpet " pour une série de meurtres. Elle n'a rien à perdre et on s'en rend bien compte tout au long de ces pages !!
Agressivité, drogue sont son quotidien.
Marianne est une dure à cuire mais qui va se laisser fléchir par son maton Daniel.
Pour lui, pour retrouver la liberté, elle est prête a jouer un jeu dangereux ...

Ce livre est noir, très noir ( trop noir ? ), violent ( trop violent ?) et en même temps sirupeux et cousu de fil blanc.
Beaucoup de répétitions et une histoire d'amour à l'eau de rose ont fait que chez moi la sauce n'a vraiment pas pris.

Bref, tout cela pour ça .. presque 1000 pages qui auraient pu se résumer en 200 ( et encore ).
Je voulais un bon thriller et à mon avis ce n'en est pas un ( ça y est, je vais encore me faire des amis !). Trop de violence tue le thriller
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