Satan était un ange de
Karine Giébel, roman plus court que les autres avec
Chiens de sang. C'est agréable.
Le titre nous envoie directement dans le contexte même du livre. Si l'on y réfléchit deux secondes on comprend immédiatement qu'un des personnages va agir "comme Satan" alors qu'il était à l'origine "un ange". Ange vis-à-vis de l'enfance et diabolique vis-à-vis de la finalité en tant qu'adulte.
Satan était un ange avant de le redevenir ...
Pourquoi pas 5 étoiles ? Bien que tous les thrillers de Karine ne soit basé que sur des scénarios à probabilité minime, celui-ci est réellement très très peu envisageable. Un homme menacé à coup sûr d'une mort prochaine rencontre un garçon avec un passif des plus surprenant ...
Le livre fini je me dis qu'en vérité l'intrigue repose sur quelque chose qui tient trop en équilibre, se voulant réaliste le fond ne l'est en réalité pas même si il est parfaitement ficelé dans son contexte et que, quoiqu'on dise, il tienne parfaitement la route une fois la situation initiale posée.
Mais ce qu'on retiendra en plus dans ce livre c'est le développement d'une véritable relation (rocambolesque certes) de confiance, un petit plus que l'on ne retrouve pas dans tous les livres de l'auteur ! Bien qu'heureusement, cette présence serait de trop dans chacun d'eux.
PS : à ne pas lire une fois de plus si vous vous attendez à un roman à l'eau de rose, les fragiles s'abstenir